Le
7 mai 2009 : (13:00 Unità Naziunale,
www.unita-naziunale.org - Corse - Lutte de Masse) Il
ne se passe plus une conférence de presse, un rassemblement, une
distribution de tract ou bien une action symbolique sans une
présence policière massive qui finit par une provocation et une
altercation.
La Commission Anti Répressive
de Corsica Libera avait appelé à une conférence de presse
rassemblement devant la Mairie d'Aiacciu pour dénoncer une nouvelle
fois l'acharnement répressif à l'encontre des militants et
sympathisants de Corsica Libera.
Il s'agissait cette fois ci
plus particulièrement de parler du cas de Marie Hélène Versini qui
est la cible d'un acharnement policier et judiciaire, en effet suite
à sa relaxe, le parquet d'Aiacciu a fait appel.
Avant même que le
rassemblement et la conférence de presse ne commence, deux camions
de CRS et un véhicule léger étaient en stand by le long de la route,
et déjà le premier incident arriva. Le fils de Marie Hélène est
interpellé violement par les CRS suite à un simple accrochage entre
sa voiture et la voiture d'une femme. Oui mais celle ci est une
femme de gendarme, ce qui déclenche immédiatement une intervention
des CRS de faction contre le fils de Marie Hélène qui finit coincé
et amené dans le camion pour y être entendu.
Ces accrochages avec les
forces de répression pourraient être mais ce n'est pas le cas, de
nombreuses personnes en corse se plaignent des méthodes policières
excessives et souvent violentes.
Il n'est pas rare que sur de
simple contrôle de routine, l'histoire se finissent en garde à vue
puis devant un tribunal correctionnel. Le harcèlement ayant pour
objectif de "mater" les corses, de rappeler que la Corse c'est en
FRANCE et qu'ils sont chez en pays conquis.
Le citoyen lambda peut
légitimement se demander si être nationaliste aujourd'hui n'est pas
un acte de grand banditisme vu les moyens répressifs engagés et
utilisés à l'encontre des militants et sympathisants de Corsica
Libera depuis la manifestation du 4 avril.
Il est clair que cet
acharnement est une réponse vindicatif de tout l'appareil colonial à
la mobilisation populaire du 4 avril sur Bastia.
Cette politique de harcèlement
ne date pas d'hier, c'est celle imposée par l'Etat colonial dans les
années 80 avec la venue en corse du commissaire Broussard et de ses
barbouzes étatiques. C'est une volonté politique et stratégique des
différents gouvernements français que de faire passer les résistants
corses pour des criminels et des terroristes.
C'est d'ailleurs de l'aveu
même du Préfet de Corse lors d'un Cuntrastu d'avouer que la
politique répressif était principalement tournée vers les
nationalistes corses et non vers le grand banditisme et les faiseurs
de mort qui distribuent de la drogue aux sorties des écoles.
Après cet incident mineur, la
conférence de presse a eu lieu suivit d'une distribution de tract a
cotés des CRS...
sur le même sujet :
Corse
Matin, le parquet fait appel de la décision de
relaxe
de Marie Hélène
Procès Marie Hélène Versini
Corsica Libera -
Ennemi public numéro 1 ?
Conférence de presse
de la CAR de Corsica Libera pour dénoncer une nouvelle fois le
harcèlement policier et judiciaire
Marie Hélène et
son mari
occupe la Mairie d'Aiacciu et
entame une grève de la faim pour dénoncer l'injustice dont ils sont
victime
Fin de l'occupation
et de la grève de la faim et de la soif de Marie
Hélène Versini
Revue de Presse - Corse Matin -
Le couple Versini veut
récupérer l'argent saisi par la police
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info : Unità Naziunale
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