Le
26 juillet 2007 : (Corse - Sulidarità) A l'initiative de la famille
de Dominique Pasqualaggi, une pétition a été mise en ligne afin que
Dumè retrouve la liberté afin que des soins appropriés à son état
lui soit administrés.
Selon ses proches, son
état nécessite une prise en charge quotidienne lourde. A tel point
que, selon le
journal Le Monde dans son édition
d'hier, le juge
antiterroriste Gilbert Thiel, chargé d'instruire le dossier
qui vaut à Dominique Pasqualaggi une mise en examen pour
"association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de
terrorisme" et son placement en détention provisoire depuis le 26
janvier 2006,
s'en est ému auprès de l'administration pénitentiaire.
Dans un soit-transmis (un document judiciaire),
adressé le 18 juillet au surveillant-chef de la maison d'arrêt de la
Santé dont dépend administrativement Dominique Pasqualaggi, le
magistrat souligne que, "eu égard aux circonstances exceptionnelles
actuelles", le
détenu peut recevoir les visites de sa mère et de sa soeur "sans
contrainte de temps ni de nombre" et ce pour "une durée de validité
limitée à deux mois".
Cette mesure a fait suite à la décision prise le 17
juillet par le juge des libertés et de la détention de maintenir
Dominique Pasqualaggi en prison "sous réserve d'un suivi médical
permettant de vérifier la compatibilité de son état de santé et de
la détention".
Lorsque, le 19 juillet, la mère et la soeur du
prévenu se sont présentées à l'hôpital de la prison de Fresnes
munies de l'autorisation judiciaire, le personnel pénitentiaire leur
a fait savoir que cette mesure n'était pas valable. Il leur a été
signifié qu'elles n'avaient qu'à se plier à la réglementation des
parloirs de famille en vigueur : à savoir une demi-heure le lundi,
le mercredi et le samedi.
Deux jours plus tard, Me Pascal Garbarini,
avocat de M. Pasqualaggi, s'est à son tour rendu auprès de son
client. Il a ainsi pu constater que celui-ci, cloué dans son lit,
était incarcéré dans une cellule dite "à clés spéciales" : les
personnels de santé ne pouvaient y accéder qu'accompagnés d'un
gardien, seul à disposer des clés. Cette mesure a été modifiée
depuis lundi, a indiqué l'administration pénitentiaire au Monde.
Désormais les soignants peuvent consulter le patient hors la
présence des surveillants.
Reste que, selon Me Garbarini, depuis son transfert,
Dominique Pasqualaggi ne bénéficie plus des soins qui lui sont
encore indispensables. Ainsi, des traitements dermatologiques qui
lui avaient été prescrits à la Pitié-Salpêtrière ne lui sont plus
prodigués. Et personne n'aide le prisonnier à prendre ses repas.
L'administration pénitentiaire affirme que les
modalités de visite à Dominique Pasqualaggi allaient être
assouplies. Les trois parloirs hebdomadaires normalement limités à
trente minutes seront prolongés afin "de prendre en compte sa
situation psychologique".
http://s184473500.onlinehome.fr/petition/php/index.php
SIGNEZ ET FAITES SIGNER
Lire la suite du dossier Unità Naziunale ici
(Dumè Pasqualaggi, articles communiqués vidéos)
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Le Monde, Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2007
Vos
réactions sur cet article ici :http://forucorsu.unita-naziunale.org/portal.php |