Le
14 novembre 2007 :
(12:59
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Il y
aura 20 ans demain que le colon Roussel aura lâchement
assassiné Ghjuv'Battì Acquaviva, jeune militant corse de 25 ans.
Ghjuv'Battì
était un jeune corse sincère, amoureux de sa terre et de son pays.
Il avait fait le choix de prendre le maquis pour défendre un idéal.
Ghjuv'Battì avait choisi de rejoindre la clandestinité comme tout
résistant se doit de le faire, il a payé de sa vie son engagement "politique".
Assassiné lâchement par un représentant du colonialisme, sa mort a été légitimé par
un Etat qui n'avait comme but et qui a toujours le même aujourd'hui, celui de liquider le mouvement nationale corse dans son ensemble.
Hasard du calendrier
judiciaire, nous assistons sur Paris au procès d'un corse amoureux
de sa terre et de son pays. Yvan Colonna est donc lui jugé par une
cours spéciale d'assise à Paris 20 ans après l'assassinat de
Ghjuv'Battì.
Roussel se planque quelque
part en France avec la protection et la bénédiction de l'Etat
Colonial. Il n'y aura pas eu de véritable procès dans cette affaire,
toutes les pièces à charge contre l'assassin de Ghjuv'Battì ont
mystérieusement disparues, alors que toutes les pièces à décharges
contre Yvan Colonna n'ont pas été prise en compte.
Ulivieru Sauli dans un article
du
Ribombu écrit : "La
constitution en partie civile de la famille Acquaviva pour mettre en
place une procédure afin d’obtenir un éclaircissement en justice
des causes de la mort de leur fils se heurte à l’implacable et
froide logique d’état… Le « non – lieu » résonne tel un second
assassinat… Il y a des vérités jamais bonnes à dire, à connaître, à
expliquer… Même l’Europe, dans ses instances d’ultime recours
évitera de donner une suite à cette requête de justice, confortant
ainsi la France dans sa volonté de dissimuler une situation ou le
droit et l’équité laissent place à l’illégitimité assassine et au
mensonge institutionnel..."
L'Etat fabrique des coupables
quand ca l'arrange à l'image des "Irlandais de Vincennes". L'Etat
instrumentalise l'opinion publique comme l'ont fait les ministres,
les relais médiatiques et les services spéciaux contre Yvan Colonna
pendant les quatre années de sa cavale et jusqu'au jour de son
arrestation afin de fabriquer le coupable idéal. Avant même d'avoir
été jugé Yvan Colonna était déjà condamné.
L'Etat protège aussi les
siens, le Colon Roussel peut en attester, tout comme Bonnet et son
armée de pyromane.
Il faut croire que la
présomption d'innocence dont à bénéficier le colon Roussel n'aura
pas été appliquée à Yvan Colonna quelques années après.
Dans une démocratie
parfaite comme l'idéalise la France, la conclusion ne devrait
pas se terminer par cette phrase là : "il vaut mieux tuer un
nationaliste corse qu'un préfet de l'Etat Français."
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