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"Il n'y a pas de problème Corse" dit le premier ministre Français et il rajoute qu'il ne discutera pas avec ceux qui "commettent, cautionnent, excusent ou justifient la violence"

Le 21 septembre 2007 : Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org. (Corse - Lutte de Masse) . François Fillon est en Corse aujourd'hui à Calvi et à Aiacciu pour une visite éclaire de 10H. Pour fêter son arrivée, la lutte armée a procédé à deux actions, l'une à Calvi contre le Trésor Public et l'autre à Corti contre le véhicule personnel d'un gendarme.

François Fillon est attendu à Calvi vendredi matin, où il doit rencontrer des représentants des filières agricoles, puis à Ajaccio l'après-midi, où il doit s'entretenir notamment avec les responsables de la répression de l'île. Il déclare qu'il n'y a pas de problème corse, alors que ces 30 dernières années, les gouvernements successifs avaient déclarés le contraire et proposés des "amorces de solutions politiques" au problème corse. Le gouvernement Sarkozy démontre une fois de plus que la Corse et les Corses n'ont qu'à se plier à l'Etat Colonial, il n'y a pas de problème spécifique à la Corse. Puisqu'on vous dit que vous êtes français

Le dialogue uniquement avec ceux qui collaborent et qui condamnent les résistants.

Le dialogue oui ! sauf avec ceux qui "commettent, cautionnent, excusent ou justifient la violence"... Ce qui en clair exclu tous les nationalistes y compris les plus modérés. Ces verbes ne sont pas pris au hasard et ont un sens bien précis, il s'agit purement et simplement de faire plier ceux qui du bout des lèvres comprennent pourquoi des corses résistent tout en déclarant que la stratégie de la lutte armée n'est pas la bonne, de ne plus apporter un crédit, un soutien, une justification, une excuse à une action de résistance du FLNC.

 

Que demande le gouvernement aux Corses ? D'abandonner le soutien aux prisonniers politiques qui ont fait le sacrifice de leur liberté pour défendre le Peuple Corse, de rejeter ceux qui protègent le littoral du béton par des actions de résistances, de "balancer" aux services de répression ceux qui la nuit prennent tous les risques pour ne pas laisser la Corse devenir une région française.

Cette stratégie d'isoler la résistance Corse a des relents de discours Pétainisme aux heures les plus noires de l'histoire de France.

Ne tombons pas dans le piège, A lotta più che mai

Voir le dossier sur le Conseil des Ministres en Corse (Oct 2007)

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Forum Unità Naziunale, Leca Simon, Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2007

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