Le juge des libertés et de la détention (JLD) les a placés sous mandat de dépôt. Il les a fait écrouer dans des maisons d’arrêt de la région parisienne. Les trois suspects ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

Quinze personnes au total avaient été interpellées lundi par les gendarmes de la section de recherches (SR) d’Ajaccio. Sept avaient été remises en liberté mardi, dont cinq femmes. Les cinq autres ont été relâchées mercredi en fin d’après-midi.

L’explosion de la bombe de forte puissance avait pulvérisé le mur d’enceinte de la gendarmerie de Corte (Haute-Corse), légèrement traumatisé deux gendarmes et soufflé des vitres des appartements où ils sont logés avec leurs familles.

Commis la veille du trentième anniversaire de la création, le 5 mai 1976, du Front de Libération Nationale de la Corse (FLNC), l’attentat avait été revendiqué le 10 mai par le FLNC dit "du 22 octobre". Celui-ci, un des deux principaux mouvements indépendantistes clandestins encore actifs, s’engageait à poursuivre ses actions de "résistance" contre l’"Etat français".