Le
26 juillet 2007 : La réunion qui s’est tenue hier, à l’Assemblée
Nationale française, entre les porte-parole du C.A.R. et les quatre
députés de la Corse, été d’une grande importance politique.
Des représentants élus de la Corse, mais également
d’anciens prisonniers politiques, se sont assis à la même table pour
tenter de jeter les bases d’un règlement à la question de l’exil
carcéral des prisonniers politiques corses.
Au-delà du lieu, hautement symbolique, s’est aussi un
engagement, de la part des députés, de solliciter une entrevue avec
le ministère de la justice.
Depuis des années que le C.A.R. porte cette
revendication, malgré les différents gouvernements et contextes
politiques qui se sont succédés, rien n’a été fait pour le
rapprochement des prisonniers politiques.
Aujourd’hui, nous avons établi ensemble un échéancier
et seul un geste fort du gouvernement pourra signifier une intention
concrète d’avancer sur les voies d’une solution politique pour les
prisonniers politiques corses.
Les prisonniers politiques corses connaissent des
situations judiciaires différentes et toutes doivent être traitées
simultanément. Les conditionnables doivent être libérés, les
condamnés et ceux en instruction, ou dont les dossiers sont clos,
doivent bénéficier du rapprochement familial en Corse. Seules de
telles mesures seront considérées comme un geste validant de la part
du gouvernement français.
Le C.A.R. a cependant évoqué un cas en particulier,
celui de Dominique Pasqualaggi, qui doit immédiatement être libéré
en préventive afin de recevoir les soins dont il a besoin. Le C.A.R.
appelle tous ses militants et sympathisants à participer au
rassemblement de soutien pour Dominique Pasqualaggi, ce dimanche 29
juillet 2007 à 17 h. place Paoli, à Corti.
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Unità Naziunale, Archives du site.
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