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DOSSIER I CLANDESTINI CORSI

Cette page est uniquement une page d'information sur l'affaire des I Clandestini Corsi.

Pourquoi une telle page aujourd'hui en 2006 ?

A l'aube du procès après 20 mois d'incarcération en préventive, l'affaire des Clandestini Corsi, n'est pas arrivée dans le nord de la France ou à l'autre bout du monde, mais à Bastia, en 2004, au sein même de notre communauté, de notre jeunesse Corse. Si ces actions revendiquées par ICC, ne sont ni racistes ni nationalistes selon les auteurs, elles soulèvent des questions et elles ont toujours une influence dans l'historique de la Lutte de Libération Nationale.

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.©NiuLinCu-[`NzL`]
Source info :  Unità Naziunale

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Le site du CASPJICC

Le comité du CASPJIPP s'est organisé en décembre 2004, 13 mois après les premières incarcérations. voici son lien :

http://perso.orange.fr/caspjcc/

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale

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ATTENTATS ET REVENDICATIONS

Comment faire une page sans présenter I Clandestini Corsi, les attentats et les revendications de ce groupe de jeunes corses.

Il n'y a pas eu plus de 7 actions en quelques mois... revendiquées par les ICC, mais les actes racistes ont ponctué cette période sans pour autant qu'ils soient tous imputables aux ICC.

19 mars 2004 : attentat rue droite a 2h25 Un engin explosif est jeté au beau milieu de la ruelle. Malgré la proximité d’une réserve de gaz, il ne causera que des dégâts légers….

22 mars 2004 : Revendication des CC pour le 19 depuis une cabine téléphonique de la Place Saint-Nicolas – et en pleine matinée

30 mars 2004 : Extrait du texte de revendication "le comportement dune certaine minorité maghrébine"

7 mai 2004 : Attentat contre Maxi Pizza, un corse en est le propriétaire

21 mai 2004 : Le drapeau du consulat du Maroc est brulé (?)

4 Juin 2004 : Les CC démentent être les auteurs d'un attentat contre un entrepreneur de Biguglia

18 juin 2004 : Attentat contre le restaurant Richelieu, le propriétaire est un marocain.

1er juillet 2004 : Double attentat contre la Waffa Bank (?) et une épicerie orientale.

7 juillet 2004 : Communiqué des CC.

7 septembre 2004  : une voiture explose seule, elle appartient à un membre des ICC (explication du mensuel Corsica : Après une tentative d’attentat contre un snack-bar du boulevard Gaudin, tout près de la rue Droite. Le dispositif de mise à feu ne fonctionne pas, impossible d’initialiser la charge. Qu’à cela ne tienne, les deux plastiqueurs en herbe remballent leur engin – un extincteur bourré d’explosif artisanal – dans le coffre de la Fiat Fiorino du « chauffeur » qui roule tout l’été avec, à bord, la charge explosive. Le 7 septembre, activée par la chaleur, elle explosera en plein jour à Montesoro, causant une blessure légère à un passant. )

8 septembre 2004 : Communiqué pour annoncer une trêve sans condition de temps ni de lieu

18 septembre 2004 : Tentative d'attentat contre le chancelier principale du consulat du Maroc

Le 7 Novembre 2004 : Conférence de presse des ICC quelque part vers Bastia. Entre 22 et 23 heures, tout est soigneusement préparé pour le rituel médiatique observé des dizaines de fois à la télévision : l’entrepôt désaffecté de la zone industrielle de Tracone est désert, des draps ont été bombés aux « armes » des « Clandestini Corsi », les murs balafrés d’inscriptions… A un détail près toutefois : au lieu de l’habituelle débauche d’armement – AK-47, grenades défensives, lance-roquettes -, ils n’exhibent qu’un maigre arsenal composé de deux carabines 22 long rifle, d’un fusil à pompe et d’un pistolet… probablement factice. Une arme de gamin qui joue au clandestin en endossant un treillis camouflé taillé trois fois trop grand. De quoi douter de la menace d’« un attentat spectaculaire qui visera un lieu hautement symbolique » et de projet d'élimination physique...

Le 15 novembre 2004 : un vaste coup de filet mené sur commission rogatoire du juge Gilbert Thiel par le RAID, la Police judiciaire et la Division nationale anti-terroriste (Dnat) va mettre un terme à l’épopée des « Clandestini Corsi ». Treize personnes sont interpellées, les six membres du « noyau dur » sont immédiatement placés en garde à vue. Devant l’évidence des preuves dont disposent les enquêteurs, ils reconnaissent d’ailleurs très rapidement les faits qui leur sont reprochés. Ces arrestations se passent sous les caméras des journalistes.

une semaine plus tard, huit nouvelles interpellations ont lieu dans la région bastiaise. Comme à l’accoutumée, la Dnat a ratissé large, et plutôt musclé. Portes défoncées à six heures du matin, cris, armes braquées sur les proches… En quelques heures, plusieurs jeunes se retrouvent transférés à Paris pour y être interrogés, avant d’être relâchés trois jours plus tard sans la moindre charge. « Ces conditions d’interpellation sont profondément choquantes.

Depuis novembre 2004, il y a eu d'autres interpellations dans ce dossier, comme le photographe-journaliste de Corse Matin, des jeunes plus ou moins proches des incarcérés et des jeunes interpellés relâchés puis interpellés de nouveau.

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site (photo Corse matin).
Source info :  Unità Naziunale

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LETTRE DE REMI F.

Lettre de R.F écrite en prison

Madame, Monsieur,

Je suis actuellement dans le cadre de l’enquête « clandestini corsi » en détention provisoire et je viens de lire votre article dans le JDC. Je l’ai beaucoup apprécié parce c’est le premier article qui s’approche de la vérité. Nous avez su analyser le problème au-delà du racisme. Nous sommes en fait une bande de copains qui avaient décidé de stopper le trafic de drogue, puis nous avons tout mélangé suite aux manifestations, la drogue, la langue corse, l’immigration, l’exclusion de notre jeunesse vis-à-vis de l’état qui pense avoir à faire aux nationalistes, donc une future source de problèmes à ses yeux. Nous avons été reçus par M. Zuccarelli peu avant nos actions, pour lui expliquer nos problèmes. IL s’est contenté de dire qu’il ne voulait rien savoir et il est parti dans un débat sur les jeux olympiques. C’est dire s’il n’a rien compris à notre situation. Bien sur qui aurait envie d’entendre une bande de jeunes sans avenir ? Le constat actuel est qu’il y a des jeunes en prison et que le problème est toujours là. Et ça ne va pas s’arranger pour autant. Nous sommes tous séparés avec interdiction de communiquer et surtout en isolement 22 heures sur 24 à cause de notre étiquette de racistes. Est-ce que nous méritons un tel sort ? Est-ce que la justice ne nous a pas confondus avec un « vrai » groupe nationaliste radical ? Nous ont-ils pris au sérieux ? Nous le sauront assez tôt j’espère, parce que au train où vont les choses on risque de passer nos plus belles années en prison et, on s’en doute, sans aucun avenir à la sortie.
Avec mes salutations.

 

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale, Journal de la Corse

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Clandestini Corsi : Patrick B. stoppe sa grève de la faim

Samedi 24 juin 2006 : Après deux jours de la grève de la faim Patrick B. a reçu l'assurance du sous directeur de son bâtiment que sa situation serait prise en considération dans les plus bref délais. Aussi il a décidé en signe de bonne volonté d'arrêter son action. Il demande simplement de sortir de l'isolement dont il est la victime comme les trois autres membres de Clandestini Corsi incarcérés dans cette prison. A leur âge une telle période d'isolement ne peut être que néfaste en vue de leur réinsertion.

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Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Forum Unità Naziunale, Cyrnos9

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I Clandestini Corsi : Une deuxième grève de la Faim

Jeudi 22 juin 2006 : Après Patrice Ghironi, qui a entamé une grève de la faim le 24 mai, c'est au tour d'un autre jeune, Patrick B., 21 ans, de défendre ses droits par ce moyen de revendication.

 Ce jeune corse a des problèmes de santé et l'administration pénitentiaire ne semble pas être à l'écoute des demandes légitimes de Patrick.

En effet, un des 4 jeunes en isolement à Fleury Mérogis, a décider de commencer une grève de la faim le 20 juin dernier. Privé de cours de sport et de soins, en isolement 23 heure sur 24 depuis le 15 novembre 2004, il entend par cette action attirer l'attention de l'administration

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Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  forum Unità Naziunale, Cyrnos9

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Soirée de soutien aux parents des Clandestini Corsi

Vendredi 16 juin : Le comité de soutien et d'aide aux parents des I Clandestini Corsi organise de nouveau une soirée de soutien dans le but de recueillir des fonds.

La déportation des jeunes corses sur Paris pour qu'ils soient tous proches du Juge Anti terroriste, coûte très cher aux parents, sans parler de tous les frais annexes et les frais de justice.

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Source photo : Unità Naziunale, Site CASPJCC.
Source info :  Unità Naziunale

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La Corse c'est en France !

Samedi 10 juin 2006 : La corse c'est en France.

N'insistez pas, puisqu'on vous le dit. La corse est donc partie prenante de la France. Sauf que le citoyen corse peut légitimement se le demander.

Liberté Egalité Fraternité, sauf si vous êtes corse, basque, breton ou kanak.

Le simple syndicaliste corse non armé, du STC, qui a le malheur de faire une action symbolique et un acte politique fort en prenant un bateau vide de passagers pour le ramener en Corse, a la chance de se faire interpeller manu militari par le GIGN accompagné d'hélicoptère de l'armée française. Alors que les syndicalistes français, qui prennent le France en Otage, n'ont pas eu cette chance là et encore heureux pour eux.

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Source photo Unità Naziunale archives, google photo
Source info  Unità Naziunale, Lazezu

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LDH, ICC et le racisme en corse

Lundi 5 juin 2006 : Pour la LDH, la décision de se porter partie civile est une action normale qui relève de son mandat, dès lors que le caractère raciste des attentats perpétrés par I Clandestini Corsi est avéré.

Le mercredi 17 mai 2006, lors d'une conférence de presse, la LDH annonce sa décision de se porter civile dans le dossier I Clandestini Corsi.

Jean Claude Acquaviva, porte parole de la ligue des droits de l'homme a  déclaré à France 3 corse : "Ca n'est pas une volonté de la ligue d'enfoncer les gens, de leur faire prendre des années de prison, de demander des dommages et intérêt. Il s'agit simplement d'avoir une action pédagogique et faire en sorte que ce procès soit l'occasion pour ces jeunes, je dirais de dire, qu'ils ont fautés, qu'ils ont des torts, que les actes qu'ils ont commis sont inacceptables, je dirais de façon à renvoyer un message fort à la société corse pour qu'enfin elle soit apaisée quand on aborde le sujet de l'immigration".

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Source photo : Vidéocap France3CorseUnità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Première partie : France 3 Corse, seconde partie LDH Toulon, Troisième partie Petrone

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U RINNOVU dénonce l'attitude de la LDH dans le dossier Clandestini Corsi

Lundi 5 juin 2006 : Alors que le procès n'a toujours pas eu lieu, la polémique s'installe durablement depuis la prise de position de la LDH dans le dossier judiciaire des Clandestini Corsi.

En effet, depuis cette annonce de se constituer partie civile au procès des jeunes hommes des CC, les réactions ne se font pas attendre.

Dans un premier temps, le comité d'aide et de soutien aux CC s'est exprimé s'interrogeant sur les déclarations de la LDH, puis A Riscossa Paisana a dénoncé cette prise de position contradictoire lors d'une conférence de presse et c'est au tour du Rinnovu de dénoncer l'attitude de la LDH dans le dossier.

Lire l'intégralité de communiqué du Rinnovu ici

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale, U Rinnovu

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Un jeune membre des Clandestini Corsi en grève de la faim depuis le 24 mai

Dimanche 4 juin 2006 : Patrice Ghironi, 31 ans, incarcéré à Cergy Pontoise, interpellé en novembre 2004 dans le cadre de l'enquête sur les attentats des Clandestini Corsi, est en grève de la faim depuis le 24 mai, pour attirer l'attention sur son cas.  

Lire la suite ici
 

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site, Niulincu NZL.
Source info :  Unità Naziunale, Lazezu, CASPJCC, Presse internet

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PROCES EN OCTOBRE : I CLANDESTINI CORSI

Vendredi 26 mai 2006 : S'il est un sujet que le site Unità Naziunale a rarement abordé sauf sur son forum dès novembre 2004, c'est le cas des Clandestini Corsi. La raison est simple, l'engagement des jeunes C.C, n'a politiquement rien à voir avec la Lutte de Libération Nationale, malgré tout ce qu'on peut lire ou entendre sur le sujet. Mais faut il pour autant les oublier, ou les condamner avant même que le procès est lieu ? Le comité de soutien crée vers la fin de l'année 2005, dénonce à juste titre les détentions abusives que subissent ces jeunes, dont le dossier est clos depuis quelques mois. Les conditions de détentions déplorables, les menaces, les coups, les mises au secret, bref, des conditions de détentions dont on se demande si la punition n'est pas déjà en partie appliquée. Livré à la vindicte médiatique et répressive, ces jeunes ne doivent pas payer les dérives de notre société.

Voici le mail que nous avons reçu pour publication :

Le comité a demandé un procès rapide et équitable.

Rapide, le mot est surement différent d'un pays à l'autre, mais quoi qu'il en soit, il est fixé si tout se passe bien, en octobre 2006. A cette date, ces jeunes corses auront passé 23 mois en préventive, dans un dossier ou pratiquement tout était bouclé lors des interpellations.

Interpellations sous l'œil des caméras de TV, par la DNAT, les services spéciaux de l'Etat français. Que l'on soit d'accord ou non avec les CC, une porte enfoncée, une arrestation par la DNAT, sous les caméras complaisantes des télévisions en mal d'information choc, doit être dénoncé.

Lire la suite ici

Source photo : Unità Naziunale
Source info :  "u maure via email"

© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2006

 

 
RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AUX CLANDESTINI CORSI

Quelques 200 personnes se sont réunis à Bastia à l'appel du comité de soutien aux 12 jeunes corses des "Clandestini Corsi" incarcérés suite à des attentats anti drogue qui ont touché des corses et des maghrébins. Le comité de soutien constitué des parents et amis des jeunes corses a été mis en place récemment, ils réclament un procès rapide pour leurs enfants toujours incarcérés en se basant sur le jeune âge des emprisonnés et sur les conditions de réinsertion difficile qui ne manqueront pas à la sortie de prison.

Plus de 17 mois de détention, 509 jours de détention pour ces douze jeunes corses qui n'ont pas encore été jugés et qui le seront par une cours d'assise spéciale des mineurs constituées spécialement pour eux.

Voce Populare, "andatura Corsa per i diritti umani" se sont associés à cet appel.

D'autres actions auront lieu dans les prochains jours

A suivre

                                                                                                            

Source photo : Unità Naziunale
Source info : A bastia © Alanu

 

 
APPEL A RASSEMBLEMENT
GHJUSTIZIA PER I CLANDESTINI CORSI

COMITE D'AIDE ET DE SOUTIEN AUX PARENTS DES CLANDESTINI CORSI

Au vu de leur jeune âge, de leur futur réinsertion et après 17 mois de détention provisoire, nous exigeons un procès immédiat pour nos enfants.

Tous au rassemblement de soutien le Samedi 8 Avril 2006 à partir de 15H00 devant le palais de justice de Bastia.

 

 

Source photo : Unità Naziunale / ©NiuLinCu-[`NzL`]
Source info :
Collectif d'aide et de soutien aux parents des Clandestini Corsi.

 

 
I CLANDESTINI CORSI RENVOYES DEVANT UNE COUR D'ASSISE DES MINEURS, LE CAR REAGIT.

Le Comité Anti Répression corse réagit à l'annonce faite par la cour d'appel de Paris qui renvoi douze jeunes corses devant une cour d'assises des mineurs spécialement composée pour cette affaire. Ces douze jeunes corses seront jugés pour des attentats revendiqués en 2004 par cette cour d'assise pour mineur crée en janvier 2006 spécialement pour l'occasion, quatre autres jeunes proches des Clandestini Corsi seront jugés par un tribunal correctionnel à Paris pour des délits annexes.

Voici le communiqué de Presse du C.A.R :

 

Le Comité Anti Répression défend depuis toujours le droit au respect de l’être humain, le droit à la dignité, dans un combat de nature universelle. Cela ne souffre d’aucune ambiguïté. Le combat du CAR ne saurait être assimilé à une quelconque idéologie réactionnaire où la différence et la couleur de l’un sont le mal de l’autre.

          Cependant, le Comité Anti Répression ne saurait rester indifférent au sort inique imposé à 12 jeunes Corses qui viennent d’être renvoyés devant une cour d’assises pour mineurs spécialement constituée et dénonce l’acharnement judiciaire dont ils sont victimes.

          Nous ne pouvons accepter que ces jeunes Corses, de surcroît pour la plupart mineurs au moment des faits qui leur sont reprochés, soient aujourd’hui les boucs émissaires d’une situation judiciaire ubuesque qui fait qu’ils deviennent des justiciables d’exception dans l’exception. Etre corse est aujourd’hui un facteur aggravant qui fait que l’exception devient la règle.

         En faisant appel du renvoi devant une cour “normale” pour mineurs, le parquet de Paris démontre la volonté du gouvernement français de “casser” du Corse à tout prix, n’hésitant pas à mettre en place un arsenal judiciaire nouveau pour l’occasion.

          Au-delà des motifs d’incarcération des jeunes Corses appartenant au groupe CLANDESTINI CORSI, le CAR exige que, dans cette affaire, les personnes concernées soient jugées pour le vrai caractère des délits commis, donc par le tribunal de Bastia et qu’en attendant ce jugement ils soient au plus vite rapprochés de leurs familles en étant incarcérés à Borgu.   

 Cumitatu contr’à A Ripressione
http://www.carcorsica.com/

 

Source photo : Unità Naziunale / ©NiuLinCu-[`NzL`]

 

 
VOCE POPULARE : APPEL DE SOLIDARITE AUX JEUNES CORSES DE CLANDESTINI CORSI

Dimanche 19 février 2006:  Communiqué VOCE POPULARE

APPEL DE SOLIDARITE AUX JEUNES CORSES DE CLANDESTINI CORSI

VOCE POPULARE apporte son appui a l’action du comite d’aide et de soutien des parents des jeunes de CLANDESTINI CORSI incarcérés depuis 460 jours dans l’attente de la fixation de la date du procès. Nous soutenons la démarche pour faire cesser une détention préventive de ces jeunes, extrêmement néfaste a leurs avenir

Des corses sont actuellement en prison, en attente d’un jugement qui risque de les priver de liberté. Ils sont très jeunes, presque gamins. Ce sont nos compatriotes, ils font donc partie de notre chair.

L’injustice qui les frappe est si manifeste que les CLANDESTINI CORSI sont en passe de devenir une bannière pour toute une partie de la jeunesse corse. Leur nom est non plus synonyme de racisme mais d’injustice. En effet, il apparaît aujourd’hui clairement que si les CLANDESTINI CORSI sont l’objet d’un traitement injuste, c’est en raison de leur appartenance à la société corse et d’un amalgame facile avec une étiquette de terroriste médiatisé. Commis ailleurs, leurs délits seraient sanctionnés à la mesure de leur gravité : c'est-à-dire qu’on aurait pris en compte leur jeunesse, leur immaturité, ainsi que le contexte social dans lequel ils ont agi (accusations injustifiés de racisme agitant la société insulaire, crise identitaire doublée d’une crise économique) ; bref, on leur aurait donné une chance, à l’aube de leur vie d’adulte.
 

Pourtant, tous ces évènements ont bien été pris ailleurs en considération, dans les peines requises à l’égard de jeunes de banlieue et dans les commentaires sur leurs actes. Mais, s’agissant de Corses, la clémence n’est pas à l’ordre du jour. L’exemple des CLANDESTINI CORSI démontre une fois de plus, mais cette fois ci avec des conséquences humaines gravissimes que les Corses sont devenus l’objet d’une discrimination négative dont les plus faibles font les frais.

Voila pourquoi, nous appelons tous les Corses, par delà les clivages politiques, à s’intéresser à leur sort. Ce qui les a inspirés, ce n’est pas la haine, c’est l’amour de leur terre et l’honneur de leurs ancêtres. VOCE POPULARE participera à toute action de soutien initiée par le comité de soutien.

Source photo : Voce Populare

 

 

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