(Archives) Le
26 juillet 2006 : Il y a onze ans, jour pour jour, que disparaissait
Vincent Dolcerocca, 38 ans, assassiné pendant la guerre fratricide.
Cette journée du 26 juillet 1995 fut
particulièrement sanglante, avec l'assassinat dans la matinée à
Ajaccio, d'Antoine Giacomoni et son fils Fréderic, militants du MPA.
(le
communiqué de revendication du FLNC qui revendique ce double
assassinat). N'ayant aucune information pour rendre
hommage au parcours politique de ces deux hommes, la page sera
consacrée à Vincent Dolcerocca, non sans avoir une pensée pour
Antoine et Fréderic Giacomoni et tous ceux tombés dans cette guerre
fratricide.
En réponse à ce double assassinat
politique, Vincent Dolcerocca,
Secrétaire permanent de la Cuncolta naziunalista,
est abattu alors qu'il rentrait chez
lui pour déjeuner.
Vincent était un militant qui symbolisait le
mouvement nationaliste public par son action au quotidien, notamment
par le travail fournit pour la réalisation des Journées
Internationales.
Pendant des années, j'ai travaillé quotidiennement
avec Vincent. Organisé, efficace, d'humeur, il était un militant
exemplaire et attachant. Mais plus que tous cela : il était notre
ami. Il laissera un vide immense.
La veille de sa mort, il avait présenté aux autres
responsables du mouvement le travail considérable qu'il avait
réalisé en préparation des "Ghjurnate di a Nazione Corsa". Comme à
son habitude, il avait défendu ses positions avec énergie, tant dans
les questions essentielles que sur les points techniques de moindre
importance.
Comme à son habitude, il s'était ensuite conformé de
bonne grâce au fait majoritaire, quel qu'ait été son sentiment
initial.
Comme à son habitude, il s'était immédiatement attelé
aux nouvelles tâches définies en commun.
Il a passé sa dernière matinée à parachever
l'organisation des Ghjurnate. Puis, il a repris le chemin de sa
maison, pour un déjeuner en famille qui n'aura jamais lieu.
De la rédaction de textes politiques et syndicaux à
la confection d'affiches, Vincent a connu toutes les facettes du
militantisme. Sa polyvalence et sa compétence suscitaient
l'admiration. Il œuvrait pour A Cuncolta, U Ribombu et l'UTC, mais
également pour Corsica Nazione et la FTI.
Car en fait, Vincent ne se battait pour aucune
organisation mais tout simplement pour la nation.
Adiu, Caru amicu
Ghjuvan'Guidu
Amicu caru,
U to esempiu hè u nostru
Fiancù à noi sempre firmerai
Anantu sta terra
Fiore di libertà
A ramigna stirperà
FLNC
Source photo :
U Ribombu N°241 du 3 aout 1995, Unità Naziunale, Archives du site.
Source info : U Ribombu N°241 du 3 aout 1995.
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