Chronologiquement :
Juillet 2004 : Attentat à la
roquette contre la gendarmerie de Cauro
Le dimanche 8 Aout 2004 : L'APC
demande dans un communiqué à tous les fonctionnaires de partir:
"Nous avertissons solennellement les
forces d'occupation et de répression qu'à partir de maintenant nous
n'accepterons plus de les voir violenter la dignité du peuple
corse", Nous demandons à tous les fonctionnaires de passage sur
l'île de se préoccuper de leur mutation rapide vers la France"
Le 5 septembre 2004 : Attentat
contre l'annexe du Rectorat de l'Académie de Corse
Le 10 octobre 2004 : Attentat
contre l'inspection académique d'Ajaccio
Le 29 octobre 2004 : La Marie de
Bordeaux est la cible d'un attentat
En octobre 2004 : L'APC revendique
un attentat contre la villa du directeur de Géant Ajaccio, le 10
septembre à Afa dans un appel à l'AFP.
Un correspondant anonyme se réclamant
de l'Armée du peuple corse a lu un communiqué s'attaquant aux
"réseaux de la grande distribution" et annonçant "la lutte la plus
résolue pour détruire ces outils performants introduits sur l'île
pour servir l'occupant". Il a affirmé "que le peuple corse
n'acceptera jamais la politique de destruction progressive de la
base productive nationale qui s'opère aujourd'hui en Corse".
L'attentat contre la villa avait provoqué des dégâts qualifiés de
"moyens". (Source Alta Frequenza).
Le 14 Novembre 2004 : L'APC lance
un avertissement à l'UMP en revendiquant l'attentat contre la Mairie
de Bordeaux.
Le 22 Novembre 2004 : L'APC menace
de passer à l'action "dans un mois exactement" contre des cibles
déjà "verrouillées" si l'Etat ne s'engage pas en faveur du
"regroupement" et de "l'arrêt des poursuites" contre les
"combattants du peuple corse".
Le 6 janvier 2005 : L'APC, dans un
communiqué de presse envoyé à l'AFP Marseille (disponible sur le
site Unità Naziunale
ici), a émis des
menaces contre "un représentant de l'occupant en poste sur l'île"
qu'il n'a pas identifié et évoqué "des actions radicales dans
les jours à venir". Il rajoute ensuite "A partir
d'aujourd'hui, il appartiendra aux pouvoirs dominants, afin d'éviter
des drames tel que celui qui s'abattra sur un représentant de
l'occupant en poste sur l'île, non plus de tenir des discours sur la
violence légitime pratiquée par un peuple lui-même violenté
quotidiennement, mais bien d'éliminer les distorsions qui sont
écologiquement, socialement, économiquement ou culturellement
dangereuses", écrit l'APC dans ce texte authentifié. L'APC a
relevé que ce délai "est expiré depuis le 22 décembre". "La présente
communication espère fournir une explication à la fois politique et
historique aux actions radicales que nous allons conduire dans les
jours à venir", ajoute le texte. Aucun attentat n'est revendiqué
dans ce texte.
Le 2 février 2006 : Un militant
nationaliste corse est interpellé puis relaché au bout de deux
jours, suite à la diffusion sur internet du texte de
revendication de l'Armata di u Populu Corsu.(Article du site Unità
Naziunale
ici)
Le 20 juillet 2005 :
L'Armata di U Populu Corsu a appelé dans un
communiqué authentifié tous les patriotes à rejeter les voies
politiques choisies par la majorité des mouvements nationalistes
pour privilégier "la victoire militaire". Fustigeant les attitudes
de la majorité des mouvements nationalistes qui ont opté pour une
solution politique via les élections à l'Assemblée de Corse, l'Armata
assure qu'elle "va reprendre la main dans la lutte unitaire",
appelant à "l'occasion des journées nationalistes de Corte" les 6 et
7 août prochains, tous les patriotes "à rejoindre le vaisseau
militaire pour conduire la nation corse vers la victoire".
Le 9 Décembre 2005 : Deux petits groupes
indépendantistes clandestins, le Front Armé Révolutionnaire Corse (FARC)
et l'Armée du peuple Corse (APC), ont "autoproclamé" une
"République de Corse" indépendante et appelé les "patriotes" à
"organiser la résistance", dans un communiqué authentifié à France
3-Corse vendredi. Précisant que les deux principaux mouvements armés
clandestins FLNC-Union des Combattants (FLNC-UC) et FLNC du "22
octobre" n'avaient pas pris part à cette "auto proclamation
provisoire", APC et FARC signent dans ce communiqué une
"Proclamation de la République de Corse" au nom d'un "Gouvernement
provisoire" qu'ils assurent avoir formé. "Nous remettons la cause de
la République de Corse sous la protection de la Vierge Toute
Puissante, dont nous invoquons la bénédiction sur nos armes",
écrivent, dans ce texte long de sept pages à la rhétorique très
alambiquée, "le FARC" et l'"Armata di u Populu Corsu". Dénonçant
"l'action quotidienne des appareils répressifs aveugles" de l'"Etat
français colonial", APC et FARC assurent qu'ils "combattront
désormais toutes les formes de domination, dans tous ses aspects
quotidiens, sociaux et culturels".
Courant 2006 : La police se félicité d'avoir
décapité l'Armata di u Populu Corsu auprès de la presse.
Le 9 Octobre 2006 : Trois jeunes d'une vingtaine
d'année sont interpellés en Haute Corse dans l'enquête sur les
attentats contre la Mairie de Lucciana et d'un débit de boisson
voisin.
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