Le
15 novembre 2006 :
Le 15 novembre 1987, Jean-Baptiste Acquaviva était assassiné aux
abords d'un des bunkers du colonialisme implanté à U QUERCIOLU à
quelques kilomètres au sud de Bastia.
Nous réitérons notre
hommage à notre frère Ghjuvan'Battista Acquaviva et confirmons notre précédente
déclaration : notre militant a été froidement abattu alors qu'il assurait le
repli du commando qui avait dû renoncer à l'opération initialement projetée.
Les faits sont les suivants :
Ralentis dans leur progression par les
dispositifs de protection installés autour de la ferme du colon Roussel (boites de
conserves suspendues à des fils, chiens de garde...) et par de nombreux incidents
techniques qui avaient contrarié le bon déroulement de l'opération, nos militants ayant
constaté que la villa avait été soudain éclairée puis, après quelques minutes,
totalement plongée dans l'obscurité, ont décidé de renoncer à l'action qui aurait dû
autrement se dérouler sans violences physiques. Nous tenons à préciser que sur ce type
de commando JAMAIS un militant seul n'investit un objectif. Les militants agissent
groupés.
Pendant que le véhicule du commando quittait
les lieux, Ghjuva'Battista, qui disposait d'un véhicule personnel - La voiture retrouvée
à quelques dizaines de mètres - a quitté le dernier les alentours de la ferme. Le colon
Roussel qui avait curieusement coupé les lumières a ABATTU Délibérément notre
militant à l'extérieur de la maison alors qu'il se retirait et qu'il n'était plus un
danger pour personne. Un membre du commando qui avait entendu deux coups de feu est revenu
sur les lieux pour savoir ce qu'il était advenu de Ghjuvan'Battista. Après de vaines
recherches dans l'obscurité la plus totale, pensant que Ghjuvan'Battista avait rejoint
son véhicule, le militant s'est retiré.
C'est seulement après avoir perpétré cet
assassinat de sang froid que le colon Roussel a avisé la gendarmerie de Viscuvatu. Il
avait fait le choix de tuer alors qu'il ne courait plus aucun risque et que la pseudo
agression qu'il aurait subie n'est qu'une manipulation pour camoufler le crime.
Il a bénéficié dans ce montage de l'aide de
la gendarmerie qui a confirmé sa déclaration d'une prétendue lutte qui se serait
déroulée à l'intérieur de la maison. En interdisant notamment l'accès des lieux à la
presse, les autorités se sont d'ailleurs efforcées de limiter l'impact de ce drame en
dissimulant sciemment l'identité de notre militant pendant de longues heures, faisant
même pression sur le médecin légiste pour faire dire que le meurtre avait eu lieu à
bout touchant et non à bout portant.
En corse tuer un nationaliste n'est pas un crime
pour la justice française mais un droit"
A TE GHJUVA'BATTI...
F.L.N.C
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