Communiqué
de presse du 29 juillet 2006
Menaces sur les
terrains acquis par le Conservatoire du littoral en Corse?
Alors
que les terrains du CDL sont officiellement inconstructibles,
deux parlementaires corses viennent de déclarer qu’on pourrait
les rendre constructibles.
Le
lundi 10 juillet 2006, au journal de 12 heures de R.C.F.M., le
sénateur
Nicolas Alfonsi déclarait, en tant que vice-président du
CDL :
"Songez que quand vous partez d'Ajaccio et que vous arrivez dans
le désert des Agriate, vous avez un immense désert, il n'y aura
rien de scandaleux à imaginer que dans ce domaine là, il puisse
y avoir 4, 5 ou 6 kilomètres de côtes urbanisées".
Le
vendredi 28 juillet 2006, en page 15, Corse-Matin relatait en
les mettant entre guillemets, des propos tenus, le jour
précédent, par
Paul Giacobbi, président du Conseil général de
Haute-Corse, au cours d’une réunion tenue sur la commune de
Borgo ;
« Il y a des projets
envisagés par la commune sur le cordon lagunaire de la Marana
qui attendent alors qu’ils sont d’un grand intérêt. Plus de 1000
hectares ont été acquis par le conservatoire du littoral sur
cette commune, honnêtement, il ne paraît pas scandaleux que
quatre ou cinq reçoivent un feu vert pour accueillir des
équipements structurants, une école entre autres. »
On
ne peut que constater l’étrange similitude entre les propos,
avec l’utilisation de la même formulation.
Le
Collectif pour l’application de la loi Littoral en Corse est,
lui, scandalisé par de tels propos et de tels projets. Il
demande au Ministère de l’Environnement et au Président du CDL
de rappeler publiquement et officiellement que les terrains du
CDL, achetés avec l’argent public afin d’être protégés, sont
inconstructibles (cf statuts du C.D.L.).