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NATALE LUCIANI - MILITANTU DI A LOTTA DI LIBERAZIONE NAZIUNALE

Le 7 décembre 2008 (13:00 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)  : Il y a cinq ans disparaissait dans un accident de la route, Natale Luciani. Militant culturel et politique de la première heure, il avait avec Canta u Populu Corsu participé au Riacquistu Culturale, à défendre la Langue Corse son peuple et sa terre. Militant politique engagé au FLNC, Natale Luciani avait été interpellé en avril 1984 pour détention d'explosifs, il avait été condamné à sept ans de prison en mai 1985 lors de son procès par le tribunal de grande instance d'Ajaccio. Il revendique lors de son procès son appartenance au FLNC.

L'année de son arrestation, un commando du FLNC avait tenté de le faire libérer de prison pendant l'opération militaire ou les assassins de Guidu Orsoni avaient été exécuté.

En juillet de la même année (85), il comparaît devant la cour d'assises de Lyon pour l'affaire de la prison d'Ajaccio et est acquitté.

 

Cari Parenti,

"Dignità è fiertà", voilà les propos qu'aimaient à répéter Stefanu Cardi, s'il devait lui arriver quelque chose.

Je suis un prisonnier politique, je suis donc en plein accord avec moi même, je prend donc ce qu'il m'arrive comme une péripétie qui était tout à fait envisageable avec un sang froid imperturbable. Aussi je vous demanderais avant tout de ne pas vous laisser abuser par ce que vous pourrez entendre ou lire à mon sujet, ni sur les propos défaitistes, insultant vis à vis de la Cause que moi même et les autres défendons.

Je compte m'adapter facilement à ma nouvelle condition, nous n'aurez là aucune inquiétude à vous faire

Tanti Basgi à Tutti, è à l'amichi tanti saluti

PROCES DE NATALE LUCIANI : 7 ANS DE PRISON

Ce tribunal est pour moi une tribune, si vous comptez faire à travers moi le procès du FLNC, je ferais moi le procès de votre institution que je ne reconnais pas.

Comme mes camarades incarcérés, je ne suis pas un détenu, mais un prisonnier, je ne me considère pas coupable même si je me dis responsable. Ce sont des nuances auxquelles je tiens.

Je refuse cette appellation de terrorisme qui dans la lutte que mène le Peuple Corse est un artifice de langage usité par les médias.

Nous sommes des gens responsables et réaffirmons avec force que nous souhaitons un règlement progressif du problème corse.

Notre combat est une réponse normale à la violence culturelle, économique sociale et policière qui sévit en Corse. Violence que vous ne pourrez jamais sanctionné vu que l'Etat que vous représenté s'en fait le complice.

Que penser de ces méthodes si démocratiques ?

Moi j'appelle cela du terrorisme.

Enfin ceux qui disent qu'aucune idées ne vaillent qu'on utilise la violence, je répond que le combat pour la pérennité d'un peuple va beaucoup plus loin que ce que le terme étriqué d'idéal ne peut qu'imparfaitement évoquer. Il s'agit de la disparition d'une ethnie, de quelque chose de palpable, de quantifiable, une richesse culturelle de par le monde, bref de quelque chose d'humain et pas simplement une idée abstraite.

C'est pourquoi quand j'entend ce mot terrorisme, je répond résistance.

A ceux qui disent activisme, je répond légitime défense.

Natale Luciani

Quelques années plus tard, en 1988, emprisonné à la centrale de Saint-Maur dans un quartier de haute sécurité en compagnie de Pierre Albertini, ils auront tous les deux un rôle déterminant en évitant qu'une mutinerie des détenus ne dégénère et en protégeant le directeur de la prison.

Il est libéré en 1989 à la faveur de la loi d'amnistie et revient à Ajaccio. Il ne réintègre pas l'Éducation nationale maïs la direction régionale des affaires culturelles où il travaillait encore jusqu'à ces derniers jours.

Les scissions puis les affrontements sanglants entre les différents mouvements nationalistes atterrent ce militant sincère et idéaliste qui s'est toujours tenu écarté des luttes de pouvoir. Le gâchis des années 1990 l'écarte des structures. Il n'en restera pas moins un nationaliste convaincu, exprimant sa solidarité lors des soirées de soutien aux prisonniers notamment. Mais il limitait désormais son action au militantisme culturel et à la transmission de la culture corse aux jeunes générations.

Après sa libération, le chanteur de Canta u Populu Corsu, groupe très engagé en faveur des nationalistes dans les années 80, s'était consacré à une école de chant pour les enfants, qu'il avait fondée.

À son retour en Corse au début des années 90, il crée « a scola di cantu » pour former de jeunes chanteurs et musiciens. Il anime des ateliers de musique et de chant dont sortiront les voix montantes du chant corse de ces dernières années.

Natale Luciani avait à cœur de transmettre aux jeunes corses ces valeurs ancestrales. L'année de sa mort, ces mêmes jeunes corses lui ont rendu hommage le jour de "A Festa di a Nazione".

Pour en savoir plus sur Natale Luciani, je vous conseil d'aller sur le site de Canta u Populu Corsu.

Lire la page consacrée à Natale Luciani sur le site de Canta u  Populu Corsu :

http://www.canta-corsica.com/

http://www.adecec.net/canta/discographie/sintineddi.php

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE

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