Le
lundi 21 aout 2006 :
Jean-Baptiste
Andreani est soupçonné d'être impliqué dans les attentats contre
l’Hôtel de région d’Ajaccio et la mairie de Calvi, au mois d’août.
Le juge antiterroriste Thierry Fragnoli a mis en examen, lundi à
Paris, Jean-Baptiste Andreani pour «association de malfaiteurs en
relation avec une entreprise terroriste et dégradation de bâtiments
publics par un moyen dangereux, en bande organisée». Un juge des
libertés et de la détention doit se prononcer sur son placement en
détention provisoire, demandé par le parquet. Il avait été
interpellé jeudi à Calvi (Haute-Corse) et transféré vendredi à Paris
dans les locaux de la division nationale antiterroriste.
Andreani est soupçonné d'être l'auteur du mitraillage
le 9 août, de l'hôtel de région d’Ajaccio, qui abrite l’Assemblée de
Corse. Un attentat qui avait été revendiqué par un groupe
nationaliste clandestin jusqu'alors inconnu : «Clandestini Ribelli».
Le texte de revendication, envoyé au quotidien Corse-Matin,
appelait à la «révolte contre nos élus corses et contre l'Etat
français».
La justice reproche également à Andreani l’attentat
contre la mairie de Calvi le 14 août. Calvi est le fief du président
du Conseil exécutif de la Collectivité Territoriale Corse, Ange
Santini (UMP). La façade du bâtiment avait également été couverte de
des tags «nationalistes» écrits en corse, le 25 juillet, que la
justice attribue à Andreani. Pourtant, Andreani n’est pas comme un
militant nationaliste.
Son casier judiciaire et vierge, mais, selon la
police, l’homme a des antécédents psychiatriques. Il a pu être
identifié grâce à sa voiture et son chien, filmés le jour du
mitraillage par les caméras de surveillance de l'Assemblée de Corse.
Les enquêteurs ont saisi à son domicile un pistolet-mitrailleur qui
a pu servir aux deux actions, et qui est en cours d'expertise.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
AFP, presse
internet, Unità Naziunale
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