Le
14 mai 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Marie Hélène et son mari lucien se sont rendu dès le début d'après
midi à la mairie d'Aiacciu bien décidé à faire valoir leurs droits
et à se faire entendre par la justice dans un premier temps et pour
interpeller le député-maire dans un second.
Accompagnés de quelques amis et militants de Corsica Libera, ils ont
occupé la salle de délibération et Marie Hélène a entamé une grève
de la faim. Le député-maire Simon Renucci est venu à leur rencontre
afin d'écouter les problèmes que rencontre la famille de Marie
Hélène. Suite à cet entretien il a déclaré qu'il interviendrait en
sa faveur, qu'il téléphonerait au procureur de la république, au
préfet et aux instances concernés. Le procureur étant en congés il
n'a pas pu être joint par téléphone.
Le
député-maire se dit compatissant aux problèmes surtout que ces
services ont autorisé la mise en place et la vente du muguet lors du
1er mai.
Enchainée
et refusant de boire et de manger, Marie Hélène est bien décidée à
ne pas céder afin de dénoncer l'injustice faite à sa famille.
Dans la journée, elle
reçoit la visite des enquêteurs du commissariat chargés d'une
nouvelle enquete pour "travail dissimulé" ouverte après la saisie de
l'argent à son domicile. Enquête dont Marie Hélène ignorait
l'existence jusqu'à cet après midi...
Afin de faire avancer l'enquête et donc la
restitution de son argent, Marie Hélène Versini s'est rendue au
commissariat afin d'être auditionnée librement dans le cadre de
cette nouvelle investigation policière et judiciaire.
Fort des documents officiels de la Mairie, de la
préfecture, et de ses papiers de vendeuse ambulante, Marie Hélène
est sortie du commissariat avec la confirmation de la part de
l'enquêteur de faire avancer le dossier en se rendant lundi matin
devant le juge d'instruction afin de lui faire part des nouveaux
éléments en faveur de la restitution probable de l'argent saisi.
L'occupation et la grève de la faim et de la soif ont
donc pris fin dans la soirée.
En toute connaissance de cause, rien n'est jamais
acquis en matière de justice et d'équité, c'est pour cela que Marie
Hélène Versini ainsi que sa famille, ses amis et les militants de
Corsica Libera resteront attentifs à la décision de la justice.
Le
14 mai 2009 :
(13:00
Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse)
Alex Bertocchini – Alta Frequenza)
- Pour les militants nationalistes qui accompagnent Marie-Hélène
Versini, cette situation n’est pas surprenante, elle n’est que
l’aboutissement d’une lente dérive des mécanismes de justice et de
police pour conduire à l’éradication de tout pensée nationaliste.
Ecoutons Jacques Fagianelli pour la section Aiacciu de Corsica
Libera
(Alex Bertocchini – Alta Frequenza)
- Marie-Hélène Versini, la militante nationaliste qui s’est vue
saisir une importante somme d’argent à l’occasion d’une
perquisition, a décidé de débuter aujourd’hui (jeudi) une grève de
la faim et de la soif. Il faut rappeler que celle-ci a été opérée,
il y a quelques jours, et que son état de santé nécessite du repos.
Devant le refus des services de police et de justice de lui
restituer cette somme d’argent dont elle a expressément besoin, elle
a donc décidé avec son mari d’occuper la salle des délibérations de
la mairie d’Ajaccio. Cette situation est d’autant plus
incompréhensible que la procédure qui la visait, à savoir transport
de pétards avant une manifestation, a été annulée. Une autre
procédure couvrirait également cette affaire, ce qui justifierait la
détention par la police de cet argent. Cette situation surprenante a
été exposée cet après-midi à Simon Renucci qui se retrouve donc par
la force des choses en quelque sorte l’hôte des grévistes de la
faim.
Ecoutons le
député maire d’Ajaccio
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Revue de Presse - Corse Matin -
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Dossier
:
Répression/Rapprochement
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