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DOSSIER I
CLANDESTINI CORSI
Cette
page est uniquement une page d'information sur l'affaire des I
Clandestini Corsi.
Pourquoi une telle
page aujourd'hui en 2006 ?
A l'aube du procès
après 20 mois d'incarcération en préventive, l'affaire des
Clandestini Corsi, n'est pas arrivée dans le nord de la France ou à
l'autre bout du monde, mais à Bastia, en 2004, au sein même de notre
communauté, de notre jeunesse Corse. Si ces actions revendiquées par
ICC, ne sont ni racistes ni nationalistes selon les auteurs, elles
soulèvent des questions et elles ont toujours une influence dans
l'historique de la Lutte de Libération Nationale.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.©NiuLinCu-[`NzL`]
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2006 |
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Le site du CASPJICC
Le comité du
CASPJIPP s'est organisé en décembre 2004, 13 mois après les
premières incarcérations. voici son lien :
http://perso.orange.fr/caspjcc/
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2006 |
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ATTENTATS ET
REVENDICATIONS
Comment
faire une page sans présenter I Clandestini Corsi, les attentats et
les revendications de ce groupe de jeunes corses.
Il n'y a pas eu plus de 7 actions
en quelques mois... revendiquées par les ICC, mais les actes
racistes ont ponctué cette période sans pour autant qu'ils soient
tous imputables aux ICC.
19 mars 2004 : attentat rue droite
a 2h25 Un engin explosif est jeté au beau milieu de la ruelle.
Malgré la proximité d’une réserve de gaz, il ne causera que des
dégâts légers….
22 mars 2004 : Revendication des CC pour le 19 depuis une
cabine téléphonique de la Place Saint-Nicolas – et en pleine matinée
30 mars 2004 : Extrait du texte de revendication "le
comportement dune certaine minorité maghrébine"
7 mai 2004 : Attentat contre Maxi Pizza, un corse en est le
propriétaire
21 mai 2004 : Le drapeau du consulat du Maroc est brulé (?)
4 Juin 2004 : Les CC démentent être les auteurs d'un attentat
contre un entrepreneur de Biguglia
18 juin 2004 : Attentat contre le restaurant Richelieu, le
propriétaire est un marocain.
1er juillet 2004 : Double attentat contre la Waffa Bank (?)
et une épicerie orientale.
7 juillet 2004 : Communiqué des CC.
7 septembre 2004 : une voiture explose seule, elle
appartient à un membre des ICC (explication du mensuel Corsica
: Après une tentative d’attentat contre un snack-bar du
boulevard Gaudin, tout près de la rue Droite. Le dispositif de mise
à feu ne fonctionne pas, impossible d’initialiser la charge. Qu’à
cela ne tienne, les deux plastiqueurs en herbe remballent leur engin
– un extincteur bourré d’explosif artisanal – dans le coffre de la
Fiat Fiorino du « chauffeur » qui roule tout l’été avec, à bord, la
charge explosive. Le 7 septembre, activée par la chaleur, elle
explosera en plein jour à Montesoro, causant une blessure légère à
un passant. )
8 septembre 2004 : Communiqué pour
annoncer une trêve sans condition de temps ni de lieu
18 septembre 2004 : Tentative
d'attentat contre le chancelier principale du consulat du Maroc
Le 7 Novembre 2004 : Conférence de
presse des ICC quelque part vers Bastia.
Entre 22 et 23
heures, tout est soigneusement préparé pour le rituel médiatique
observé des dizaines de fois à la télévision : l’entrepôt désaffecté
de la zone industrielle de Tracone est désert, des draps ont été
bombés aux « armes » des « Clandestini
Corsi », les murs balafrés d’inscriptions… A un détail près
toutefois : au lieu de l’habituelle débauche d’armement – AK-47,
grenades défensives, lance-roquettes -, ils n’exhibent qu’un maigre
arsenal composé de deux carabines 22 long rifle, d’un fusil à pompe
et d’un pistolet… probablement factice. Une arme de gamin qui joue
au clandestin en endossant un treillis camouflé taillé trois fois
trop grand. De quoi douter de la menace d’« un attentat
spectaculaire qui visera un lieu hautement symbolique » et de projet
d'élimination physique...
Le 15 novembre 2004 : un vaste
coup de filet mené sur commission rogatoire du juge Gilbert Thiel
par le RAID, la Police judiciaire et la Division nationale
anti-terroriste (Dnat) va mettre un terme à l’épopée des «
Clandestini Corsi ». Treize personnes sont interpellées, les six
membres du « noyau dur » sont immédiatement placés en garde à vue.
Devant l’évidence des preuves dont disposent les enquêteurs, ils
reconnaissent d’ailleurs très rapidement les faits qui leur sont
reprochés. Ces arrestations se passent sous les caméras des
journalistes.
une semaine plus tard, huit nouvelles
interpellations ont lieu dans la région bastiaise. Comme à
l’accoutumée, la Dnat a ratissé large, et plutôt musclé. Portes
défoncées à six heures du matin, cris, armes braquées sur les
proches… En quelques heures, plusieurs jeunes se retrouvent
transférés à Paris pour y être interrogés, avant d’être relâchés
trois jours plus tard sans la moindre charge. « Ces conditions
d’interpellation sont profondément choquantes.
Depuis novembre 2004, il y a eu
d'autres interpellations dans ce dossier, comme le
photographe-journaliste de Corse Matin, des jeunes plus ou moins
proches des incarcérés et des jeunes interpellés relâchés puis
interpellés de nouveau.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site (photo Corse matin).
Source info :
Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2006 |
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LETTRE DE REMI F.
Lettre de R.F écrite en
prison
Madame, Monsieur,
Je suis actuellement dans le cadre de l’enquête « clandestini
corsi » en détention provisoire et je viens de lire votre article
dans le JDC. Je l’ai beaucoup apprécié parce c’est le premier
article qui s’approche de la vérité.
Nous avez su analyser le problème au-delà du racisme. Nous
sommes en fait une bande de copains qui avaient décidé de stopper le
trafic de drogue, puis nous avons tout mélangé suite aux
manifestations, la drogue, la langue corse,
l’immigration, l’exclusion de
notre jeunesse vis-à-vis de l’état qui pense avoir à faire aux
nationalistes, donc une future source de problèmes à ses yeux. Nous
avons été reçus par M. Zuccarelli peu avant nos actions, pour lui
expliquer nos problèmes. IL s’est contenté de dire qu’il ne voulait
rien savoir et il est parti dans un débat sur les jeux olympiques.
C’est dire s’il n’a rien compris à notre situation. Bien sur qui
aurait envie d’entendre une bande de jeunes sans avenir ? Le constat
actuel est qu’il y a des jeunes en prison et que le problème est
toujours là. Et ça ne va pas s’arranger pour autant. Nous sommes
tous séparés avec interdiction de communiquer et surtout en
isolement 22 heures sur 24 à cause de notre étiquette de racistes.
Est-ce que nous méritons un tel sort ? Est-ce que la justice ne nous
a pas confondus avec un « vrai » groupe nationaliste radical ? Nous
ont-ils pris au sérieux ? Nous le sauront assez tôt j’espère, parce
que au train où vont les choses on risque de passer nos plus belles
années en prison et, on s’en doute, sans aucun avenir à la sortie.
Avec mes salutations.
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale, Journal de la Corse
© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2006 |
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Clandestini Corsi :
Patrick B. stoppe sa grève de la faim
Samedi
24 juin 2006 :
Après deux jours de la grève de la faim Patrick B. a reçu
l'assurance du sous directeur de son bâtiment que sa situation
serait prise en considération dans les plus bref délais.
Aussi il a décidé en signe de bonne volonté d'arrêter son action. Il
demande simplement de sortir de l'isolement dont il est la victime
comme les trois autres membres de Clandestini Corsi incarcérés dans
cette prison. A leur âge une telle période d'isolement ne peut être
que néfaste en vue de leur réinsertion.
Lire la suite de cette information ici
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Forum Unità Naziunale, Cyrnos9
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I Clandestini Corsi : Une deuxième
grève de la Faim
Jeudi
22 juin 2006 : Après Patrice Ghironi, qui a entamé une grève de la
faim le 24 mai, c'est au tour d'un autre jeune, Patrick
B., 21 ans, de
défendre ses droits par ce moyen de revendication.
Ce jeune corse a des problèmes de santé et
l'administration pénitentiaire ne semble pas être à l'écoute des
demandes légitimes de Patrick.
En effet, un des
4 jeunes en isolement à Fleury Mérogis, a décider de commencer une
grève de la faim le 20 juin dernier. Privé de cours de sport et de
soins, en isolement 23 heure sur 24 depuis le 15 novembre 2004, il
entend par cette action attirer l'attention de l'administration
Lire la suite de l'article
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
forum Unità Naziunale, Cyrnos9
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Soirée de soutien aux parents des Clandestini
Corsi
Vendredi
16 juin : Le comité de soutien et d'aide aux parents des I
Clandestini Corsi organise de nouveau une soirée de soutien dans le
but de recueillir des fonds.
La déportation des
jeunes corses sur Paris pour qu'ils soient tous proches du Juge Anti
terroriste, coûte très cher aux parents, sans parler de tous les
frais annexes et les frais de justice.
Lire la suite de l'article ici
Source photo :
Unità Naziunale, Site CASPJCC.
Source info : Unità Naziunale
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La Corse c'est en France !
Samedi
10 juin 2006 : La corse c'est en France.
N'insistez pas, puisqu'on vous le dit. La corse
est donc partie prenante de la France. Sauf que le citoyen corse
peut légitimement se le demander.
Liberté Egalité Fraternité, sauf si vous êtes
corse, basque, breton ou kanak.
Le
simple syndicaliste corse non armé, du STC, qui a le malheur
de faire une action symbolique et un acte politique fort en prenant
un bateau vide de passagers pour le ramener en Corse, a la chance de
se faire interpeller manu militari par le GIGN
accompagné d'hélicoptère de l'armée française. Alors que les
syndicalistes français, qui prennent le France en Otage, n'ont pas
eu cette chance là et encore heureux pour eux.
Lire la suite de l'article
Source photo Unità Naziunale
archives, google photo
Source info Unità Naziunale, Lazezu
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LDH, ICC et le racisme en corse
Lundi
5 juin 2006 : Pour la LDH, la décision de se porter partie civile
est une action normale qui relève de son mandat, dès lors que le
caractère raciste des attentats perpétrés par I Clandestini Corsi
est avéré.
Le mercredi 17 mai 2006, lors d'une conférence de
presse, la LDH annonce sa décision de se porter civile dans le
dossier I Clandestini Corsi.
Jean Claude Acquaviva, porte parole de la ligue
des droits de l'homme a déclaré à France 3 corse : "Ca
n'est pas une volonté de la ligue d'enfoncer les gens, de leur faire
prendre des années de prison, de demander des dommages et intérêt.
Il s'agit simplement d'avoir une action pédagogique et faire en
sorte que ce procès soit l'occasion pour ces jeunes, je dirais de
dire, qu'ils ont fautés, qu'ils ont des torts, que les actes qu'ils
ont commis sont inacceptables, je dirais de façon à renvoyer un
message fort à la société corse pour qu'enfin elle soit apaisée
quand on aborde le sujet de l'immigration".
Lire la suite de l'article ici
Source photo :
Vidéocap France3CorseUnità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Première partie : France 3 Corse, seconde partie LDH Toulon,
Troisième partie Petrone
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U RINNOVU dénonce l'attitude de la LDH dans le
dossier Clandestini Corsi
Lundi
5 juin 2006 : Alors que le procès n'a toujours pas eu lieu, la
polémique s'installe durablement depuis
la prise de position de la LDH dans le dossier judiciaire des
Clandestini Corsi.
En effet, depuis cette annonce de se constituer
partie civile au procès des jeunes hommes des CC, les réactions ne
se font pas attendre.
Dans un premier temps, le comité d'aide et de soutien
aux CC s'est exprimé s'interrogeant sur les déclarations de la LDH,
puis A Riscossa Paisana a dénoncé cette prise de position
contradictoire lors d'une conférence de presse et c'est au tour du
Rinnovu de dénoncer l'attitude de la LDH dans le dossier.
Lire l'intégralité de communiqué du Rinnovu ici
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :
Unità Naziunale, U Rinnovu
© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2006 |
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Un jeune membre des Clandestini Corsi en grève
de la faim depuis le 24 mai
Dimanche
4 juin 2006 : Patrice Ghironi, 31 ans, incarcéré à Cergy Pontoise,
interpellé en novembre 2004 dans le cadre de l'enquête sur les
attentats des Clandestini Corsi, est en grève de la faim depuis le
24 mai, pour attirer l'attention sur son cas.
Lire la suite ici
Source photo :
Unità Naziunale, Archives du site, Niulincu NZL.
Source info :
Unità Naziunale, Lazezu, CASPJCC, Presse internet
© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2006 |
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PROCES EN OCTOBRE : I CLANDESTINI CORSI
Vendredi
26 mai 2006 : S'il est un sujet que le site Unità Naziunale a
rarement abordé sauf sur son forum dès novembre 2004, c'est le cas
des Clandestini Corsi. La raison est simple, l'engagement des
jeunes C.C, n'a politiquement rien à voir avec la Lutte de
Libération Nationale, malgré tout ce qu'on peut lire ou entendre sur
le sujet. Mais faut il pour autant les oublier, ou les condamner
avant même que le procès est lieu ? Le comité de soutien crée vers
la fin de l'année 2005, dénonce à juste titre les détentions
abusives que subissent ces jeunes, dont le dossier est clos depuis
quelques mois. Les conditions de détentions déplorables, les
menaces, les coups, les mises au secret, bref, des conditions de
détentions dont on se demande si la punition n'est pas déjà en
partie appliquée. Livré à la vindicte médiatique et répressive, ces
jeunes ne doivent pas payer les dérives de notre société.
Voici le mail que nous avons reçu pour publication :
Le comité a demandé un procès
rapide et équitable.
Rapide, le mot est surement
différent d'un pays à l'autre, mais quoi qu'il en soit, il est
fixé si tout se passe bien, en octobre 2006. A cette date, ces
jeunes corses auront passé 23 mois en préventive, dans un
dossier ou pratiquement tout était bouclé lors des
interpellations.
Interpellations sous l'œil des
caméras de TV, par la DNAT, les services spéciaux de l'Etat
français. Que l'on soit d'accord ou non avec les CC, une porte
enfoncée, une arrestation par la DNAT, sous les caméras
complaisantes des télévisions en mal d'information choc, doit
être dénoncé.
Lire la suite ici
Source photo :
Unità Naziunale
Source info :
"u maure via email"
© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2006 |
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RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AUX CLANDESTINI CORSI
Quelques
200 personnes se sont réunis à Bastia à l'appel du comité de soutien
aux 12 jeunes corses des "Clandestini Corsi" incarcérés suite à des
attentats anti drogue qui ont touché des corses et des maghrébins.
Le comité de soutien constitué des parents et amis des jeunes corses
a été mis en place récemment, ils réclament un procès rapide pour
leurs enfants toujours incarcérés en se basant sur le jeune âge des
emprisonnés et sur les conditions de réinsertion difficile qui ne
manqueront pas à la sortie de prison.
Plus de 17 mois de détention, 509 jours de détention pour ces douze
jeunes corses qui n'ont pas encore été jugés et qui le seront par
une cours d'assise spéciale des mineurs constituées spécialement
pour eux.
Voce Populare, "andatura Corsa per i diritti umani" se sont associés
à cet appel.
D'autres actions auront lieu dans les prochains jours
A suivre
Source photo : Unità Naziunale
Source info : A bastia © Alanu |
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APPEL A RASSEMBLEMENT
GHJUSTIZIA PER I CLANDESTINI CORSI
COMITE
D'AIDE ET DE SOUTIEN AUX PARENTS DES CLANDESTINI CORSI
Au vu de leur jeune âge, de leur futur réinsertion et
après 17 mois de détention provisoire, nous exigeons un procès
immédiat pour nos enfants.
Tous au rassemblement de soutien le Samedi 8 Avril
2006 à partir de 15H00 devant le palais de justice de Bastia.
Source photo : Unità Naziunale / ©NiuLinCu-[`NzL`]
Source info : Collectif d'aide
et de soutien aux parents des Clandestini Corsi. |
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I
CLANDESTINI CORSI RENVOYES DEVANT UNE COUR D'ASSISE DES MINEURS, LE
CAR REAGIT.
Le
Comité Anti Répression corse réagit à l'annonce faite par la cour
d'appel de Paris qui renvoi douze jeunes corses devant une cour
d'assises des mineurs spécialement composée pour cette affaire. Ces
douze jeunes corses seront jugés pour des attentats revendiqués en
2004 par cette cour d'assise pour mineur crée en janvier 2006
spécialement pour l'occasion, quatre autres jeunes proches des
Clandestini Corsi seront jugés par un tribunal correctionnel à Paris
pour des délits annexes.
Voici le
communiqué de Presse du C.A.R :
Le Comité Anti Répression défend depuis toujours le droit
au respect de l’être humain, le droit à la dignité, dans un combat
de nature universelle. Cela ne souffre d’aucune ambiguïté. Le combat
du CAR ne saurait être assimilé à une quelconque idéologie
réactionnaire où la différence et la couleur de l’un sont le mal de
l’autre.
Cependant, le Comité Anti Répression ne saurait
rester indifférent au sort inique imposé à 12 jeunes Corses qui
viennent d’être renvoyés devant une cour d’assises pour mineurs
spécialement constituée et dénonce l’acharnement judiciaire dont ils
sont victimes.
Nous ne pouvons accepter que ces jeunes Corses,
de surcroît pour la plupart mineurs au moment des faits qui leur
sont reprochés, soient aujourd’hui les boucs émissaires d’une
situation judiciaire ubuesque qui fait qu’ils deviennent des
justiciables d’exception dans l’exception. Etre corse est
aujourd’hui un facteur aggravant qui fait que l’exception devient la
règle.
En faisant appel du renvoi devant une cour
“normale” pour mineurs, le parquet de Paris démontre la volonté du
gouvernement français de “casser” du Corse à tout prix, n’hésitant
pas à mettre en place un arsenal judiciaire nouveau pour l’occasion.
Au-delà des motifs d’incarcération des jeunes
Corses appartenant au groupe CLANDESTINI CORSI, le CAR exige que,
dans cette affaire, les personnes concernées soient jugées pour le
vrai caractère des délits commis, donc par le tribunal de Bastia et
qu’en attendant ce jugement ils soient au plus vite rapprochés de
leurs familles en étant incarcérés à Borgu.
Cumitatu
contr’à A Ripressione
http://www.carcorsica.com/
Source photo
: Unità Naziunale / ©NiuLinCu-[`NzL`] |
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VOCE POPULARE : APPEL DE
SOLIDARITE AUX JEUNES CORSES DE CLANDESTINI CORSI
Dimanche
19 février 2006: Communiqué VOCE POPULARE
APPEL DE SOLIDARITE AUX JEUNES CORSES DE CLANDESTINI CORSI
VOCE POPULARE apporte son appui a l’action du comite d’aide et de
soutien des parents des jeunes de CLANDESTINI CORSI incarcérés
depuis 460 jours dans l’attente de la fixation de la date du procès.
Nous soutenons la démarche pour faire cesser une détention
préventive de ces jeunes, extrêmement néfaste a leurs avenir
Des corses sont actuellement en prison, en attente d’un jugement qui
risque de les priver de liberté. Ils sont très jeunes, presque
gamins. Ce sont nos compatriotes, ils font donc partie de notre
chair.
L’injustice qui les frappe est si manifeste que les CLANDESTINI
CORSI sont en passe de devenir une bannière pour toute une partie de
la jeunesse corse. Leur nom est non plus synonyme de racisme mais
d’injustice. En effet, il apparaît aujourd’hui clairement que si les
CLANDESTINI CORSI sont l’objet d’un traitement injuste, c’est en
raison de leur appartenance à la société corse et d’un amalgame
facile avec une étiquette de terroriste médiatisé. Commis ailleurs,
leurs délits seraient sanctionnés à la mesure de leur gravité :
c'est-à-dire qu’on aurait pris en compte leur jeunesse, leur
immaturité, ainsi que le contexte social dans lequel ils ont agi
(accusations injustifiés de racisme agitant la société insulaire,
crise identitaire doublée d’une crise économique) ; bref, on leur
aurait donné une chance, à l’aube de leur vie d’adulte.
Pourtant, tous ces évènements ont bien été pris ailleurs en
considération, dans les peines requises à l’égard de jeunes de
banlieue et dans les commentaires sur leurs actes. Mais, s’agissant
de Corses, la clémence n’est pas à l’ordre du jour. L’exemple des
CLANDESTINI CORSI démontre une fois de plus, mais cette fois ci avec
des conséquences humaines gravissimes que les Corses sont devenus
l’objet d’une discrimination négative dont les plus faibles font les
frais.
Voila pourquoi, nous appelons tous les Corses, par delà les clivages
politiques, à s’intéresser à leur sort. Ce qui les a inspirés, ce
n’est pas la haine, c’est l’amour de leur terre et l’honneur de
leurs ancêtres. VOCE POPULARE participera à toute action de soutien
initiée par le comité de soutien.
Source photo :
Voce Populare |
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