A Manca Naziunale dénonce le viol des lois et règlements en Corse par la plus haute autorité de l'Etat.

Un collectif dénonce le viol des lois et règlements en Corse par la plus haute autorité de l'Etat.

Le 22 février 2007 : Lors d'une conférence de presse à Aiacciu (corse du sud) un collectif composé d'association et de nationalistes a montré un document exclusif, en provenance de la préfecture de Région de Corse, sous la signature de M. Arnaud Cochet, secrétaire de cabinet qui a été envoyé aux services de la Direction de l’Équipement. Le contenu de ce courrier est, on ne peut plus explicite, car il enjoint à ces derniers de procéder au réexamen d’une demande de permis de construire. L’affaire n’est pas banale car ce permis n’a pu être accordé et ce sur la base de divers articles du code l’urbanisme.

Les faits : au cours de l’année 2006, une personne dépose une demande de permis de construire pour une résidence. Le terrain acquis par ce monsieur appartenait auparavant aux héritiers de M Achille Peretti (personnage central de la cinquième république puisque président de l’Assemblée Nationale au moins pendant deux législatures). La localité, Coti-Chiavarri, est administrée par M Antona (industriel) membre de l’UMP, proche de M Charles Pasqua. Ce village possède une importante façade littorale, on peut y voir un habitat ancien et bon nombre de villas plus récentes. Lors de l’examen de la demande de permis de construire, les services de la DDE, ainsi que l’office des Architectes des Bâtiments de France constatèrent qu’il ne s’agissait pas d’une construction se situant dans la continuité d’une zone urbanistique, que le terrain se situait sur une zone constituée d’espaces remarquables et qu’il s’agissait de plus d’un lieu de nidification pour des espèces d’oiseaux marins (entre autres arguments). La réponse des services compétents ne pouvait donc qu’être négative. Vraisemblablement le président de quelques sociétés de télécommunications, corse d’origine habitant sur la commune du Vésinet, dépositaire de la demande de permis de construire, doit posséder quelques relations au sommet de l’appareil d’État. En effet, le rejet de sa demande date du mois de Décembre 2006 et le courrier de la préfecture demandant le réexamen de celle-ci date du mois de Janvier 2007.

Cette intervention est totalement infondée, tout au moins au regard des lois et codes en vigueur. Qui plus est, très spécieuse car il est à préciser que la commission du contrôle de légalité en matière d’urbanisme est présidée par le préfet de région.

Voici les documents en question qui nous ont été envoyé par A Manca Naziunale :

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