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PREMIER EFFETS DE LA NOUVELLE LOI ANTI TERRORISTE EN CORSE
 




Cunferenza stampa aiacciu u 18.01.2006

Le CAR apporte son soutien total à Christophe Giannesini injustement déporté hier en fin d’après midi à Paris sur ordre de la juridiction d’exception française en matière dite de terrorisme.

Dans cette affaire nous assistons à une véritable offensive répressive à l’encontre d’un militant publique, et qui devient le premier bouc émissaire des nouvelles disposition de la loi adoptées récemment, dispositions qui ne sont pas sans traduire dans le contexte de cette affaire une dérive répressive et liberticide sans précèdent, désormais caractérisé par l’institutionnalisation du délit d’opinion.

En effet au mois de novembre 2005 au cours des obsèques d’un jeune sympathisant nationaliste de son village, une plaque commémorative à été déposé sur sa tombe.

Il s’en est suivie adurant les jours suivant toute une série d’intimidation policière et judiciaire diligenté par Paris, qui à l’ouverture de l’enquête ont fait exprimé par l’intermédiaire d’élus municipaux la volonté de faire enlever cette plaque.

Puis ce fut les interrogatoires sans ménagement de la famille et des proches du défunt qui se succédèrent, infligeant une nouvelle et douloureuse épreuve au père à la sœur au beau frère et à la compagne de la personne décédée, certains d’ailleurs ayant subi au cours de leur courte garde à vue une systématique prise d’emprunte ADN.

Enfin ces derniers jours alors qu’il se rendait à Aiacciu, Monsieur Giannesini à été interpellé sur la route par les gendarmes et conduit en garde à vue dans les locaux de la caserne d’aspretto.

Que lui reproche t’on ?

Un très hypothétique contact avec un artisan qui aurait pu réaliser cette plaque.

Et donc à partir de là, la police d’exception va construire un véritable scénario, aidé en cela par le nouvel arsenal juridique précédemment cité souvent en outrepassant allégrement les limites permises par celle-ci.

Un des exemples de ces forfaitures judiciaires réside dans le fait que dernièrement un petit groupe de gendarmes s’est rendu dans la propriété du père du défunt, et sans l’en avertir tandis que celui-ci était bien présent à cette heure dans sa maison, ils ont procédé a l’enlèvement de la dite plaque après avoir ouvert deux barrières située sur la propriété familiale. Il est vrai qu’ils avaient pris la précaution de réquisitionné deux conseillés municipaux à titre de témoin.

Cette pratique peut usuelle et usité chez nous ressemble à s’y méprendre à ce qui se faisait durant la sinistre période pétainiste de Vichy ou chaque citoyen était devenu un potentiel coupable d’une quelconque opposition souvent chimérique à l’ordre établi.

Alors que cela soit bien clair, aujourd’hui on reproche à Christophe Giannesini ses sympathies publiquement exprimées à l’ensemble du mouvement national. Et ce n’est surement pas par la farfelue prétendue détention d’un quelconque désherbant que l’on peut justifier la déportation d’une personne, a moins que cela ne constitue un nouveau délit, ce qui devrait alors contraindre le ministère de l’intérieur a affréter toutes les compagnies aériennes pour transférer à Paris tous les agriculteurs de corses dont Christophe est affilié à la profession ou tous les jardiniers amateurs de l’île ainsi que les grossistes en matériel agricole.

Avec cette véritable inquisition et cette nouvelle chasse aux sorcières, on veut faire de ce militant un bouc émissaire, et porter atteinte à la liberté d’expression de la solidarité politique publiquement exprimé aux patriotes corses qui luttent pour l’émancipation de notre peuple .

Ce qui nous amène ici unanimement et solennellement à dire que nous sommes tous fier d’être des Christophe Giannesini.

Le car exige donc au vu de la nullité des éléments retenus contre lui sa libération immédiate.

Tout le monde en parle :

L'interpellation samedi d'un indépendantiste corse soupçonné d'avoir fait déposer une plaque mortuaire signée "FLNC" sur une tombe, et la saisie de cette plaque par la justice antiterroriste, constituent une "profanation de sépulture", ont jugé mercredi des mouvements nationalistes.


"Le fait que le procureur de cette juridiction d'exception française ait fait demander à la famille d'enlever la plaque de la tombe puis envoyé des gendarmes la saisir illégalement dans leur propriété, est une profanation sans précédent, c'est la première fois que l'on fait enlever des plaques mortuaires en souvenir des militants en Corse", a déclaré à la presse à Ajaccio Jean-Marie Poli, porte-parole du Comité Antirépression (CAR), une association indépendantiste de "défense des prisonniers politiques corses".


"En français, cela s'appelle une profanation de sépulture", a renchéri Paul Quastana, ancien conseiller territorial qui fut l'un des deux négociateurs indépendantistes des accords de Matignon sous le gouvernement Jospin, devant une cinquantaine de sympathisants et membres de la famille de l'homme interpellé.
"Corsica Nazione Indipendente va déposer une nouvelle plaque sur la tombe", a affirmé Pierre Paoli, militant de ce mouvement, premier parti indépendantiste de l'île.