Le
22 mai 2007 : C'est au rythme des interpellations, des convocations,
des mobilisations que commencent les mandats du nouveau ministre de
l'intérieur, Michèle Alliot Marie et du président de la France,
Nicolas Sarkozy
En effet, en moins d'une semaine, 4 personnes dont
la seule faute est de penser "corse" ont été dans le collimateur de
la justice politique répressive.
Deux personnes dans la région d'Ajaccio ont été
interpellé la semaine dernière.
Un militant du Rinnovu a été convoqué lundi 21 mai au
sujet de la manifestation du 21 avril dernier, selon le site du
Rinnovu, ce militant originaire Fium'Orbu a refusé la prise d'ADN ce
qui impliquera immanquablement des poursuites judiciaires.
Un autre militant du Rinnovu interpellé ce mardi 22
au matin sur demande du parquet Anti Terroriste de Paris. Des
incidents ont eu lieu pendant cette interpellation. Selon le site du
Rinnovu, un imposant dispositif répressif avait été mis en place
pour cette interpellation. Le militant a été amené à la gendarmerie
de Montesoro pour y être entendu. A suivre...
Voir la vidéo des incidents, Reportage de France 3 Corse
La semaine dernière, deux personnes présentées par
erreur comme des militants de Corsica Nazione Indipendente ont été
interpellés, gardés à vue et l'un des deux jeunes a été déporté et
écroué sur Paris. La seconde personne a été relâché après plus de 2
jours de garde à vue. Michael Lando, a quant à lui été déporté sur
paris, en short et en claquette, une main devant, une main derrière.
A l'appel de la famille, des amis et du Comité Anti
Répression, une conférence de presse a eu lieu ce matin à Coti
Chjavari pour dénoncer les méthodes d'interpellations, les
conditions de la garde à vue et la déportation rapide de Michael
Lando dans une prison française.
Une cinquantaine de personne, des amis, la famille,
des militants et sympathisants étaient présent pour témoigner des
méthodes répressives inacceptables dont a été victime ce jeune
corse, sympathisant nationaliste.
Un nouveau délit vient d'être crée celui de
"cousinage"
Selon les propos tour à tour de Dumè Tafani, porte
parole du CAR, de Jean Giuseppi, avocat de Michael et de sa cousine,
il ressort que ce jeune corse a été déporté sur Paris rapidement
parce qu'il aurait dans sa famille des militants de Corsica Nazione
Indipendente et que cet élément serait donc à charge contre lui.
La défense explique aussi que Michael n'a pas pu voir
d'avocat pendant sa garde à vue parce qu'il a été transféré bien
avant qu'il en ai le droit.
A cela s'ajoute que la police politique lui a
interdit lors de sont interpellation de prendre des affaires de
rechange, des affaires de toilettes et de l'argent, ce qui a eu pour
conséquence d'être envoyé en prison sans rien sur lui.
Ces méthodes spécifiques à ceux qui pensent "corse"
risquent de devenir une routine lors des interpellations.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
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