Le
26 avril 2007 : (Resistenza - Corse) Dans la matinée de jeudi les
forces d'occupations ont procédé à l'interpellation de 5 jeunes
corses qui auraient selon la justice coloniale participer à la
résistance populaire du samedi 21 avril dernier.
En se rendant chez Antoine Alessandri, le fils du
prisonnier politique Petru Alessandri, la police était armé, cagoulé
et menaçante. En arrivant chez la "mamòne" d'Antò, les policiers ont
demandé où se trouvait "Pierre".
Devant l'incompréhension de la mère de Petru et sa
réponse angoissée "mon fils est en prison", les policiers se
sont finalement aperçu de la grotesque erreur. Une erreur peut être
"faite exprès" pour mettre la pression sur cette famille.
Toute la journée se sont relayés devant le
commissariat, la famille, les amis, des sympathisants et des
militants. Vers 19h, c'était déjà une centaine de personne qui se
trouvaient en bas du commissariat pendant que des Gendarmes mobiles
mettaient en place des barrières de sécurité. A ce moment là, les
personnes présentes se sont positionnées derrière ces barrières.
Le porte parole du Comité Anti Répression a demandé à
parler à un responsable de la sécurité. Peu de temps après un jeu de
chaise musicale au sein de la police, une "sorte de médiateur" en
chemise rose est arrivé pour écouter la demande du peuple corse :
Libération immédiate des jeunes en garde à vue. Le "médiateur" s'est
donc rendu à l'intérieur du commissariat pour rendre compte de notre
demande.
Plus
d'une demi-heure plus tard et quelques gendarmes mobiles qui
s'étaient lourdement habillé, le "médiateur" qui n'en était pas
franchement un arriva avec sa réponse "dont vous vous doutez" a t il
dit. La réponse évidement à notre revendication légitime était une
fin de non recevoir.
Après un bref délai de réflexion, la décision a été
prise de se rendre à la Mairie afin de faire valoir nos droits
auprès du Maire, Mr Simon Renucci.
Quelques 80 personnes se sont donc invités à la
Mairie d'Aiacciu débarquant dans l'hémicycle où se trouvaient
quelques personnes dont Monsieur le Maire à qui il fut gentiment
reproché de ne pas avoir communiqué sur la répression de samedi
dernier (mise en place du barre pont dans sa ville).
Après
un bref dialogue, Monsieur le Maire s'est donc engagé à porter nos
revendications auprès du Proconsul "Jevaisbien/toutvabien".
Pendant ce temps, sympathisants, militants (du mouvement national)
se sont installés sur les chaises confortables de l'hémicycle.
Plus d'une heure après, Jean Marie Poli, porte parole
du Comité Anti Répression, est revenu avec la réponse et il a fait
un bilan de la situation (voir la vidéo complète).
L'explication du préfet et du procureur de la
République ont été quasiment les mêmes : ils se sont cachés derrière
le drapeau de la République et ses lois Républicaines, en un mot
comme en 100 : NON !
La question fut donc posée à la salle : Allons nous
occupés "pacifiquement" la Maison du Peuple ? La réponse vous
la connaissez.
Il
est prévue aujourd'hui de se rendre en masse au tribunal
correctionnel d'Aiacciu où passera Antoine Alessandri afin de
montrer dans un premier notre soutien et ensuite de réclamer sa
libération immédiate ainsi que celle de tous les autres jeunes qui
sont pris dans ce filet répressif
Normalement et selon ce qui a été annoncé par la
presse, le procès du jeune corse mineur se tiendra à partir de 16H
au tribunal pour enfant, Palais du Finosello ett Antoine Alessandri
passerait à partir de 14h au tribunal Correctionnel en face du Super
U et de l'URSSAF dans les préfabriqués vers ALATA !
Source photo :
Lazezu, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Lazezu, Unità Naziunale
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