Le
26 décembre 2006 : Selon le journal l'Est Républicain,
La Commission nationale de l'informatique et des
libertés (CNIL) estime que « le champ d'application » d'un projet de
décret d'application de la loi antiterroriste portant sur la
communication de données par des opérateurs internet à la police «
n'est pas clairement défini ».
Quand on sait que la corse est un laboratoire
d'expérimentation répressif, on peut légitimement se demander si
notre quotidien internet n'est pas sur écoute.
Elle avait jugé en octobre 2005 que le projet de loi
antiterroriste présenté par le ministre de l'Intérieur, Nicolas
Sarkozy, n'était « pas assez précis pour garantir les libertés
individuelles ». Elle avait alors souhaité que ces garanties
apparaissent « explicitement dans les décrets d'application ». Dans
une délibération en date du 28 septembre et parue au Journal
officiel samedi, la CNIL rappelle que le projet de décret « vise à
élargir le cadre légal relatif au traitement » de ces données
techniques des numéros d'abonnement ou de connexion, le recensement
de ces numéros, la localisation des ordinateurs, la durée et la date
des communications.
La Commission critique cependant la définition de la
liste des opérateurs susceptibles de fournir ces informations car,
selon elle, il est « nécessaire de déterminer si les entreprises,
les administrations, les universités ou encore les espaces publics
», appartiennent à cette catégorie. Votée par le Parlement le 22
décembre 2005, la loi antiterroriste autorise notamment la
vidéosurveillance dans les transports en commun, aux abords des
gares, et dans différents lieux accueillant du public, commerces et
lieux de culte. Elle contraint les opérateurs à conserver pendant un
an les données des connexions de téléphonie mobile et à l'internet.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Est Républicain,
CNIL, Unità Naziunale
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