Devant le président, PT FILI a
réexpliqué comment dans la soirée, piéton dans le
quartier du marché, il avait été empoigné, malmené
jeté à terre, puis tabassé par une patrouille au
prétexte d'un contrôle de ses papiers d'identité.
Après s'être débattu, il a été menotté, amené au
commissariat, placé en garde-à-vue, puis porté aux
urgences dans la nuit pour être soigné.
Il n'explique pas la furie de
cette patrouille autrement que par l'abus d'alcool.
Les déclarations de ses
agresseurs étaient presque comiques, du genre "il
s'est lui-même frappé la tête sur la chaussée".
Celles des nombreux témoins ont
relevé l'acharnement violent des policiers.
Le procureur s'est cru obligé
d'expliquer que pour cette affaire, suite à la
"publicité"(dixit) donné à cette affaire la justice
avait fait un effort pour entendre tout le monde, ce
qui sous-entend que d'habitude ce genre de violences
policières passe à l'as. Il a dit que le jeune homme
avait eu un a priori contre ces CRS venus du
continent par relèves régulières patrouiller ici. Il
a demandé la confirmation de la peine en premier
instance.
La défense a soulevé que le
contrôle d'identité était abusif, elle a demandé la
relaxe. Le jugement sera donné le 14 février.
Pendant ce temps, le procès de la
patrouille de CRS n'est toujours pas audiencé...
Le 14
février 2007 : Source U Rinnovu (le site)
Mercredi 14 février la cour d'appel de Bastia a
confirmé la peine de sursis contre notre militant
agressé et ayant subi des insultes anti-corse par
des CRS lors d'un pseudo contrôle d'identité à
Bastia ; mais il n'y aura aucune inscription au
casier judiciaire. Attendons maintenant le procès
des "Courageux Sbires Républicains"