Le
12 juin 2007 : (Corse - Répression) C'est au cours d'une
conférence commune de presse sur Bastia que Corsica Nazione
Indipendente et A Ghjuventù Indipendentista ont rappelé
l'acharnement répressif à l'encontre de Micheli Giraschi.
Micheli a été condamné le 23
mai dernier, pour des faits relatifs à la manifestation de soutien à
Jean Guy Talamoni en 2004.
Pour Micheli Giraschi, la
justice répressive lui impose
18 mois d'interdiction de droits civiques, 120 jours
de prison ou 40 euros d'amende pour 120 jours donc le choix entre 4
mois de prison ou payer 4800 euros.
La Répression Coloniale n'aura pas gain de cause
contre les militants du mouvement national. Une soirée de soutien
est organisée samedi prochain, le 16 juin dès 21h, à L'acciaro plage
à Purti Vechju. Soyez nombreux à vous y rendre pour affirmer votre
soutien indéfectible à Micheli Giraschi et au delà à tous les
résistants corses.
Lire le texte de la
conférence de presse commune Corsica Nazione Indipendente / A
Ghjuventù Indipendentista
Outre
l'aspect vicié et limité du corps électoral en vigueur, le Parti
Français en Corse peut également compter sur les éliminations
programmées -via la privation de droits civiques- par l'institution
judiciaire de militants nationalistes publics visés pour la
circonstance.
Le cas
Micheli GIRASCHI est significatif à cet égard:
Micheli
GIRASCHI est un militant public connu. Il est membre et élu du
syndicat étudiant "GHJUVENTÙ INDIPENDENTISTA" à l'università di
Corti. Il est également par son engagement politique adhérent et
membre de l'exécutif de "CORSICA NAZIONI INDIPENDENTI. Il a
également été, consécutivement à ce même engagement, conducteur de
la liste "Corsica Nazioni Unità" aux dernières municipales de la
cité du sel en 2000.
Récemment, il s'était investi au sein de la démarche "Unioni
Naziunali pà' una soluzioni pulitica è dritti naziunali" dans le
cadre des élections législatives 2007, appuyant la candidature de
Ghjuvan Cristofanu ANGELINI et Antonu MONDOLONI.
Que
lui reproche-t-on?
Il
participe -au même titre que des milliers d'autres Corses- à une
manifestation de protestation et de soutien en 2004, au moment où le
président du groupe "UNIONI NAZIUNALI" à la Collectivité
Territoriale de Corse, Ghjuvan Guidu TALAMONI était interpellé, mis
en garde à vue puis transféré à Paris, au même titre que d'autres
responsables et adhérents de "CORSICA NAZIONI INDIPENDENTI" et du
journal "U Ribombu".
Suite à
des incidents survenus lors de cette manifestation -auxquels sa
participation n'est pas avérée- Micheli GIRASCHI a été auditionné
consécutivement au commissariat de Bastia, puis quelques mios après
par un juge d'instruction.
En
février 2007 il est condamné à 4 mois avec sursis, 18 mois de
privation de droits civiques et 600 euros d'amende.
Le 23
mai, la peine définitive est prononcée sous les termes suivants: 18
mois de privation de droits civiques assortis de 4800 euros
d'amende.
Cette
peine lui est injustement infligée, alors qu'aucune preuve
matérielle ne vient étayer sa supposée participation. L'avocat
général n'hésite pas à évoquer les doutes quant à la certitude de
cette participation. Il est pourtant INJUSTEMENT CONDAMNE non pour
sa participation mais pour l'organisation de sa défense: IL A REFUSE
DE S'EXPLIQUER EU EGARD A SON ENGAGEMENT POLITIQUE SUR DES FAITS
AUXQUELS IL EST TOTALEMENT ETRANGER!!!
Cette
condamnation se traduit très vite en persécution. Non content de
l'avoir exclu de la possibilité de participer aux prochaines
élections municipales de Porti Vecchju, l'institution judiciaire,
dans sa hargne, précipite ses prérogatives interdisant à Micheli
GIRASCHI, dès le 9 juin, de participer aux élections législatives de
se circonscription en tant qu'assesseur, et donc naturellement de
voter pour la démarche politique dont il est adhérent...
Qui
plus est, la sommation affecte également en terme de temps le
montant de son amende, à régler sous quinze jours sinon à défaut,
d'être incarcéré et sans possibilité d'étalement du paiement de
cette amende...
Cela
s'appelle UN ACHARNEMENT POLITICO JUDICIAIRE qui est par nature et
par portée autoritaire, arbitraire et anti-démocratique.
Une
soirée de soutien est organisée sous le thème "Pà' ch'iddu ùn
andessi micca in prighjò" le samedi 16 juin, à partir à la plage d'Acciaghju,
à Porti Vecchju - Palumbaghja.
Cet
acharnement est révélé à l'opinion publique pour qu'elle comprenne
comment ici en Corse -une fois encore- l'institution judiciaire
accompagne l'autorité politique en place, dans sa volonté de
neutraliser -par tous les moyens- le Mouvement Patriotique et
particulièrement le Mouvement de Libération Nationale.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
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