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PROCES CASTELA ANDRIUZZI 1er
Février 2006
ILS ONT ETE ACQUITTES :)
Mais le parquet fait appel
!!!
LIBERATION LE 22 MARS 2006
VOIR LES PETITIONS ET
COMITES DE SOUTIEN :
Retrouvez toutes les pétitions de soutien aux prisonniers politiques corses :
JEAN
CASTELA ET VINCENT ANDRIUZZI IN TERRA CORSA
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ENFIN LIBRES
: ANDRIUZZI ET CASTELA
VERSU 11 ORE DI SERA IN PURETTA VINITE NUMAROSI
La
cour d'appel de Paris a ordonné la remise en liberté des
nationalistes corses, Jean Castela et Vincent Andriuzzi, acquittés
en appel dans le dossier de l'assassinat du préfet de Corse, Claude
Erignac. Les deux hommes devaient sortir de la prison de Fresnes
(Val-de-Marne) dans la soirée.
Appel à se rendre à
l'aéroport de Bastia Puretta ce soir :
Vendredi,
Jean Castela et Vincent Andriuzzi sont passés devant la chambre de
l'instruction pour leur demande de mise en liberté.
Le parquet de Paris n'a pas demandé
leur maintient en détention et accepte leur libération. La cour a
mis sa réponse en délibérée à mardi après midi. Selon toute
vraisemblance, elle devrait prononcer une remise en liberté pour les
deux enseignants.
Si cela se confirmait, ils
sortiraient immédiatement de prison et prendraient le premier avion
pour rentrer enfin en Corse après 7 années de détention préventive
et un acquittement dans les principales affaires qu'on leur
reprochait.
Dans ces conditions, leur arrivée
serait programmée pour mardi soir, 23 heures à l'aéroport de Poretta
à Bastia. Toutes les personnes qui ont participé à leur défense afin
qu'ils aient droit à un procès équitable, puis afin qu'ils
retrouvent la liberté sont cordialement invitées à venir fêter leur
retour en se rassemblant mardi soir à l'aéroport, avec des drapeaux
corses.
Il est temps de fêter leur retour et
de leur réserver l'accueil qu'ils méritent. Alors, rendez-vous pour
tous les Corses épris de justice et de liberté, mardi à 23 heures à
l'aéroport de Bastia.
Source
photo : U RIBOMBU
Source info : Marzulinu |
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PROCES ANDRIUZZI CASTELA : LE REPORTAGE PHOTO
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CONFERENCE DE PRESSE DU CAR ESPACE CYRNEA
PRESENTATION DU DOSSIER DE DEFENSE POUR ANDRIUZZI ET CASTELA
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U RIBOMBU EST EN KIOSQUE
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VINCENT ANDRIUZZI ET JEAN CASTELA : DECISION LE 21
MARS
Le
parquet général ne s'oppose pas à la remise en liberté de Castela et
Andriuzzi
Le ministère public ne s'oppose pas à la demande de
remise en liberté de Jean Castela et Vincent Andriuzzi examinée
vendredi par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de
Paris. La décision a été mise en délibéré au 21 mars. |
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ANDRIUZZI CASTELA : MISE EN LIBERTE EXAMINEE LE 17 MARS
Les
demandes de mise en liberté des militants nationalistes corses
Vincent Andriuzzi et Jean Castela, acquittés le 22 février pour
l'assassinat du préfet Erignac mais sous le coup d'un pourvoi en
cassation du parquet, seront examinées le 17 mars. Les avocats ont
demandé la publicité des débats, c'est-à-dire que l'audience soit
publique, ce dont décidera la chambre de l'instruction à l'ouverture
des débats.
Le mouvement nationale s'était
mobilisé le 4 mars pour réclamer la libération des deux militants
corses, en rassemblement un peu plus de 4000 personnes. Une
manifestation organisée en moins d'une semaine, et relayé par tous
les mouvements nationalistes corses s'est déroulé dans le calme.
Libertà per Andriuzzi è Castela !
source photo : Unità Naziunale |
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MANIFESTAZIONE : LIBERTÀ PER ANDRIUZZI E CASTELA
A
l'appel d'une quarantaine de partis politiques, d'associations, de
syndicats et de groupes culturels plus de 4000 personnes se sont
mobilisées samedi 4 mars pour réclamer la libération de Vincent
Andriuzzi et de Jean Castela. les manifestants se sont rendus
à la préfecture en scandant "Libertà", réclamant même la dissolution
de la XIVème Section. Après le discours du CAR, les manifestants se
sont dispersés dans le calme.
source photo Unità Naziunale |
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C.A.R : APPEL A MOBILISATION POUR JEAN ET VINCENT
LIBERTÀ
PER ANDRIUZZI È CASTELA
Le Comité Anti
Répression a tenu une conférence de presse mardi 28 février pour
annoncer une mobilisation populaire en soutien à Jean et Vincent. Ce
matin, jeudi 2 mars 2006, le C.A.R lors d'une conférence de presse
ou se trouvait des représentants du mouvement national, a de nouveau
appeler à manifester samedi à 17 heures à Bastia. Cet appel est
relayé par une quarantaine de mouvements, associations, syndicats et
de groupes culturels pour apporter un soutien à Jean et Vincent en
demander la libération pure et simple de ces deux militants. Voici
le contenu de la conférence de presse :
Alors que Vincent Andriuzzi et Jean Castela ont déjà
effectué plus de 7 ans de détention préventive, alors que Monsieur
Getti, président de la cour d'assises spéciale en appel, a mené le
débat contradictoire dans les règles, Jean et Vincent sont
aujourd'hui, une fois de plus, victimes d'un acharnement Judiciaire
du gouvernement français.
Avec un pourvoi en cassation introduit par le Parquet
de Paris, une fois encore, pour les Corses, l'exception devient la
règle. Nous rappelons qu'un pourvoi en cassation ne peut se fonder
que sur la forme, donc sur un problème d'application des règles
juridiques lors du procès en appel. Lors des débats, il est
clairement ressorti - et la presse française et internationale s'en
est fait largement l'écho - que s'il y a une entorse à la règle,
c'est du coté de la DNAT qu'il faut chercher. D'ailleurs, les deux
procureurs présents n'ont pas déposé de conclusions pendant les
débats.
Nous rappelons également que les attentats du FLNC de
1994 étaient prescrits quand la XIVème section anti-terroriste a
ouvert à nouveau le dossier en décembre 1998. Les avocats de Jean et
Vincent ont d'ailleurs porté le dossier devant la court européenne.
Cela n'a pas empêché la cour d'assises spéciale de condamner Jean et
Vincent pour ces faits prescrits, au prétexte que tous les attentats
du FLNC, depuis l'origine, poursuivent tous les même but : la
libération nationale. Cela implique que dorénavant il n'y a plus
aucune prescription possible, tous les attentats étant considérés
comme connexes.
Samedi, ce n'est pas dans les rues de Bastia que nous
aurions dû être, mais avec Jean et Vincent, en train de fêter leur
libération. C'était sans compter sur la volonté du gouvernement de
les maintenir en prison coûte que coûte. En effet, le pourvoi en
cassation est suspensif. Cela signifie que Jean et Vincent, même
acquittés dans l'affaire Erignac, retrouvent encore leur statut de
prévenus, c'est-à-dire qu'ils restent en maison d'arrêt, dans les
conditions d'incarcération que l'on sait.
La cour de cassation à un délai de 3 à 4 mois pour se
prononcer sur la recevabilité du pourvoi. S'il est jugé irrecevable,
Jean et Vincent seront libérés après de délai. S'il est jugé
recevable, c'est un nouveau procès qui aura lieu, sur les faits de
1994, à une date que bien entendu nous ne connaissons pas, dans un
délai qui peut être de plusieurs années.
Les problèmes que connaît la Corse aujourd'hui ne
peuvent pas et ne doivent pas être traités par le gouvernement comme
un problème de terrorisme international. Nous en avons plus qu'assez
des enquêtes truquées de la DNAT et des montages intellectuels
de la section anti-terroriste du Parquet de Paris. nous demandons
leur dissolution immédiate et une solution politique pour la Corse.
Les mouvements politiques, syndicats, associations et
groupes culturels suivants appellent l'ensemble des personnes qui
pensent qu'en Corse comme ailleurs, la paix passe par la justice et
la dignité, à venir manifester à Bastia, Samedi 4 Mars, à 17heures
au Palais de justice, sur un seul mot d'ordre
Libertà per Andriuzzi
è Castela
PARTIS POLITIQUES
Chjama Naziunale
Corsica Nazione Indipendente
Fronte Pupulare
Partitu di a Chjama
Partitu per a Nazione Corsa (PNC)
U RINNOVU
I VERDI CORSI
SYNDICATS, ASSOCIATIONS
Andature Corsa per i Diritti Umani
Associu di i Parenti Corsi (APC)
Collectif des avocats pour la défense des prisonniers politiques
FDSEA
Ghjuventù Indipendentista
Ghjuventù Paolina
L'Artisgiani
A Riscossa Paisana
Sindicatu di i Travagliadori Corsi
Femu Aiacciu
Rinnascita
GROUPES CULTURELS
A Filetta
Alte Voce
Barbara Furtuna
Canta u Populu Corsu
Cinqui Sò
Diana di l'Alba
I Campagnoli
I Chjami Aghjalesi
I Mantini
I Muvrini
I Surghjenti
L'Abbrivu
L'Albinu
L'Arcusgi
L'Eredi
Petra Mente
Voce Ventu
I Vagabondi
Cumitatu
contr’à A Ripressione
Les noms des partis politiques, associations,
syndicats et groupes culturels seront rajoutés au fur et à mesure
des appels.
vous pouvez prendre contact via émail avec le Comité
Anti Répression :
carcorsica@wanadoo.fr
Source photo : Unità Naziunale
Source information : C.A.R |
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LIBERTÀ PER ANDRIUZZI E CASTELA
A
l'appel du CAR, et du mouvement national, une manifestation aura
lieu Samedi 4 Mars à partir de 17H à Bastia au Palais de Justice,
pour réclamer la libération de Jean Castela et Vincent Andriuzzi.
TUTTI IN BASTIA !
Les mouvements
politiques, syndicats, associations et groupes culturels suivants
appellent l'ensemble des personnes qui pensent qu'en Corse comme
ailleurs, la paix passe par la justice et la dignité, à venir
manifester à Bastia, Samedi 4 Mars, à 17heures au Palais de justice,
sur un seul mot d'ordre
Libertà per Andriuzzi è Castela
PARTIS POLITIQUES
Chjama Naziunale
Corsica Nazione Indipendente
Fronte Pupulare
Partitu di a Chjama
Partitu per a Nazione Corsa (PNC)
U RINNOVU
I VERDI CORSI
SYNDICATS, ASSOCIATIONS
Andature Corsa per i Diritti Umani
Associu di i Parenti Corsi (APC)
Collectif des avocats pour la défense des prisonniers politiques
FDSEA
Ghjuventù Indipendentista
Ghjuventù Paolina
L'Artisgiani
A Riscossa Paisana
Sindicatu di i Travagliadori Corsi
Femu Aiacciu
Rinnascita
GROUPES CULTURELS
A Filetta
Alte Voce
Barbara Furtuna
Canta u Populu Corsu
Cinqui Sò
Diana di l'Alba
I Campagnoli
I Chjami Aghjalesi
I Mantini
I Muvrini
I Surghjenti
L'Abbrivu
L'Albinu
L'Arcusgi
L'Eredi
Petra Mente
Voce Ventu
I Vagabondi
SITES INTERNET
Unità Naziunale : portail de la
Lutte de Libération Nationale
Sulidarità : le site des pétitions en ligne
Sulidarità Corsa : site de soutien aux prisonniers politiques
Corses localisé à Paris
Libertà : site de soutien aux prisonniers politiques Corses
A Nazione : Cyber journal Indépendantiste Corse
Ajoutez votre site :
mailing-list@unita-naziunale.org
Les noms des partis politiques,
associations, syndicats et groupes culturels seront rajoutés au fur
et à mesure des appels.
vous pouvez prendre contact via émail
avec le Comité Anti Répression :
carcorsica@wanadoo.fr
Source photo :
Comité Anti Répression Corse
http://www.carcorsica.com/
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EMGANN : DE JEAN CASTELA A KRISTIAN GEORGEAULT
De
Jean Castela à Kristian Georgeault
EMGANN - Mouvement de la gauche indépendantiste bretonne - salut les
2 militants nationalistes corses qui viennent d'être jugés à Paris.
Innocents, ils passèrent quand même 7 ans en prison et furent
condamnés une première fois à 30 ans de prison en raison de leur
résumé rôle à la tête du commando "Erignac". Souvenons-nous que
beaucoup de gens de tous milieux furent arrêtés à ce moment-là, et
maintenant après la piste des agriculteurs c'est la piste des
enseignants qui vole en éclat, preuve flagrante des manipulations
dont les services anti-terroristes nous ont habitués.
De part l'adjonction d'autres faits Jean Castela et Vincent
Andriuzzi sont condamnés à 10 et 8 ans, ils devraient donc rejoindre
les leurs dans quelques mois. Bientôt sera jugé Yvan Colonna, autre
sacrifié de la "justice" française, et son innocence plusieurs fois
proclamée devra être reconnue. En Bretagne nous voulons voir le
retour de Kristian Georgeault parmi les siens. Il fut condamné à 11
ans de prison pour participation aux actions de l'Armée
Révolutionnaire Bretonne. Souvenons-nous qu'il
fut, lui et ses camarades, accusé à tort d'être en lien avec
l'attentat de Quévert. Il devrait selon la loi bénéficier d'une mise
en libération conditionnelle.
Justice pour nos peuples !
Liberté pour les prisonniers !
EMGANN - relations internationales
(Ce communiqué a été écrit avant l'appel du Parquet.
Nous sommes solidaires de tous ceux qui auront à souffrir de cet
appel injuste).
Emgann
Source photo :
Comité Anti Répression Corse
http://www.carcorsica.com/
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PROCES ERIGNAC :
COMMUNIQUE LDH/FIDH
Paris,
le 27 février 2006
Procès
Erignac / Acquittements
Nouvelle remise en cause du dispositif
antiterroriste français
Paris, le 27/02/06
- Le procès de Vincent Andriuzzi et de Jean Castella qui
vient de s'achever devant la Cour d'assises de Paris s'est
con! clu par le constat de l'innocence des deux accusés en
ce qui concerne leur implication dans l'assassinat du préfet
Erignac. Le Procureur général de Paris a, événement d'une
rareté extrême, formé contre cet arrêt un pourvoi en
cassation, sans dire en quoi il estimait que la Cour
d'assises spécialement composée de magistrats aurait violé
la loi. Ainsi, ce pourvoi prolonge au-delà de toute raison,
une détention provisoire qui dure déjà depuis sept ans et
demi, empêchant ceux - qui ont été condamnés pour d'autres
faits - de retrouver la liberté en bénéficiant des remises
de peine auxquelles ils ont droit.
Ce procès a révélé
publiquement les méthodes douteuses de la police
antiterroriste mise par ailleurs en cause dans d'autres
affaires : suspicions de mauvais traitements pendant des
gardes à vue, hypothèses de manipulations dans certains
dossiers au point que le ministre de l'Intérieur a diligenté
une enquête de l'Inspection générale de la police
nationale.
Les questions posées
aujourd'hui sur le fonctionnement de la police et de la
justice antiterroriste recoupent les constats déjà établis
par la Ligue des droits de l'Homme (LDH), par son comité
régional de Corse et par la Fédération internationale des
Ligues des droits de l'Homme ( FIDH)
: justice spectacle, atteintes aux droits de la défense,
détentions provisoires abusives et d'une longueur excessive,
sans parler des atteintes caractérisées à la présomption
d'innocence ; deux ministres de l'Intérieur ayant, par
exemple, affirmé publiquement la culpabilité d'Yvan Colonna
avant que celui-ci ne soit jugé.
Ces questions méritent plus
qu'une enquête interne à la police, et donc secrète. C'est
l'Etat de droit qui est atteint lorsque les procédures
spéciales prévues par la loi permettent de tels
comportements contraires aux droits de l'Homme.
Afin d'éclairer les
citoyens et d'envisager les con! ditions d'une réforme
nécessaire de la loi, dans le sens d’un retour à la justice
ordinaire, la LDH et la FIDH demandent la création d'une
commission d'enquête parlementaire sur le dispositif
législatif antiterroriste.
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CONFERENCE DE PRESSE DU C.A.R
CASTELA ANDRIUZZI : LE PARQUET FAIT APPEL
Suite
à la décision du parquet de faire appel du verdict d'acquittement de
Jean et Vincent, le Comité Anti Répression Corse a tenu une
conférence de presse à Bastia, samedi 25 février. Voici le texte
dans son intégralité :
Mercredi dernier, se terminait le procès Castela Andriuzzi. La Corse
entière s’était mobilisée pour demander un procès équitable. Le CAR
tient à remercier tous ceux qui ont su faire entendre leur voix et
qui ont permis à Jean et Vincent d’être jugés convenablement. A
l’issue de trois semaines de procès, au cours duquel le président a
instruit le dossier à charges et à décharges, Jean Castela et
Vincent Andriuzzi étaient acquittés pour les principales affaires et
condamnés à 10 et 8 ans pour les autres, peines couvertes par la
détention préventive qu’ils ont effectuée.
Alors
qu’ils s’apprêtaient à retrouver la liberté, nous apprenons avec
stupeur que le parquet de Paris vient de se pourvoir en cassation
contre ce jugement. Cet acharnement contre
Jean et Vincent n’a plus aucune limite, même pas celle du ridicule.
Afin
d’appréhender au mieux la situation, il convient de rappeler une
partie de la loi. L’article 572 du code de procédure pénale précise
que « Les arrêts d'acquittement prononcés par la cour d'assises
ne peuvent faire l'objet d'un pourvoi que dans le seul intérêt de la
loi, et sans préjudicier à la partie acquittée. » Cela veut dire
que dans l’affaire Erignac et dans les attentats de Strasbourg,
Vichy et Petrusella pour lesquels Jean Castela et Vincent Andriuzzi
ont été acquittés, cet acquittement ne peut pas être remis en cause.
Le pourvoi en cassation du parquet de Paris ne porte donc que sur
les attentats (prescrits) du FLNC en 1994 pour lesquels Jean et
Vincent ont été condamnés.
Nous
rappelons que le pourvoi en cassation ne concerne pas le fond du
dossier ni la peine prononcée mais uniquement la forme, c'est-à-dire
que la cour de cassation aura à juger si la loi a bien été
respectée, et au cas où cela ne serait pas le cas, elle a pouvoir
pour casser le jugement concernant les attentats de 1994. Si la cour
venait à casser ce jugement, un nouveau procès se tiendrait au cours
duquel Jean Castela et Vincent Andriuzzi seraient jugés de nouveau,
mais uniquement pour les faits de 1994.
Cette réaction haineuse du parquet de Paris est une insulte faite à
la Corse.
Si le
parquet tenait à faire respecter la loi à la lettre, les attentats
de Mende et de Paris de 1994 n’auraient jamais dû être jugés car ils
étaient tous les deux couverts par la prescription au moment où un
acte de procédure est intervenu, en l’occurrence la mise en examen
de Jean Castela.
Ce
pourvoi en cassation est un véritable appel à la révolte, mais le
CAR lance un appel au calme aux Corses, afin de ne pas tomber dans
les provocations grossières de l’Etat français.
Le
parquet vient de perdre tout honneur en se pourvoyant en cassation
dans cette affaire. Jean Castela et Vincent Andriuzzi ont fait des
années de détention préventive pour l’assassinat du Préfet Erignac
et pour les attentats de Strasbourg, Vichy et Petrusella. Leurs noms
ont été livrés en pâture à la presse. On en a fait des « bêtes à
sang froid » et des « commanditaires d’assassinat de préfet ». Après
un procès équitable, ils ont été acquittés, sans que cela ne puisse
souffrir le moindre doute. La presse nationale et internationale
unanime attendait un acquittement à l’issue du procès et l’a salué
comme tel. Les méthodes de la DNAT ont été mises au jour et la
France médusée a découvert que sa police dite antiterroriste ne
respectait aucune de ses lois, n’hésitant pas à aller déposer des
explosifs chez les gens, à en torturer d’autres en garde-à-vue, à
faire de faux procès-verbaux ou encore à détourner des procédures
pour régler des affaires personnelles. Ce
n’est plus la police antiterroriste mais la police terroriste !
Malgré ce flot d’injustices à l’encontre de Jean Castela et de
Vincent Andriuzzi, le parquet sensé représenté les intérêts de la
société se comporte aujourd’hui en véritable association de
malfaiteurs, en relation avec une police terroriste, à la recherche
de vengeance. Au lieu de présenter ses excuses aux acquittés, le
parquet se pourvoit en cassation pour empêcher la libération de Jean
et Vincent.
Le
CAR pose la question de savoir qui a pris cette décision et
pourquoi.
Désormais, ces deux Corses acquittés dans l’affaire Erignac se
retrouvent de nouveau, après 7 ans et demi d’incarcération en
détention provisoire et continuent de battre tous les records en la
matière. Dès lundi matin, leurs avocats déposeront une demande de
mise en liberté qui sera examinée certainement dans la semaine du 13
mars. Une décision autre qu’une mise en liberté mettrait la France
au banc des nations d’Europe, voire au banc des nations civilisées.
Nous
appelons une fois de plus les Corses à faire entendre leur voix et à
s’élever dans le calme et la dignité contre cette nouvelle
injustice.
Cumitatu
contr’à A Ripressione
Source photo :
Comité Anti Répression Corse
http://www.carcorsica.com/
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LE PARQUET FAIT APPEL !
LIBERATELLI !!!!
Le parquet général de la cour
d'appel de Paris a formé vendredi un pourvoi en cassation contre
l'acquittement de Jean Castela et Vincent Andriuzzi pour
l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en février 1998.
Les deux hommes ont été acquittés mercredi par la cour d'assises de
Paris des faits de complicité dans l'assassinat du préfet Erignac
mais ont été condamnés respectivement à dix et huit ans de réclusion
criminelle pour une série d'attentats commis en 1994.
"L'accusation devrait
savoir admettre l'échec d'une procédure dont les incertitudes et les
carences se sont révélées devant la cour d'assises d'appel",
a déclaré à l'Associated Press, Me Patrick Maisonneuve, l'un des
avocats de Vincent Andriuzzi.
Ce pourvoi, selon Me
Maisonneuve, devrait suspendre la décision de remise en liberté des
deux hommes. Le parquet général n'a pas souhaité s'expliquer sur les
moyens qu'il entend développer dans son pourvoi en cassation.
"J'aimerais que le
parquet général nous dise en quoi le droit a été violé. La Cour de
cassation n'est pas un troisième degré de juridiction", a
commenté Me Eric Dupond-Moretti, avocat de Jean Castela.
Le verdict de la cour
d'assises d'appel, spécialement composée de magistrats, a constitué
un revers important pour l'accusation qui avait requis lundi 30 ans
de réclusion criminelle contre les deux accusés. Peine à laquelle
les deux hommes avaient été condamnés en première instance en
juillet 2003 alors que le ministère public avait requis la réclusion
criminelle à perpétuité.
Les deux hommes avaient été
interpellés en novembre 1998 pour Jean Castela et mai 1999 pour
Vincent Andriuzzi. Ils étaient soupçonnés d'être les instigateurs de
l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac, abattu le 6 février
1998 à Ajaccio.
Le procès d'Yvan Colonna,
présenté comme le tireur du commando Erignac, devrait intervenir en
2007. Il nie les faits qui lui sont imputés.
http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060224.FAP9703.html?1903
Source photo :
Comité Anti Répression Corse
http://www.carcorsica.com/
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U RINNOVU : ACQUITTEMENT DANS
L'AFFAIRE ERIGNAC
RINNOVU,
23 février 2006
ACQUITTEMENT DANS L'AFFAIRE
ERIGNAC
Vincent Andriuzzi et Jean Castela ont été acquittés pour complicité
d'assassinat alors qu'ils avaient été condamnés en première instance
à 30 ans de réclusion. Ils ont donc effectués dans cette affaire 7
années de préventive alors qu'il n'y avait aucun élément à charge si
ce n'est l'intime conviction et le montage du dossier par la police
politique DNAT. Les magistrats n'ont pas suivi les réquisitions
folles du parquet, mais les ont tout de même condamné à 8 et 10 ans
de prison pour les attentats de 94 afin de ne pas reconnaître les
errements de la justice et couvrir la peine de préventive effectuée.
On se réjouit de leur retour prochain, on pense à eux ainsi qu'au
soulagement pour les familles.
LIBERTA PER TUTTI L'ALTRI
RINNOVU
"Strada diritta è resistenza"
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PROCES
VINCENT ANDRIUZZI ET JEAN CASTELA
LIBERATELLI !!!!
ACQUITTEMENT DANS LE DOSSIER
ERIGNAC
8 et 10 ans pour les attentats
Acquittement
dans le dossier Erignac pour deux accusés
PARIS (Reuters) - La cour d'assises spéciale de Paris a acquitté en
appel Jean Castela et Vincent Andriuzzi de l'accusation de
"complicité d'assassinat" du préfet de Corse Claude Erignac en 1998.
Au terme de trois semaines de procès, Jean Castela a cependant été
condamné à 10 ans de réclusion pour sa participation à d'autres
faits, des attentats à l'explosif commis en 1994 à Paris et en
Lozère. Vincent Andriuzzi est condamné à 8 ans de prison pour les
mêmes faits.
En première instance, le 11 juillet 2003, ils avaient tous deux été
condamnés à trente ans de réclusion criminelle dans le dossier
Erignac.
Emprisonnés depuis 1998, Jean Castela est professeur agrégé
d'histoire-géographie et Vincent Andriuzzi enseignant en
mathématiques
A Paris, l'accusation avait demandé lundi la confirmation de la
peine de trente ans de réclusion criminelle contre les deux accusés.
Source photo :
Comité Anti Répression Corse
http://www.carcorsica.com/
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI
LE S.T.C APPEL A UN RASSEMBLEMENT A 17H
"Ce
lundi 20 février à 17 heures, devant le palais de justice de Bastia
et D'Aiacciu, le S.T.C a appellé à un rassemblement afin de réclamer une
justice humaine et équitable pour Jean Castela et Vincent Andriuzzi.
Le S.T.C a demandé à l'ensemble de ses sections d'observer un arrêt de
travail d'une heure de 17 à 18 heures pour manifester concrètement
son soutien à toutes les victimes de la répression et plus
particulièrement aux militants actuellement jugés à Paris."
(source information ARRITTI N°1981). Un tractage a eu lieu
devant les Palais de justice. Plus de 200 personnes se sont
rassemblées devant le palais de justice d'Aiacciu et autant devant
celui de Bastia.
Source photo : Unità Naziunale
2006 |
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI
LE S.T.C APPEL A UN RASSEMBLEMENT A 17H
"Ce
lundi 20 février à 17 heures, devant le palais de justice de Bastia
et D'Aiacciu, le S.T.C appel à un rassemblement afin de réclamer une
justice humaine et équitable pour Jean Castela et Vincent Andriuzzi.
Le S.T.C demande à l'ensemble de ses sections d'observer un arrêt de
travail d'une heure de 17 à 18 heures pour manifester concrètement
son soutien à toutes les victimes de la répression et plus
particulièrement aux militants actuellement jugés à Paris."
(source information ARRITTI N°1981). Un tractage aura lieu
devant les Palais de justice.
Voici le texte du tract :
NON AUX LOIS D’EXCEPTIONS
En Corse comme en
Guadeloupe des militants sont régulièrement interpellés. Le
« tout-répressif » infecte le système pénal français :
interpellations abusives, conditions de perquisitions scandaleuses,
gardes à vue prolongées, atteintes aux droits de la défense,
concentration des compétences au sein d’une section spéciale du
parquet de Paris, la 14° section, détention provisoire à rallonge,
délais excessifs avant la mise en jugement en première instance puis
en appel, Cour d’assises spéciale composée de magistrats
professionnels, conditions de détention rigoureuses et pénalisantes
pour les familles, refus d’accorder le statut de prisonnier
politique alors qu’une législation d’exception s’applique…
Le tout est
couronné par la remise en cause systématique de la présomption
d’innocence, principe qui pourtant est sensé caractériser la justice
de la « Patrie des Droits de l’Homme »…
Ces faits ne sont
pas nouveaux. Dès 1998, la Fédération internationale des droits de
l’Homme, épinglait la législation anti-terroriste française au
regard des principaux articles de la Convention européenne pour la
sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. Son
rapport « La porte ouverte à l’arbitraire » est d’une étonnante
actualité. Contentons-nous d’en reprendre les recommandations
finales :
-
En
finir avec les lois d’exceptions.
-
Supprimer l’incrimination « d’association de malfaiteur en relation
avec une entreprise terroriste ».
-
Supprimer la spécialisation de la 14° section du Parquet du Tribunal
de grande instance de Paris.
-
Renforcer les obligations légales de toutes les juridictions de
fournir les motivations et les preuves fondant toute décision,
ordonnance ou jugement qui affecte la liberté et les droits du
suspect et du prévenu- et de lui en fournir automatiquement copie
ainsi qu’à son avocat.
-
Assurer des conditions décentes de mise en œuvre des droits de la
défense.
-
Supprimer l’allongement systématique de la garde à vue.
-
Retirer au juge d’instruction le pouvoir d’ordonner la détention
d’une personne mise en examen.
-
Réduire la durée de la détention provisoire.
-
Garantir la présomption d’innocence et le secret de l’instruction.
Ajoutons-y ces
conclusions :
-
« …une politique exclusivement législative et répressive crée plus
de problèmes qu’elle n’en résout… »
-
« Les minorités nationales en Corse et au Pays Basque, leurs
aspirations et leurs revendications, ne disparaîtront pas, quelque
soit la fréquence des raids de la police judiciaire, et quelque soit
le nombre de nationalistes arrêtés et condamnés. »
-
Enfin, l’article 6 (3)( b) de la Convention précitée exige de
transférer les prisonniers corses et basques dans des prisons
proches de leurs foyers et de leurs familles.
La Commission Exécutive du STC appelle l’ensemble des salariés attachés
à l’exercice des droits fondamentaux à se mobiliser sur ces
revendications et à manifester pour soutenir et réclamer une justice
humaine et équitable pour les enseignants, Vincent ANDRIUZZI et Jean
CASTELA, qui sont emprisonnés depuis plus de 6 ans.
En participant aux rassemblements devant les Palais de Justice lundi 20
février à partir de 17 heures, le STC veut manifester concrètement
son soutien à toutes les victimes de la politique répressive de
l’Etat.
Source photo : AFFICHE DU STC
1984 |
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI
CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE OCCUPE LE RECTORAT
lundi 20 février 2006 : Une action symbolique a été mené ce matin
par Corsica Nazione Indipindente au Rectorat D'Aiacciu en soutien
aux deux professeurs injustement incarcéré dont le procès se déroule
en ce moment même à Paris. Une cinquantaine de militants,
sympathisants et amis ont déployé deux banderoles de 6 mètres de
hauteur ou l'acquittement est clairement demandé. Voici le texte de
la Conférence de presse de Corsica Nazione Indipendente :
"La
section Corsica Nazione Indipendente d’Aiacciu vient aujourd’hui
délivrer pacifiquement un message aux Corses.
Depuis trois
semaines se déroule à Paris le procès en appel de Jean Castela et de
Vincent Andriuzzi. Nous tenons à rappeler que Jean et Vincent
étaient tous les deux enseignants au moment de leur interpellation
en 1998. Vincent enseignait les mathématiques au collège de
Lucciana, et Jean l’Histoire Géographie au lycée de Bastia, ainsi
que l’Histoire de la Corse à l’Université et il était également
chargé de cours à la préparation au CAPES de Géographie.
Cette
interpellation a eu lieu il y a 7 ans et demi, et depuis, Jean et
Vincent attendent d’être fixés sur leur sort, c’est-à-dire qu’ils
sont en toujours en détention préventive…
Face au vide
abyssal du dossier de l’accusation qui voulaient faire croire que
Jean Castela et Vincent Andriuzzi étaient les commanditaires de
l’assassinat du préfet, la chambre d’accusation a répondu en les
libérant tous les deux pour manque de preuves après une année
d’incarcération dans cette affaire.
Malgré cette
libération et l’absence de preuves matérielles, de mises en cause ou
même d’indices, lors du procès en première instance, Jean Castela et
Vincent Andriuzzi ont été condamnés à 30 ans de réclusion
criminelle, eux qui avaient comparu libres dans l’affaire du préfet…
Corsica Nazione
Indipendente s’interroge sur la raison pour laquelle Jean et Vincent
ont été condamnés en première instance. Cette condamnation ne peut
se comprendre que comme une vendetta d’Etat, à l’encontre de deux
enseignants Corses, une volonté de concrétiser cette fameuse piste
enseignante qui avait succédé à la piste agricole.
Nous soumettons à
l’appréciation générale l’extrait d’un article de presse publié à
l’ouverture du procès. Contrairement à ce que l’on pourrait croire,
ce n’est pas un journal nationaliste qui le publie, mais bien un
quotidien national français, plus connu pour ses idées de droite et
son soutien à la présidence de la République qu’aux idées
nationalistes corses ! Voici ce que nous pouvions lire dans Le
Figaro du mercredi 1er février 2006, sous la plume de
Stéphane Durand-Souffland :
« Le verdict, attendu d’ici à la fin du mois, devra établir une logique
qui faisait défaut à l’issue des premiers débats, décousus,
orientés, pollués par un référendum sur la Corse et l’arrestation
d’Yvan Colonna. Soit les accusés ont ourdi l’assassinat du préfet,
et la sévérité est de mise. Soit ils ont orchestré, entre 1994 et
1997, une campagne d’attentats non mortels, et le quantum doit être
revu à la baisse. Soit il est impossible de prouver leur culpabilité
et le doute doit leur profiter : la cour d’assises a beau être
"spéciale", le droit reste commun à tous. »
Une nouvelle
fois, nous le répétons, devant un dossier d’accusation vide, une
seule voie est possible, l’acquittement. CNI ne laissera pas Jean
Castela et Vincent Andriuzzi devenir les nouveaux Sacco et Vanzetti.
Aujourd’hui,
après trois semaines de débats, il apparaît de manière claire que ni
Jean ni Vincent n’ont été impliqués de près ou de loin dans
l’assassinat du préfet.
Et ce ne sont pas
les affirmations d’inspecteurs d’une DNAT qui a perdu toute
crédibilité à la suite de la publication du livre des journalistes
du Point, Place Beauvau, la face cachée de la police aux
éditions Robert Laffont qui a changé quelque chose. On apprend entre
autres dans ce livre que les inspecteurs de la DNAT ont pratiqué des
tortures aux cours de certaines garde-à-vue, qu’ils ont négocié avec
certaines personnes pour fabriquer de fausses preuves dans l’affaire
Erignac pour envoyer en prison Matteu Finidori ou encore que
certains inspecteurs ont utilisé leur service (en faisant de faux
PV) pour obtenir des renseignements sur leur ancienne compagne !
Malgré
cela, les inspecteurs de la DNAT qui sont venus témoigner à la barre
lors du procès Castela Andriuzzi ont continué à asséner leurs
contre-vérité, en se contentant de lancer quelques affirmations
gratuites, sans aucune preuve, et ils ont été discrédités par le
président lui-même : des faux PV jusqu’aux déductions douteuses, les
responsables de la DNAT ont été incapables d’apporter le début d’une
preuve de l’implication des deux enseignants dans l’affaire Erignac.
Les témoignages
des membres du commando qui a perpétré cet assassinat ont été
également clairs à ce sujet, et ce ne sont pas des revirements de
dernière minute, mais bien la confirmation de leurs déclarations en
garde-à-vue : c’est eux, et eux seuls, qui ont pris la décision
d’abattre le préfet, ils n’ont reçu d’ordre de personne, ils
n’avaient pas de « commanditaire ». Dans ces conditions il serait
scandaleux que des personnes autres puissent être condamnées à ce
titre.
Dans quelques
jours nous saurons si la cour d’assises spécialement composée de
Paris aura créé un nouvel Outreau, ou bien si, pour une fois, un
verdict juste et apaisant aura été prononcé.
Corsica Nazione Indipendente
Source photo : Unità Naziunale
2006 |
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI
DISTRIBUTION DE TRACT D'UNIONE NAZIUNALE A PURTI VECHJU
Vendredi
17 février 2006 : Unione Naziunale a organisé une distribution de
tract au rond point des 4 chemins à Purti vecchju pour dénoncer
le sort fait à Jean Castela et Vincent Andriuzzi et la répression
politique actuelle. |
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NOUVELLES ACCUSATIONS AU PROCES
CASTELA ANDRIUZZI
Un
ancien officier de la police antiterroriste a été accusé d'avoir
détourné une enquête de police à son usage personnel, au procès
en appel des commanditaires supposés de l'assassinat du préfet de
Corse Claude Erignac.
Me Eric Dupond-Moretti, un des avocats de la
défense, a lu à l'audience une lettre signée par un ancien officier
de la Division nationale antiterroriste (DNAT), actuellement en
poste à Montpellier (Hérault), qui relate une fraude d'un de ses
anciens collègues ayant travaillé sur l'affaire Erignac.
Dans ce courrier daté du 16 décembre 2003, le
policier explique que ce collègue, qu'il nomme, a utilisé une
commission rogatoire (délégation de pouvoirs du juge d'instruction)
pour tenter de retrouver au centre des impôts de Versailles la trace
de sa compagne qui venait de quitter le domicile commun.
"Quand on est capable de faire ça, on est capable
de tout. Ce n'est pas la même affaire qu'Outreau, c'est vrai, mais
ce sont les mêmes problèmes de principe", a dit à l'audience Me Eric
Dupond-Moretti.
Il a souligné que cet officier avait été un des
principaux intervenants sur le dossier Erignac. |
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FRONTE POPULARE APPORTE SON SOUTIEN
A JEAN CASTELA ET VINCENT ANDRIUZZI
Ajaccio
le 7 février 2006 : Fronte Populare
Fronte Populare,
(PSI, l’ANC,Voce Populare et l’associu « Populu e Nazione »),
apporte son soutien total à Jean Castela et Vincent Andriuzzi.
L’opinion corse et au-delà toutes celles et ceux épris de véritable
justice ne peuvent demeurer silencieux face à la volonté affichée de
l’Etat, par justice et DNAT interposées, de faire à tout prix des
boucs émissaires de ces deux militants, intronisés penseurs de la
filière dite intellectuelle, dans l’affaire Erignac. Les dossiers
vides, voire fabriqués de toutes pièces, ne sauraient participer en
aucune façon à la recherche de la vérité. Aussi la justice doit-elle
en tirer toutes les conséquences en les relaxant.
Pour Fronte
Populare
Les porte-parole :
Pasquale Santoni, Jean-Noèl Paoli et Pierre Poggioli |
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A RISCOSSA PAISANA :
CONFERENCE DE PRESSE
Conférence
de presse Hôtel Napoléon Ajaccio le 7 Février 2006
En préambule de cette conférence de presse, nous
voudrions apporter notre soutien indéfectible envers, JEAN
CASTELA et VINCENT ANDRIUZZI engagés dans un combat juste. Et
l’espoir d’avoir un procès équitable, qui prouvera leurs innocences,
doit mobiliser au-delà de la Corse ,afin de faire triompher la
justice.
C’est avec le
sentiment le plus profond de nos responsabilités, en dépouillant
tout personnalisme, pour ne voir que l’intérêt de la Corse, en cette
période si décisive pour elle, que nous sommes déterminés à
intervenir dans le débat politique.
Nous sommes de
ceux qui en Corse, œuvrons jour après jour pour qu’on prenne en
compte la réalité de notre île, ses exigences de démocratie et de
modernité étroitement liées à la philosophie et à l’éthique des
droits de l’homme. (...)
Lire
la suite
A RISCOSSA
PAISANA
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CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE
CUMMUNICATU
DI STAMPA 07 02 06
L’ani ditti bé certi ispittori
di a pulizia francesa : In u casu di u prucessu di Ghjuvani CASTELA
e Vincenti ANDRIUZZI, ani quantunqua missu l’aghjenti in prighjo
senza prova !!!
Eccu un novu
asempiu di cio ch’idd’hè in Francia a rialtà ghjudiziaria, missa a
mali pà via di certi affari isciuti pochi tempi fà. Ma u peghju hè,
che pa a Corsica, e contr’a i muvimenti naziunalisti parchi
rimettini in causa a pulitica di nigazioni di un populu annant’a so
tarra, cuntinuighja cume idda hé : AUTORITARIA !!!
Cuntinuighja cumé
idd’ hè : arimani ani dino intarpillatu parechji parsoni, fra quali
dui donni, sempri sott’a l’ordini di a Divisioni contra tarrurista e
di ghjudici di a sezzioni contra tarrurista.
Pochi tempi fà
aviani intarpillatu dop’a l’intarru di un ghjovanu travadaddori in
Santa Maria Sicchè, un militenti naziunalisti lampatu torna in
prighjò.
Pochi ghjorni fà, i
forza di riprissioni aviani circundatu cu mezzi impurtantissimi di
surviglienza un altr’intarru di un ghjuvanottu mortu pa ch’iddu
campessu u so populu…
A « ghjustizia
francesa » un rispetta in Corsica ne l’omini, né a morti !!!
Di fronti a ssi
pruvucazzioni pulizzieri e ghjudiziari hé tempu di allargà e
rinfurzà i nosci pussibilità di risponda tutti insembu pà arristà a
logica di i prighjò, di i dipurtazzioni, di l’inghjustizia e
supratuttu pà metta in ballu un andatura nova di surtita di crisa
chì a situazzioni oghji in Corsica impighjurisci.
CORSICA NAZIONI INDIPENDENTI |
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI :
LE CAR COMMUNIQUE
Le
CAR tient à remercier l’ensemble des organisations politiques et
syndicales qui ont apporté leur soutien à Jean Castela et à Vincent
Andriuzzi, actuellement jugé en appel devant la cour d’assise
spécialement composée de Paris.
Plus que jamais, l’heure est à la mobilisation afin de voir triompher la
justice et afin de permettre le retour de deux patriotes sur leur
terre.
Dans cet esprit, nous tenons à féliciter la position particulièrement
courageuse du secrétaire général du STC et de son exécutif qui font
preuve de leur engagement aux côtés de ces deux victimes, Jean et
Vincent qui étaient tous deux syndicalistes avant leur
incarcération, en se mettant « à la disposition du CAR afin de
définir des modalités de lutte ».
Dans ce contexte, le CAR demande au STC d’investir le terrain social en
décrétant une grève nationale, dans tous les secteurs d’activités où
il est représenté.
Ce signe fort permettra de faire la démonstration que le mouvement
national, dans le respect de ses diversités, sait faire corps lors
des moments forts de la lutte de libération nationale.
Cumitatu contr'à A Ripressione
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI :
A MANCA NAZIUNALE COMMUNIQUE
Communiqué
du 06/02/2006
Procès Andriuzzi/Castela
Le procès de Vincent Andriuzzi et Jean Castela laisse apparaître
l’extrême fragilité des éléments produits par l’accusation. Ce
dossier vide de tout élément à charge devrait trouver son
aboutissement logique dans l’acquittement de ces deux hommes. Les
remous que traverse l’institution judiciaire atteste pour le moins,
d’une remise en cause des méthodes qui prévalent lors des
instructions.
La détention provisoire qui en droit, devrait revêtir un caractère
exceptionnel, est abusivement utilisée, constituant de fait une
peine déguisée. Aucun problème politique n’a jamais trouvé de
solutions dans l’usage de la répression.
L’institution judiciaire ne doit donc pas être utilisée comme un
outil destiné à faire taire les contradictions surgissant au sein
des sociétés..
MANCA NAZIUNALE
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FAUX ET USAGE DE FAUX
«L'an 1998, le vingt août
Nous Philippe Frizon, Commissaire de police (...) selon une
information recueillie de source sûre et confidentielle, (...) un
des commanditaires de l'assassinat de monsieur Claude Erignac serait
un nommé Castolla, professeur à l'université de Corte (...) L'action
même de l'assassinat aurait été sous-traitée à des malfaiteurs de
droit commun implantés en Haute-Corse.» Puis, une évocation de
Charles Pieri «mis en examen
le 4 octobre 1998 par monsieur Jean-Louis
Bruguière». |
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI
U RINNOVU APPORTE SON SOUTIEN
RINNOVU
BP 12 2O200 Petranera
Communiqué de presse du
02/02/06.
"Rinnovu apporte son soutien
à Vincent Andriuzzi et Jean Castela pour leur procès en appel
devant une cour d'assises spéciale. Le dossier de l'accusation est
vide de toutes charges concrètes. En vertu des principes généraux
de toute justice, l'acquittement s'impose. C'est ainsi que nous
comprenons la notion de procès équitable. Nous sommes donc
satisfaits de la présence à ce procès d'observateurs de la
Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH). "
Porte-parole : Paul-Félix
Benedetti
RINNOVU
"Strada diritta è resistenza" |
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI
UNIONE NAZIUNALE REAGIT
Ce
1er février à Paris s'ouvre le procès en appel de Vincent Andriuzzi
et Jean Castela. Condamné à 30 ans de réclusion criminelle en
première instance, ils ont toujours clamé leur innocence et chacun
pu voir combien leur dossier est vide de toutes charges matérielles.
Ainsi la démonstration de l'accusation s'appuie sur "l'instinct
policier" de l'aveu même durant le procès du commissaire Marion,
patron de la DNAT!
Vincent et Jean ont déjà du subir 6 et 7 ans d'emprisonnement
préventif abusif insupportable. Unione Naziunale tient à leur
apporter son soutien total et indéfectible dans l'épreuve qu'ils ont
de nouveau à affronter. Pour Unione Naziunale, la justice pour
Vincent Andriuzzi et Jean Castela, c'est la reconnaissance de leur
innocence et leur retour libres dans leur ile.
UNIONE NAZIUNALE |
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI
U PARTITU DI A NAZIONE CORSA REAGIT
La
détention provisoire abusive bat tous les records d'injustice dans
l'affaire "Andriuzzi-Castela". Ils ont comparu libres à leur procès
en première instance pour en sortir avec 30 ans d'emprisonnement
sans que l'accusation n'ait pu apporter de preuve à ses affirmations
et alors qu'ils ne cessent de crier leur innocence depuis 7 ans
maintenant. Le libellé même de l'Ordonnance d'Accusation avoue que
celle ci ne repose que sur des éléments qui "laissent présumer"...
donc, sur rien. Pour leur procès en appel qui s'ouvre ce mercredi, U
Partitu di a Nazione Corsa réclame un vrai procès pour une vraie
justice qui ne peut être que leur libération et leur réhabilitation.
Le PNC apporte tout son soutien à Vincent Andriuzzi et Jean Castela
ainsi qu'à leur famille.
PNC
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Procès CASTELA ANDRIUZZI
LE C.A.R ET CORSICA NAZIONE
INDIPENDENTE S'INVITENT AU CONSEIL MUNICIPAL DE BASTIA
Les
militants de Corsica Nazione Indipendente et du CAR se sont invités
lors du conseil municipal de la Mairie de Bastia et ils ont
essayé de lire un communiqué de soutien à Jean Castela et Vincent
Andriuzzi . Emile Zuccarelli a refusé la lecture de ce communiqué et
a demandé l'expulsion des militants du mouvement national. Le CAR et
Corsica Nazione Indipendente annoncent des nouvelles actions de
soutien dans toute la corse et invitent tous ceux qui le souhaitent
de se mobiliser en soutien à Jean Castela et Vincent Andriuzzi.
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C.A.R : Procès CASTELA ANDRIUZZI
Conférence
de presse du 31 janvier 2006
Dans
quelques heures s’ouvrira le procès en appel de Jean Castela et de
Vincent Andriuzzi devant la cour d’assise spécialement composée de
Paris. Ce procès durera trois ou quatre semaines.
Le CAR
lance un appel à la mobilisation populaire pour soutenir Jean
Castela et Vincent Andriuzzi pendant toute la durée du procès.
Depuis de
nombreux mois, des voix se sont élevées dans un premier temps pour
demander un procès en appel rapide (les accusés auront finalement
attendu pratiquement trois ans !) et surtout un procès équitable.
Aujourd’hui, le CAR lance un appel à toutes les organisations
politiques, syndicales ou associatives afin qu’elles fassent
entendre leur voix.
Tous les
observateurs du procès en première instance ont pu constater que
Jean Castela et Vincent Andriuzzi n’avaient rien à voir dans
l’affaire de l’assassinat du préfet Erignac. C’est sur la base d’un
dossier rempli… d’un vide abyssal que Jean et Vincent ont été
condamnés à 30 ans de réclusion criminelle, et surtout après une
insupportable manipulation entre deux affaires totalement
distinctes, les attentats de 1994 et l’affaire dite Erignac, le CAR
rappelle que les attentats de 1994 étaient prescrits par la
législation française. L’Etat français ne respecte plus ses propres
lois !
Le peuple
corse a toujours été épris de justice. Il ne peut pas et de ne doit
pas accepter que Jean Castela et Vincent Andriuzzi soient sacrifiés
sur l’autel de la raison d’Etat.
Nous
n’accepterons pas que Jean et Vincent soient victimes d’une vendetta
de l’Etat français !
Le CAR
appelle donc tous les Corses, organisés ou pas, toutes tendances
politiques confondues, à faire connaître leurs sentiments, à dire
non à l’arbitraire et à l’injustice, et à soutenir pendant toute la
durée du procès Jean Castela et Vincent Andriuzzi.
Nous
appelons les personnalités de Corse à prendre la parole afin que ce
procès ne se déroule pas dans le silence.
Aujourd’hui la France entière sait que son système judiciaire est
faillible, et nous ne pouvons accepter que Jean Castela et Vincent
Andriuzzi en deviennent les nouvelles victimes.
Cumitatu
contr’à A Ripressione
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I VERDI CORSI : Procès CASTELA
ANDRIUZZI
Communiqué de Presse - 27/01/2006
Procès Castela et Andriuzzi
A la veille du procès de Jean Castela et Vincent Andriuzzi, qui sont
victimes depuis sept ans de la raison d'Etat, I Verdi Corsi
attendent la libération sans délai des deux militants.
Une libération qui aurait dû intervenir depuis bien longtemps du
fait que leur dossier est vide.
Au regard du droit, il serait incompréhensible et inacceptable
qu'ils soient maintenus en détention un jour de plus à l'issue de ce
procès I VERDI CORSI
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Procès Andriuzzi-Castela: mission
d'observation de la FIDH
AJACCIO,
31 jan 2006 (AFP) -
Des observateurs de la Fédération internationale des droits de
l'homme (FIDH) suivront le procès en appel des instigateurs présumés
l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998, a annoncé
mardi la section corse de la Ligue des droits de l'homme (LDH).
Vincent Andriuzzi et Jean Castela, condamnés en juillet 2003 à 30
ans de réclusion criminelle pour leur participation à l'assassinat,
seront rejugés par la cour d'assises spéciale de Paris du 1er au 28
février.
Me Laurence Roques, avocate au barreau de Créteil, a été mandatée
par la FIDH pour mener à bien cette mission.
L'avocate qui a déjà effectué des missions de ce type lors de procès
de militants basques, "vérifiera si les normes fondamentales en
matière de procès équitable sont respectées", selon un communiqué du
délégué de la LDH en Corse.
Me Roques "aura pour grille de lecture le rapport d'enquête de la
FIDH sur la justice anti-terroriste française", publié en 1999 sous
le titre "la porte ouverte à l'arbitraire".
Castela, 46 ans, enseignant d'histoire-géographie, et Andriuzzi,
professeur de mathématiques de 50 ans, sont considérés par
l'accusation comme les "intellectuels" du commando Erignac. Ils
auraient participé au choix de la cible et rédigé les communiqués de
revendication.
Les deux hommes ont toujours nié. Ils sont les seuls des huit
condamnés à avoir fait appel.
©2005 AFP. |
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LA LIGUE DES DROITS DE L'HOMME
Réagit
Ligue des droits de l´homme
Comité de Corse
2, rue Gabriel PERI
20000 Ajaccio
Conférence de presse
POUR UN PROCES EQUITABLE
En détention provisoire depuis plus de 7 ans, Jean CASTELA et
Vincent ANDRIUZZI vont enfin comparaître devant la Cour d´appel
spéciale, le 1er février. Cela fait 2 ans et demie que les deux
hommes attendent cette échéance. En première instance, ils
avaient été condamnés à trente ans de réclusion criminelle pour
complicité d´assassinat du Préfet ERIGNAC et pour attentats.
A la veille de ce procès en appel, la Ligue des droits de
l´homme s´interroge sur les possibles conséquences d´un
certain nombre de dérives dans la justice qui hypothèquent
le droit à un procès équitable et qui, par voie de
conséquence, peuvent faire craindre une erreur judiciaire.
Avant de préciser ce qui fonde notre inquiétude, nous apportons
une précision. Nous sommes parfaitement conscients que
s´exprimer sur ce procès, ou sur tout autre fait se rapportant à
l´assassinat du Préfet ERIGNAC, c´est remettre à l´ordre du jour
un contexte qui aujourd´hui encore, suscite beaucoup d´émotion.
Evidemment, nous ne parlons pas de la famille du préfet
assassiné mais de réactions passionnelles dans l´opinion ou au
sein de l´état.
Des réactions passionnelles qui, par exemple, pourraient prendre
la forme, d´un déploiement policier impressionnant lors du
procès, bien au-delà de ce qui est nécessaire pour assurer
l´ordre public.
Pourtant, nous sommes tous d´accord : il faut que la
justice passe. Mais peut-on raisonnablement espérer avancer
dans la recherche de la vérité sans un procès équitable,
c´est-à-dire sans se conformer au principe de délai
raisonnable, sans respecter la présomption d´innocence et
sans garantir les droits de la défense ?
LE PRINCIPE DU DELAI RAISONNABLE ET LA PRESOMPTION
D´INNOCENCE BAFOUES
Avant de comparaître en appel, Jean CASTELA et Vincent ANDRIUZZI
ont donc attendu trente mois. Pourtant la loi GUIGOU sur la
présomption d´innocence avait imposé un délai de 18 mois entre
le procès en première instance et l´appel. Il s´agissait alors
de mettre la loi française en conformité avec les exigences du
délai raisonnable. Mais il est vrai que ce texte a été supprimé
par la majorité actuelle.
Constatons également que Jean CASTELA et Vincent ANDRIUZZI sont
en détention provisoire depuis 7 ans. Sans aucun doute, la
France n´échappera pas à une nouvelle condamnation de la part de
la Cour européenne des droits de l´homme. (A notre connaissance,
la dernière condamnation de la France pour durée excessive de
détention provisoire, 3 ans et demie, date de septembre 2005.
Affaire Patrick GOSSEIN)
Mais il est insupportable de constater qu´elle ne tient pas
compte de ces condamnations. Pire, les durées de ces détentions
ne cessent d´augmenter. Incontestablement, celles subies par
Jean CASTELA et Vincent ANDRIUZZI sont à inscrire au livre des
records en matière d´atteinte aux libertés individuelles.
Evidemment, ces détentions provisoires ne sauraient être
confondues avec un début d´application des peines prononcées
contre ces deux hommes à l´issue du procès en première instance
(30 ans de réclusion criminelle). Sauf à vouloir anticiper sur
le procès en appel. Ce qui signifierait la négation, sur le
fond, du bien fondé de l´appel ainsi que le mépris pour d´autres
engagements pris devant la communauté internationale dans le
cadre du Pacte international relatif aux droits civils et
politiques (article 14-5 " Toute personne déclarée coupable
d´une infraction a le droit de faire examiner par une
juridiction supérieure la déclaration de culpabilité et la
condamnation, conformément à la loi").
Mais hélas, la réalité ne cesse de nous rappeler qu´il existe un
lien entre ces détentions injustifiables et le procès équitable.
Comme l´a observé Patrick BEAUDOIN, Président d´honneur de la
Fédération Internationale des ligues des droits de l´homme
(F.I.D.H.), "ces détentions sont un véritable pré-jugement. Les
juges ont en effet tendance à vouloir systématiquement couvrir
les temps de détention provisoire dans leur jugement, même quand
les dossiers s´avèrent peu convaincants au procès".
L´une des conséquences du maintien de ces deux hommes en
détention, malgré par exemple 7 demandes de remise en liberté
pour Vincent ANDRIUZZI depuis 2004, sera le changement de leur
statut devant le tribunal. Contrairement au procès en première
instance, ce 1er février, Jean CASTELA et Vincent ANDRIUZZI ne
comparaîtront pas libres dans l´affaire de l´assassinat du
Préfet ERIGNAC.
LE PRINCIPE DU DEBAT CONTRADICTOIRE OU LA RECHERCHE DE LA
VERITE.
A la veille de ce procès en appel, rappelons-nous également les
interrogations de certains journalistes à l´issue du procès en
première instance :
Le constat de "preuves évanescentes" pour l´un des deux
hommes (LE FIGARO)
Une accusation "montrant la faiblesse de ses arguments en
n´apportant pas la preuve formelle de l´implication de ces
deux hommes qui ont toujours clamé leur innocence"
(L´ALSACE/LE PAYS).
" La participation même intellectuelle" de Jean CASTELA et
Vincent ANDRIUZZI, n´est "pas établie par des preuves
formelles", "l´accusation n´apportant pas non plus la preuve
qu´ils aient écrit les revendications" (TF1).
Ce rappel n´a pas pour objectif de substituer l´action des
médias à celle de la justice.
Observons que ces mêmes journalistes n´ont pas hésité à soulever
certaines faiblesses de la défense. En nous faisant partager
leur doute, ils sont restés dans leur rôle car la presse en
démocratie est également un contre-pouvoir.
Lorsque nous lisons ces journalistes qui nous font part, en leur
âme et conscience, de leur questionnement sur la faiblesse de
l´accusation, ne devons-nous pas oser affronter cette question
redoutable :
ET S´ILS ETAIENT INNOCENTS ?
Au procès en appel, seul un débat effectivement contradictoire
permettra à la justice de rechercher la vérité. Ce sont les
moyens qui justifient la fin.
Ce sont les moyens d´un procès équitable qui justifient la
justice.
AJACCIO, le 16 janvier 2006
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C.A.R :
CONFERENCE DE PRESSE "JEAN CASTELA / VINCENT ANDRIUZZI"
Photo :
Conférence de presse du CAR du samedi 21 janvier 2006, un dossier composé de
documents sur l'innocence de Jean Castela et Vincent Andriuzzi a été
remis à la presse. |
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VINCENT ANDRIUZZI ET JEAN CASTELA
La
Ligue des Droits de l'Homme (LDH) a réclamé lundi un "procès juste et équitable"
pour Jean Castela et Vincent Andriuzzi, jugés en appel à Paris à partir du 1er
février pour leur participation présumée à l'assassinat du préfet de Corse
Claude Erignac en 1998.
Castela et Andriuzzi, condamnés en première instance en juillet 2003 à 30
ans de réclusion criminelle, avaient été dépeints lors du procès du "commando
Erignac" comme les "intellectuels" du groupe. Ils sont considérés par
l'accusation comme "les inspirateurs" de l'assassinat du préfet et les
rédacteurs de revendications. Ils sont les seuls condamnés du "commando" à avoir
fait appel. Les deux enseignants sont en détention provisoire depuis plus de
sept ans et plus de deux ans et demi se seront écoulés entre le premier jugement
et le procès en appel.
Dans une conférence de presse à Ajaccio, le comité de Corse de la LDH a de
nouveau accusé l'Etat de ne pas respecter le principe de "délai raisonnable"
pour le jugement de prévenus ou d'accusés, malgré plusieurs condamnations pour
ces "durées excessives" par la Cour européenne des Droits de l'Homme.
Les durées des détentions de Castela et Andriuzzi "sont à inscrire au livre des
records", a estimé André Paccou, délégué de Corse de la LDH, qui parle de
"véritable pré-jugement".
"La LDH s'interroge sur les possibles conséquences d'un certain nombre de
dérives dans la justice" qui "peuvent faire craindre une erreur judiciaire", a
ajouté M. Paccou, en évoquant notamment, pour tout ce qui touche à l'assassinat
du préfet Erignac, "un contexte qui, aujourd'hui encore, suscite beaucoup
d'émotion" et de "réactions passionnelles dans l'opinion ou au sein de l'Etat".
"Sans préjuger du verdict" de la cour d'assises spéciale de Paris, qui jugera
les deux hommes du 1er au 28 février, la LDH appelle au respect du "principe du
débat contradictoire", en citant plusieurs articles de presse de juillet 2003
faisant état de "faiblesse des arguments de l'accusation" et "d'absence de
preuves formelles" contre Andriuzzi et Castela. "Pourtant, nous sommes tous
d'accord: il faut que la justice passe", mais "s'ils étaient innocents ?",
s'interroge la LDH, qui lancera, à partir du 20 janvier dans toute la Corse, une
campagne d'affiches de 4 mètres sur 3 à l'effigie des deux hommes sur le thème:
"Auront-ils droit à un procès équitable ?"
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