Le
22 avril 2007 : La première bombe a explosé à 02h08 devant le bureau
des Affaires maritimes sur le vieux port de Bastia, provoquant des
dégâts légers.
La seconde bombe, beaucoup plus violente, a visée,
10 minutes plus tard, une agence du Trésor public dans le centre
ville. Un jeune homme de 22 ans a été touché et souffre d'une
plaie au visage mais ses jours ne sont pas en danger.
La troisième action a visé un relais EDF sans
faire trop de dégâts
Des dégâts relativement importants au Trésor public,
situé au rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitation, entre deux
magasin, dont l'un, de matériels chirurgicaux, a vu sa façade
s'effondrer. Le sol est jonché de verres et de gravats. Dans le
couloir menant aux bureaux du Trésor public, la bombe a creusé un
cratère d'un mètre de diamètre.
Ces attentats ont été perpétrés quelques heures après
de violents heurts à Ajaccio entre jeunes militants nationalistes et
forces de l'ordre, à l'issue d'une manifestation des mouvements
autonomistes et indépendantistes qui a rassemblé 600 personnes selon
le police, de 8 à 9.000 selon les organisateurs.
Les jeunes militants nationalistes, le visage
encagoulés ou masqué pour certains, ont littéralement arrosé CRS et
gendarmes mobiles qui bouclaient le quartier de la préfecture de
projectiles aussi divers que dangereux, durant deux heures et demi,
avant de se disperser.
Cinq membres des forces de l'ordre ont été légèrement
blessées dont deux, un CRS et un gendarme mobile par l'effet de
blast consécutif à l'explosion, à leurs pieds, d'un "marron de
terre", sorte de boule qui renferme de l'explosif agricole, dont la
détonation et le souffle sont très violent.
Deux jeunes ont été interpellés, soupçonnés d'avoir
participé au caillassage des forces de l'ordre.
Dans la nuit de vendredi à samedi, la gendarmerie de
Cauro (Corse-du-Sud), un village proche d'Ajaccio, a été la cible
d'un mitraillage méthodique, qui n'a pas fait de blessé malgré la
proximité de certains impacts avec la Fenêtre de l'appartement d'une
famille de gendarme.
Dans la même nuit, une résidence secondaire a été
partiellement détruite à l'explosif à Pieve, en Haute-Corse.
Par ailleurs, les enquêteurs sur l'île ne peuvent
s'empêcher de penser que l'attentat à l'explosif qui a détruit une
partie d'une agence de la caisse d'Epargne vendredi soir en plein
coeur de Marseille pourrait porter la signature d'un mouvement
clandestin indépendantiste corse.
Aucune de ces attaques n'a encore été revendiquée.
Source photo : AFP, Presse
internet, Unità Naziunale, Archives du site.
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