"Une remise en liberté, si elle était accordée, permettrait de le transférer en Corse pour qu'il soit soigné sur place", a expliqué Me Pascal Garbarini, "sa famille pourrait aller le visiter régulièrement ce qui n'est pas le cas aujourd'hui puisqu'il est toujours soumis au régime de la détention".

Selon l'avocat, l'état de Dominique Pasqualaggi est "stationnaire" mais les médecins ne se prononcent pas en raison de la gravité des blessures. Citant la famille qui lui a rendu visite mercredi à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, Me Garbarini explique que "s'il s'en sort vivant, il devra être soigné pendant douze à dix huit mois à cause des graves blessures occasionnées par la chute".

L'avocat a précisé avoir déposé sa demande de remise en liberté mercredi après-midi auprès du juge d'instruction antiterroriste Gilbert Thiel et ne pas attendre de réponse avant mercredi prochain.

La demande porte sur les deux dossiers dans lesquels Dominique Pasqualaggi a été mis en examen, qui concernent des attentats du mouvement indépendantiste clandestin corse FLNC du 22 octobre.

Dominique Pasqualaggi, membre présumé du FLNC, s'était grièvement blessé le 14 juin au soir en se défenestrant des locaux de la sous-direction antiterroriste de la PJ, dans un immeuble du ministère de l'Intérieur, à Paris, où il était entendu dans le cadre d'enquêtes sur des attentats commis en Corse.

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