Le
5 mai 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Interpellée ce matin dès 6 heures par une vingtaine de policiers
cagoulés armés et énervés, Marie Hélène Versini, militante
sincère et intègre de Corsica Libera, après une rapide garde à vue,
a été présentée en comparution immédiate dans l'après midi devant un
juge.
Ce mardi
matin se sont présentés une horde de policiers du commissariat
d'Aiacciu cagoulés, armés et visiblement esprit d'une vengeance
répressive à l'encontre de la militante de Corsica Libera. Dès
l'aube, ils ont escaladé le portail et se préparaient à enfoncer la
porte d'entrée à coup de bélier avant d'entrer sans difficultés, la
porte était ouverte.
Son mari
menotté à une chaise, la petite de la famille collée au mur, les
policiers du commissariat d'Aiacciu ont mis les moyens pour
interpeller une femme, militante politique, mère de famille, dont la
santé est fragilisé depuis quelques temps mais dont les convictions
politiques sont intactes et fortes.
"J'ai rien
à déclarer" a été le maitre mot de la discussion au commissariat et
au procès de la militante de Corsica Libera.
Défendue
par Maitre Mariaggi, elle a finalement été relaxé par le tribunal.
Mais
que reprochait on à Marie Hélène pour déployer plus de 20 policiers
armés et cagoulés ?
Un
attentat ? un assassinat ? un enlèvement ?
Même pas,
l'histoire commence par les mobilisations devant le commissariat
d'Aiacciu où pendant des soirées entières les militants et
sympathisants se sont réunis pour soutenir les interpellés. Lors de
ces rassemblements des pétards ont été utilisé pour faire du bruit,
et c'est ce que reproche nettement à la militante de Corsica Libera,
le transport d'explosif ! Ces pétards ont quand même réussi à faire
7 blessés dans les forces de l'ordre présente sur les lieux en
nombre important.
Explosif ?
Les
pétards et autres bombes agricoles vendus en toute légalité seraient
selon la justice à charge des explosifs !!!
Heureusement que le dictionnaire remet tout le monde dans le droit
chemin : Ce sont des artifices.
Maitre
Mariaggi s'est chargé de démontrer que ces engins ne sont que des
artifices. Il a aussi démontré que malgré sa santé, la présentation
de la gardée à vue a été hors délai, il a demandé la nullité de la
procédure. Il a aussi démontré que le dossier était vide, que les
charges reposaient sur aucune preuves, que les images des caméras de
surveillance ne démontraient rien, et qu'il était intolérable de
saisir l'argent liquide de la vente du muguet du fait que sa cliente
exerce le métier de vendeuse.
C'est sous
haute surveillance que c'est déroulé la journée au tribunal
d'Aiacciu, pas moins de 4 camions renforcés par trois autres avant
l'annonce du verdict. 7 ou 8 policiers dans la salle d'audience,
quelques uns dans les murs et tous les autres autours.
Le
procureur de la République avait réclamé trois mois de prison ferme,
le tribunal n'en a pas tenu compte et a relaxée Marie Hélène.
LE
PARQUET A FAIT APPEL DE CETTE DECISION DE RELAXE, POINT PRESSE CE
JEUDI 7 MAI SUR AJACCIO (corse
matin du 7 mai)
sur le même sujet :
Corse
Matin, le parquet fait appel de la décision de
relaxe
de Marie Hélène
Procès Marie Hélène Versini
Corsica Libera -
Ennemi public numéro 1 ?
Conférence de presse
de la CAR de Corsica Libera pour dénoncer une nouvelle fois le
harcèlement policier et judiciaire
Marie Hélène et
son mari
occupe la Mairie d'Aiacciu et
entame une grève de la faim pour dénoncer l'injustice dont ils sont
victime
Fin de l'occupation
et de la grève de la faim et de la soif de Marie
Hélène Versini
Revue de Presse - Corse Matin -
Le couple Versini veut
récupérer l'argent saisi par la police
Dossier
:
Répression/Rapprochement
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