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CONVOCATION DE DEUX RESPONSABLES DE LA GHJUVENTÙ INDIPENDENTISTA A LA GENDARMERIE DE CORTI

En arrivant devant la gendarmerie de "Corté" (à ce moment précis, c'était "corté"), tout était en place pour ce demander si cette partie de corse était toujours aux corses... Le décors surréaliste "d'interdiction", de couleur
de la république coloniale, de rappel des forces en présence (allant jusqu'à taggué les poubelles, histoire de les retrouver si quelqu'un avait l'idée saugrenue de les voler) donnait plus l'impression que cette parcelle se comportait plus comme un "avant poste" dans des territoires occupés qu'une ambassade de France en Corse (doux rêves)... Mais bien vite, tout allaient reprendre sa place et la TESTA MORA pris possession du lieu .

 

Plus sérieusement, les responsables de la Ghjuventù Indipendentista, Michel Giraschi et Noelle Medurio, ont été convoqué suite à l'occupation des locaux de l'EDF à corti, le mardi 8 mars 2005. Une occupation symbolique et pacifique, qui s'est déroulé sans aucun problème ou incident. Occupation symbolique qui trouvait sa place légitime en réponse aux coupures de courant qu'imposait EDF et sa direction Nationale au peuple corse. Indépendamment de cette occupation pacifique, dans la nuit, la gendarmerie de Corti (Corti, c'est en corse, au cas où) a été mitraillé et des locaux de l'EDF à Aiacciu (en corse aussi) ont été plastiqué. Les sherlock Holmes et Colombo de la gendarmerie (Section de recherche à aspretto, elle aussi visée par une action, une Roquette inerte) ont tout simplement convoqué les responsables de la Ghj. I. à aspretto pour y être entendu. Devant le refus des responsables de la Ghj. I. de Corti de se déplacer sur Aiacciu pour une convocation inutile, c'est la Section de Recherche d'Aspretto qui est monté à Corti le 15 mars.

A peine rentré dans la gendarmerie de Corti, les deux militants ont simplement dit qu'ils ne diraient rien... Aussitôt ressorti, ils ont pu vaquer à d'autres occupations plus importantes.

Si le bon français moyen, celui qui lit le figaro et qui se gave de TF1 avait encore un esprit critique, il se demanderait pourquoi les policiers, les gendarmes, les juges perdent de l'argent, du temps, de l'énergie, en convocation inutile au lieu de chercher les véritables responsables des "attentats". Un article du Figaro titre le mercredi 16 mars : Les enquêtes coûtent trop cher au ministère de la Justice , dans le dossier Corse et de la manière dont sont faites les enquêtes, le bon contribuable ne devrait pas économiser cette année.

En conclusion, si tu es militant nationaliste, que tu fais des actions publiques, que tu dénonces pacifiquement les erreurs d'une politique coloniale en corse, tu seras automatiquement convoqués par la police répressive. Être nationaliste en corse (et je ne dis pas résistant clandestin, mais uniquement citoyen corse de pensée nationaliste) est interdit par la loi (*). Je reprendrais de nouveau les parolles d'une chanson des chjami Aghjalesi :

Lire la conférence de presse de la Ghjuventù indipendentista

"Per ave pensatu corsu, ci sò trovi incarcerati"

 

(*)En Aout 2003 : Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, avait déclaré : "Je fais la différence entre les nationalistes sincères et les autres, ceux qui terrorisent et qui rackettent. Qui dit nationaliste ne dit pas terroriste. Il ne doit pas y avoir de délit d'opinion. On a le droit de militer", a encore dit Nicolas Sarkozy. ajoutant "Mais derrière la cause nationaliste s'abritent parfois des pratiques mafieuses".
 

"Ce qui est dit est dit, reprendre c'est volé"