Le
27 aout 2007 : C'est en ordre dispersé que les nationalistes corses
interpellent le président de la république en visite en corse pour
la première fois en tant que président. A la veille de cette visite
présidentielle dans l'ile, les nationalistes de Corsica Nazione
Indipendente ont interpellé Nicolas sarkozy.
Le mouvement
indépendantiste lui demande de prendre en compte son projet
politique en 25 points présenté au cours des journées
internationales de Corte. Il s'agit, selon Corsica Nazione
Indipendente, d'une base de discussion qui pourrait permettre une
reprise du dialogue.(source Rcfm)
Dans le même temps, u
Partitu di a Nazione Corsa et A Chjama ont tenu à interpeller le
président de la République, dans un communiqué, afin de renouveler
leur appel à une solution négociée. Pour les deux mouvements, « au
moment où des dizaines de territoires et d’îles d’Europe progressent
sur de très nombreux plans, la Corse reste désespérément en marge
des grandes mutations institutionnelles, économiques ou politiques.
(source Alta Frequenza)
Le Président de la
République "se fout des bretons" et quand Nicolas Sarkozy se
rend au Pays Basque c'est pour rencontrer les forces de répression
cagoulées et armées anti-Basque. En corse, il vient vérifier son
argent, voir ses amis et criminaliser un peu plus les Corses et la
Corse en arrivant avec son ministre de la Justice et celui de
l'intérieur pur dénoncer le racket du terrorisme mafieux. ("En
Corse, il devrait faire d'une pierre deux coups en mettant en garde
ce qu'il appelle le terrorisme mafieux."Le
Figaro du 28 aout 2007)
Il est évident que dans "la
France qui le lève tôt", il n'y a pas de racket, ce principe
n'existe qu'en Corse et heureusement qu'il y a des hommes pour
briser la loi de l'omerta, selon la presse, contre le "terrorisme
mafieux". Heureusement aussi que des "non corses" se lèvent
comme un seul homme pour dénoncer l'omerta dans tous les domaines y
compris dans celui des problèmes de clocher. Car des problèmes de
clocher, ca n'existe qu'en Corse.
Cette mentalité, Corse France
Républicaine, démontre s'il en est, la présence d'une culture
coloniale qui a fait les beaux jours de la collaboration pendant
l'occupation allemande. Nul n'est censé ignorer que "l'usu" de la
délation est une spécialité française et qu'en Corse pendant ces
années noires, "u stintu" était celui de la résistance. La balance
de la justice devrait trouver un écho dans les jours qui viennent.
Source photo :Vidéocapture
France3corse,
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