Le
23 juin 2007 : Le préfet "Jevaisbientoutvabien" a été muté et son
remplaçant ne manquera pas de continuer la politique de pacification
silencieuse imposé au peuple corse depuis des décennies (sinon des
siècles).
En effet, à écouter l'ancien
proconsul Michel Delpuech, tout allait bien en Corse, pour preuve
les articles complaisamment diffusés quasi quotidiennement
dans le Corse Matin, journal officiel de la préfecture de Corse.
Alors en Corse, peu ou pas de
précarité, peu ou pas de chômage, peu ou pas de problèmes, la
méthode "Coué" imposé à la Corse en complémentarité d'une politique
"société de consommation-libérale-mondialisation" font oublier voir
disparaitre les problèmes quotidiens des Corses.
La vie en corse pourrait se
résumer à un film de Disney "le livre de la jungle" dont le
serpent "Kaa" essaye d'endormir tranquillement le peuple Corse
pendant que certains nous chantent "il en faut peu pour être
heureux" (je sais j'aurais pu citer un écrivain comme machiavel mais
tout le monde, a vu ce dessin animé et peu ont lu l'œuvre de
Machiavel)
Colonisation de
remplacement.
L'application de la politique
en corse se limite à faire partir les corses de leur Pays, en leur
les expulsant doucement mais surement vers la sortie. Tout en les
faisant culpabilisé de vendre leur terre alors que cette méthode
nous a été imposé par les banques dès les années 60. Cette méthode
qui aujourd'hui revient au gout du jour, encore plus sournoisement
qu'hier. A cela s'ajoute l'éventualité de la fin des arrêtés Miot,
du règlement de l'indivision par la confiscation des terrains, des
maisons ancestrales par les banques et donc l'Etat, par la
prolifération d'agences immobilières spécialisées dans la
spéculation et la spoliation des terres. Il serait injuste de penser
que l'Etat, ses colons, ses banques soient les seuls responsables de
ce marasme économique dans lequel s'enfonce un peu plus chaque jour
le Peuple Corse et le Corse.
Cette méthode est relayée,
adoptée, confortée, appliquée par les relais insulaires comme
Santini, Rocca Serra, Zuccarelli, Giacobbi, Renucci qui se servent
de l'Assemblée Territoriale de Corse pour pérenniser la
francisation de notre pays, par les Maires relais de cette politique
de la CTC qui reproduisent dans des communes l'adage
""Jevaisbientoutvabien" oubliant les problèmes quotidien des
habitants de ces mêmes communes (précarité, chômage, drogue, vie
chère...)
Au regard de la mise en
place d'un nouvel éclairage, de trottoirs flambant neuf, de bacs à
fleurs, que pèsent la précarité, la vie chère, la quasi
impossibilité de ce loger dans une commune ?
Ces communes, dont les
Maires pensent "Saison estivale" où tout est fait pour le touriste,
pour l'étranger jusqu'au moindre détail pour facilité son séjour
"tout compris" afin qu'ils repartent heureux dans son lointain pays,
se meurent l'hiver.
Ces communes qui ne vivent que
le temps d'une saison (1 mois pour certaines communes) ferment les
portes de l'économie l'hiver. Ces communes favorisent le
développement des résidences secondaires au détriment des logements
sociaux, peu importe que le jeune qui a grandit au village soit
obligé de partir de chez lui pour travailler puisque des remplaçants
sont prévus. Peu importe qu'il ne puisse pas acheter un bout de
terrain au village puisque les terrains sont destinés aux luxueuses
résidences secondaires. Peu importe que l'âme d'un village
disparaisse puisque ce village est destiné à être un parc
d'attraction "Eurodisney" :
Vous
entrez dans le village, un panel de Pizzerie, sandwicheries, bars,
glaciers, magasins de souvenirs pullulent l'été, puis arrivent les
attractions piétonnes avec les groupes locaux le plus souvent pour
faire plaisir et surtout pour faire indigène. Mais une fois l'hiver
en place, le village a plutôt l'air d'un village de western où passe
le plus souvent passe une boule de paille.
Alors peu importe que ce
préfet, cet élu insulaire puissent avoir des qualités, à partir du
moment où l'on commence à reconnaitre des qualités et donc trouver
des excuses à nos ennemis, à ceux qui nous colonisent, à ceux qui
collaborent et nous trahissent, c'est que nous avons déjà perdu la
guerre.
Alors nous n'avons
qu'une seule question à vous poser monsieur le préfet, elle ne
s'adresse pas à l'homme bien entendu, elle s'adresse au représentant
de l'Etat et aux prérogatives exorbitantes dont celui dispose au
regard des nécessités de la modernité, du développement économique,
social et culturel, de la justice et de la liberté d'un peuple
a maitriser son destin dans le cadre de relation apaisée et
librement consenti. Cette question est simple :
Quand Comptez Vous partir ? (Vous, vos relais et votre politique
coloniale)
Source photo : Unità
Naziunale, Archives du site.
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