La Lutte de Libération Nationale, c'est l'occupation constante de tous les terrains qui concernent la Lutte Institutionnelle, la lutte de masse et la lutte armée.
  Accueil La Lutte en Vidéos Archives de la LLN La Lutte en Audio

La Lutte en photos

Contactez Unità Naziunale    
 


Les archives de la LLN en ligne sur corsicainfurmazione.org

Offrez un produit
Generazione76




Empêcher le clic droit
Empêcher la sêlection du texte

 

COMITE DE SOUTIEN A ALAIN FERRANDI ET PHILIPPE FABRI

Samedi 29 avril se tenait à Ajaccio la conférénce de presse du comité de soutien à Alain Ferrandi et Philippe Fabri.

Lire l'article sur Corsica : http://info.club-corsica.com/soc_79_025.html

Source photo : Comité anti répression
Source info :  Internet

 

 
U STATU FRANCESE ASSASSINU !!!
GHJUVAN'BATTISTA ACQUAVIVA, ALANU FERRANDI, MARCEL ISTRIA E TANTI ALTRI

affiche acquaviva2.jpgIl y a des questions que nous devons nous poser devant la longue liste d'exaction de l'Etat colonial contre nos militants. 

Nous pouvons nous poser la question légitime de savoir pourquoi au bout de 19 ans, la police met autant de hargne à enquêter sur la mort du gendarme "Aznar" en pratiquant les prélèvements d'ADN et autant de "lascia corre" sur l'enquête qui concerne la mort de Ghjuvan'Battista Acquaviva. A-t-on procédé à un prélèvement d'ADN sur le COLON ROUSSEL depuis l'assassinat de notre frère de lutte en 1987 ? Y a t il eu une véritable enquête depuis 19 ans ?

De la même manière que l'Etat colonial a organisé la cavale de l'assassin de Ghjambattista, on peut se poser la question de savoir si ce même Etat n'a pas organisé la cavale de celui qui a essayé de tuer Alain Ferrandi l'année dernière. Un des protagonistes de la tentative d'assassinat contre Alanu Ferrandi à bénéficié d'une permission de sortie et depuis il est en cavale. Voilà comment on remercie les "assassins" de militants Corses en France en les laissant partir en permission. Pendant que ceux qui tentent de tuer nos militants se promènent en liberté, les prisonniers politiques corses, eux sont entravés comme des animaux pendant que les médecins opèrent ou pratiquent les soins de premières urgences.

Ce qui est arrivé à Marcel Istria lors d'un parloir est inadmissible, victime d'un problème cardiaque, il a du attendre plus de 4 heure qu'on l'emmène aux urgences de l'hopital qui se trouve à 1/4 d'heure de la prison. Une fois arrivée aux urgences, ses gardiens n'ont pas trouvé mieux que de partir en emportant les clefs de ses menottes. Marcel Istria a du passer plus de 4 jours menottés sans pouvoir se laver ou se changer.

Cette triste affaire n'est pas sans rappeler le cas de notre Fratellu Michel Henry, militant du FLNC, emprisonné pour Sperone en 1994. affiches02.jpgMichel Henry se plaignait d'atroces douleurs dans la bouche, les services pénitenciers n'ont rien trouvé de mieux que de lui donner des dolipranes alors qu'il avait un CANCER. Michel Henry est mort de cette maladie non soignée quelques temps plus tard.

Quand on découvre que l'Etat et ses barbouzes avaient projetés de tuer des militants de la Cause Corse, que ce même Etat met le feu au paillotte, dépose des explosifs pour accuser des nationaux ou fabriquent des faux procès verbaux pour garder plus de 7 ans en préventive des innocents, le mouvement national doit faire l'Unité Nationale et cela rapidement.

LE REGROUPEMENT DES PRISONNIERS POLITIQUES, LE RAPPROCHEMENT ET LA LIBERATION DE NOS PRISONNIERS DOIVENT ÊTRE MIS EN PLACE LE PLUS TOT POSSIBLE !

LAZEZU

 

 
 

Source photo : U Ribombu
Source info :  Internet

 

 

Soutien à Alain Ferrandi

Le comité Lagundu(comité de soutien à Filipe Bidart), la CAR Pays Basque et le comité Askatasuna(soutien à l’ensemble des prisonniers politiques basques) dénoncent avec la plus grande fermeté le linchage prémédité du prisonnier politique Corse Alain Ferrandi qui s’est déroulé ce dimanche 7 Aout à la prison de Clairvaux .

Nous nous interrogeons sur les raisons et l’organisation de cette tentative de meurtre et nous voulons clairement mettre en évidence la responsabilité de l’administration pénitentiaire qui n’a rien fait pour arrêter le tabassage organisé des deux militants Corses et qui , de plus, a tardé à leur venir en aide .

Alain Ferrandi a été transporté d’urgence à l’hôpital de Reims dans un état très grave et Fabri Filippu, blessé moins grièvement, à été mis à l’isolement.

Le collectif des prisonniers politiques Basques de Clairvaux , qui se trouvent dans l’autre bâtiment de la centrale a immédiatement protesté auprès de la direction de l’établissement en dénonçant les circonstances de cette tentative d’homicide et rappellant que leur demande de regroupement avec les prisonniers Corses n’ait pas été accepté jusqu’à ce jour.

Nous apportons notre soutien à nos frères de lutte lâchement attaqués à leurs familles ainsi qu’à l’ensemble du mouvement de lutte de libération de la Corse.

 

 

Témoignage intra muros de la tentative d'attentat contre Alanu FERRANDI

Le dimanche 7 Août au matin Alain Ferrandi et Filippu Fabri ont été victime d’une très violente agression programmée.

Un groupe de 4 individus : Marco D., Louis F., Didier C. menés par un certain B., a organisé un guet-apens à l’encontre des prisonniers politiques Corses. Un des 4 individus est directement venu bousculer Alain qui a immédiatement été agressé par 2 autres individus qui se trouvaient derrière lui et qui l’ont de suite frappé avec des boules de pétanque dans des chaussettes.

Fabri Filippu qui se trouvait un peu plus loin est venu secourir son camarade mais il a vite été mis K.O. par les individus qui l’attendaient avec leurs boules de pétanque. Les malfrats se sont plus particulièrement acharnés sur Alain Ferrandi, couché au sol, qui essayait de se protéger la tête.

Même si le tabassage n’a pas duré bien longtemps, les gardiens ne sont pas intervenus pour l’arrêter, et lorsque les deux corps inanimés gisaient au sol dans une flaque de sang, ce sont d’autres détenus qui ont traîné les corps vers la porte et c’est à ce moment que les gardiens sont venus les secourir.
 

Témoignage intra muros de Clairveaux

Source photo : Comité anti répression
Source info :  Internet

 

 

Conférence de presse du C.A.R /  A RISCOSSA PAISANA du 12 août 2005

Dimanche 7 août, les limites de l’intolérable ont été franchies dans une prison française. A la Centrale de Clairvaux, deux patriotes corses ont été lâchement agressés par des détenus. Philippe Fabbri a eu des côtes fêlées, la cage thoracique enfoncée, et se trouve aujourd’hui confiné à l’isolement. Le sort d’Alain Ferrandi est malheureusement plus préoccupant. Alors qu’il se rendait à une activité, quatre détenus l’ont sauvagement attaqué, utilisant des boules de pétanques, et se sont acharnés sur lui. C’est une véritable tentative d’assassinat. Rendus forts par l’effet de meute, ces chiens enragés l’ont laissé pratiquement pour mort. Transféré en urgence dans un hôpital de Troyes, il n’a pas pu être opéré sur place car seul un spécialiste de la neurologie pouvait effectuer cette opération. Alain Ferrandi a donc été transféré en urgence dans un autre hôpital, à Reims, pour être opéré d’un hématome à la tête. Le lendemain matin, la famille Ferrandi n’avait toujours pas de nouvelles de cette opération et ne savait même pas si Alain était toujours en vie… Cette attitude inhumaine des responsables de l’administration pénitentiaire est révoltante.

Lire la suite (...)

Source photo : Unità Naziunale
Source info :  Comité anti répression / Riscossa Paisana


Archive photo Unità Naziunale : Conférence de presse A Riscossa Paisana  / Comité Anti Répression

 

 
Plus de 200 personnes au rassemblement de soutien à Alain Ferrandi

Source photo : Unità Naziunale
Source info :  Internet

 
 

ALANU FERRANDI, MILITANT POLITIQUE CORSE, agressé prison

Unità Naziunale manda u so sustegnu a alanu ferrandi e a so famiglia
 

Source photo : Comité anti répression
Source info :  Internet

 

 
APRES ALAIN FERRANDI, MARTIN OTTAVIANI ET JOSEPH ANTOINE VERSINI QUITTENT LA LISTE DES PRISONNIERS POLITIQUES

Source photo : Comité anti répression
Source info :  Internet

 
 
La lettre D'alain ferrandi

« Observateur attentif depuis mon incarcération en Mai 1999, j’ai longtemps espéré que l’ensemble des forces nationalistes prenne conscience de ses errements passés, de ses carences structurelles, de ses multiples contradictions qui, incontestablement, n’ont cessé de brouiller notre message.

 

Pour impulser une dynamique nouvelle et travailler, bien au-delà de l’union, à la reconstruction du mouvement national, il était indispensable de faire preuve de courage politique en procédant à une analyse critique et sans tabous de la situation interne au mouvement.

 

Devant la perte de confiance, l’aversion évidente de notre jeunesse à l’égard des structures existantes, il aurait été souhaitable de donner des signes forts de notre volonté de changement. Or, on a surtout veillé à préserver la représentativité des appareils dans le cadre d’une démarche électoraliste. Dans ces conditions, l’union ne pouvait, à elle seule, être un gage de réussite. Eviter le piège de la coalition de circonstance et encourager le renouvellement des pratiques et des hommes, tel aurait du être le sens d’une démarche à entreprendre pour susciter l’adhésion du plus grand nombre.

 

Je fais aujourd’hui le difficile constat que les considérations politiciennes et personnelles ont pris le pas sur l’essentiel ? J’ai également le sentiment que la « thématique » du rapprochement des prisonniers reste le fond de commerce d’une union fragile au discours stéréotypé.

 

Il faut dire la vérité aux familles et cesser de les bercer d’illusions ; notre retour à Borgu ou à Aiacciu, dans l’éventualité de la construction d’un centre de détention, est plus qu’hypothétique voire impensable pour la plupart d’entre nous, notamment ceux condamnés a de lourdes peines. 

 

C’est donc pour toutes ces raisons (et bien d’autres encore que je m’interdis d’évoquer ici) que j’ai décidé, sans aucune acrimonie envers les animateurs du CAR, de quitter la liste des prisonniers politiques corses.

 

Fort de ma probité, du soutien indéfectible de ma famille et de mes amis, je reste convaincu qu’une autre alternative est possible pour redonner du sens à notre combat. Il appartient à chacun de réfléchir en conscience. »

Source photo : Comité anti répression
Source info :  Internet