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Le Baigorriar Filipe Bidart quitte la prison aujourd’hui après près de 20 ans

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Le 14 février 2007 : Le militant basque Filipe Bidart quitte aujourd’hui la prison de Clairvaux dans laquelle il a passé près de 20 ans. Un comité de réception composé de sa famille et des membres du comité de soutien Filipe Aska devait l’attendre pour l’accompagner jusqu’à Béziers, où un hommage est prévu samedi.

"Au moins 200 personnes ont prévu de faire le trajet Bayonne-Béziers pour cette journée", a assuré Ttotte Etxebeste, porte-parole du comité de soutien. Deux bus ont d’ores et déjà été affrétés pour l’occasion, a-t-il ajouté.

Béziers est le lieu où Filipe Bidart a monté son projet professionnel pour appuyer sa libération conditionnelle. Un emploi d’animateur social en CDI l’attend au centre d’accueil pour demandeurs d’asile que la Cimade possède dans cette ville de l’Hérault.

Filipe Bidart, qui devait sortir "entre 6h et 8h" selon les sources de la prison, n’a pas le droit de revenir tout de suite en Pays Basque, plusieurs départements lui étant interdits dont les Pyrénées-Atlantiques.
 

De Villiers pour la peine de mort

Entre les diverses réactions que la mise en liberté de Filipe Bidart a provoquées, celle du candidat MPF à la présidentielle est l’une des plus virulentes. "Un criminel qui a été condamné à perpétuité doit effectuer sa peine de perpétuité. Cet homme est dangereux (...) à aucun moment il ne doit être libéré", a déclaré Philippe de Villiers en marge d’un déplacement de campagne dans l’Aisne.

"En 1981, lorsque la peine de mort a été abolie, on nous a expliqué qu’elle serait remplacée par la peine de perpétuité. On voit aujourd’hui qu’aucune peine de perpétuité n’est réellement appliquée et qu'on remet en liberté des criminels extrêmement dangereux", a-t-il dit en se prononçant pour le rétablissement de la peine de mort "au sommet de l’échelle des peines".

Source photo : Le journal du Pays Basque, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Le journal du Pays Basque, Unità Naziunale

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