La Lutte de Libération Nationale, c'est l'occupation constante de tous les terrains qui concernent la Lutte Institutionnelle, la lutte de masse et la lutte armée.
  Accueil La Lutte en Vidéos Archives de la LLN La Lutte en Audio

La Lutte en photos

Contactez Unità Naziunale    
 


Les archives de la LLN en ligne sur corsicainfurmazione.org

Offrez un produit
Generazione76




Empêcher le clic droit
Empêcher la sêlection du texte

 

L'EQUIPE DE FRANCE EST L'EQUIPE DE TOUS LES FRANCAIS ! MAIS EST CE REELLEMENT LA NOTRE ?.

Le complexe du colonisé

Pourquoi devrais je soutenir l’équipe de France, présentée comme l’équipe de tous les français, quand on sait comment les corses sont traités tous les jours dans la presse, par les soit disant humoristes, ou bien par les politiques français.

Revenons sur un événement symptomatique d’un traitement des CORSES à double vitesse.

Siffler la marseillaise, non pas en harmonie avec l’hymne mais siffler pour critiquer, pour revendiquer sa colère, revendiquer son dégout.

Un hymne national se doit d’être respecter tout comme son drapeau.

Chose que bien peu de nation et Etat ont fait tout au long des rencontres de coupe du monde ou bien de jeux olympiques ces 40 dernières années. Combien de drapeaux Corses brulés par les supporters niçois et marseillais lors des rencontres contre Bastia sans que ca n’émeuve personne ?

Récemment encore pendant la coupe du monde 2006 en Allemagne, des représentants d’une nation européenne ont sévèrement sifflé l’hymne français sans vraiment donner à un scandale politique, mais ils n’étaient pas corse ces siffleurs. 

Revenons à cette Marseillaise siffler en 2002 au stade de France par l’ensemble du public français, « bretons », « corses » et autres représentants de l’ensemble des régions françaises. Un président de la République à jouer un coup politique pendant une rencontre sportive, en quittant le stade offusqué par les sifflets qui étaient au début contre la présence de la fanfare des flics sur le terrain comme ca arrive sur tous les stades dès qu’on annonce la présence de policiers. Puis sifflement contre la Marseillaise, symbole de la colonisation pour beaucoup de corses et de bretons. Cette cacophonie ou tout était mélangé a donné lieu à une réaction politique contre les corses, alors qu’en novembre 2001, lors du match France Algérie, la Marseillaise a été copieusement sifflée et aucune fatwa contre les algériens n’a été enregistré. Mais ils ne sont pas corses.

Cette intouchable marseillaise a été tellement sifflée et critiquée qu’il serait fastidieux de tout énuméré, mais ce qu’on retiendra est que les corses ont été plus montré du doigt que n’importe qui d’autres.

Récemment encore, les Espagnols ont sifflé la marseillaise lors de la rencontre France Espagne du 27 juin 2006. Là encore il n’y a pas eu de réaction politique très importante contre ces siffleurs de marseillaise, mais ils n’étaient pas corses.

Un corse est donc moins bien traité politiquement et judiciairement qu’un Algérien ou un Espagnol.

Ce complexe du colonisé n’est que de la pure faiblesse, honteuse et odieuse en elle – même. Est colonisé tout corse originaire d’ici qui nie que le corse est un peuple ou qui considère que le peuple corse est inférieur aux autres peuples de la Terre, à commencer par le peuple Français. Le complexe a une double origine. Sa première origine est personnelle, c’est à dire il est originaire la personne qui a développé ce complexe. Sa deuxième origine est liée à la première. Ce complexe, comme son nom l’indique, tire aussi son origine de la colonisation française  de 1769 à aujourd'hui. Pendant cette période de colonisation, les Corses ont toujours été les victimes, de la part des français, d’une domination économique, politique, sociale, du mépris et d’infériorisation. Le mépris envers les corses et la corse était alors presque généralisé chez les français avant la première guerre mondiale (des corses jetés dans le port de Marseille par exemple). Le complexe du colonisé a pour manifestation fondamentale le complexe d’infériorité. Toutes ses autres manifestations dérivent du complexe d’infériorité.

La première manifestation du complexe de colonisé, c’est le complexe d’infériorité. Cela entraîne la dépendance à l’égard du gouvernement colonial, l’incapacité de s’assumer collectivement, le dégoût , la honte et le mépris de ce qui caractérise la Corse, la dévalorisation de tout ce qui est particulier et propre au notre identité. C'est pourquoi, ces liesses populaires en Corse ne sont que le reflet d'un peuple colonisé.

 

Voici encore des exemples concrets du traitement de la Corse et des corses :

La corse c'est en France ?

N'insistez pas, puisqu'on vous le dit. La corse est donc partie prenante de la France. Sauf que le citoyen corse peut légitimement se le demander.

Liberté Egalité Fraternité, sauf si vous êtes corse, basque, breton ou kanak.

Le simple syndicaliste corse non armé, du STC, qui a le malheur de faire une action symbolique et un acte politique fort en prenant un bateau vide de passagers pour le ramener en Corse, a la chance de se faire interpeller manu militari par le GIGN accompagné d'hélicoptère de l'armée française. Alors que les syndicalistes français, qui prennent le France en otage,  chargé de passagers, n'ont pas eu cette chance là et encore heureux pour eux. (en Kanaky, l'armée vient d'intervenir dans un problème syndical)

Le petit jeune qui en Corse lance un cocktail Molotov contre une gendarmerie ou bien exprime son problème sociétal par des actions violentes à l'agréable surprise à 6h00 du matin de voir débarqué la DNAT (ancienne DCPJ) en arme et avec les caméras de télévision, oui mon cher monsieur, oui oui, ces gens là se filme en action. Il a, ce jeune corse, l'opportunité de voyager et de voir du monde, en étant déporté en préventive sur Paris dans une prison proche du juge sans faire le 118. Mais pour le même genre de délit en banlieue parisienne, a quelques mois d'intervalle, les jeunes qui jettent les mêmes cocktail (peut être sans eau de vie corse) et qui s'expriment par autant de violence, ne peuvent pas en dire autant. Deux poids, deux mesures ?

Lorsque des viticulteurs corses ou agriculteurs corses ont la malencontreuse idée d'employer au noir des marocains afin de ne pas perdre une récolte (c'est ce qu'ils disent en gros pour se défendre), ce ne sont pas uniquement les gendarmes de proximité qui débarquent mais toute une armée de policiers accompagnée du RAID. En même temps en France, les patrons ou responsables agricoles n'ont pas droit à ce traitement de faveur, mais ils ne sont pas corses eux.

Lors de manifestation en Corse de la jeunesse revendicative, ou bien d'association de défense de prisonniers politiques, nous avons droit à un déploiement de force considérable, répressif et toujours prompt à frapper au moindre lancement d'œuf pourri ou de pierre, y compris sur des jeunes filles ou des passants, le tout avec le soutien du GIPN, armée de fusil à pompe et autre joyeuseté dangereuse. Bien entendu lors des manifestations à Paris ou débarquent les casseurs organisés pour casser du flic ou du "blanc", la réponse n'est pas en proportion, et il faut attendre quelques minutes sinon des heures pour voir intervenir les forces de répressions.

A une époque pas si lointaine, pour avoir eu l'outrecuidance de dénoncer les agissements de 4 pieds noirs en plaine orientale (et oui encore), en prenant une Cave viticole en otage, armé de simple fusil de chasse (portée 300 m ?), le très démocrate Poniatowski a envoyé l'armée, les blindés, les hélicos et si l'arme nucléaire était de son ressort, il aurait atomiser la corse.

Aleria 1975 explique peut-être qu'en corse, le gouvernement français a pris l'habitude d'envoyer la grosse artillerie dès qu'un corse ose bouger un peu surtout si celui-ci pense en corse. Dans son livre, le piège d'Aleria,  Edmond Simeoni cite des actions identiques ailleurs en France, je cite "L'occupation avec des fusils de chasse justifie t'elle le désir d'exterminer? Des précédents connus démontrent le contraire. En 1973, dans le Var, quelques pieds-noirs, armés de fusils de chasse, ont occupé l'étude de trois avocats chargés de la liquidation des biens d'un rapatrié. La vente n'a pas eu lieu. Personne n'est intervenu contre les occupants.  Toujours dans le Var, mais tout récemment, après Aleria, le 25 septembre 1975, d'autres pieds-noirs armés de fusils de chasse ont occupé le garage d'un camarade pour en empêcher la mise en vente décidée par les tribunaux. Personne n'est intervenu. S'opposer en armes à l'exécution d'une décision de justice est-il moins grave qu'occuper la cave d'un exploiteur? Trois jours avant Aleria, des harkis armés ont enlevé à Firminy et séquestré au camp de Blas une personnalité algérienne. Le gouvernement a bien fait cerner le camp par les forces de police, mais il a en même temps envoyé le préfet de Lot-et-Garonne pour négocier. L'Algérien a été libéré. Aucune arrestation n'a été opérée, malgré l'enlèvement et la séquestration. Plus récemment encore, quelques pieds-noirs, dans le Var, ont empêché l'un des leurs, M. Ibagnès, fusils de chasse et winchester à la main de déférer à une convocation de la police judiciaire. Sans ennuis ! (source Benghje, camperemu, Edmond Simeoni, le piège D'Aleria, édition JC Lattès 1975)

Cela justifie surement qu'en Corse, le RAID, le GIGN, la DNAT, et autres forces de répression tirent sans sommation, plastiquent les portes pour entrer dans un appartement, menacent d'armes à feu, femmes, enfants et parents de militants nationalistes. Si des statistiques ont été faites, en 30 ans de lutte et donc de répression, combien de militants ont opposé une quelconque résistance violente au matin de leur interpellation ? Il en a suffit d'une me répondront les fins analystes et pro répression pour justifier qu'on laisse une femme perdre son bébé en garde à vue, qu'on enferme une mère et ses deux enfants dans la cage du commissariat, qu'on interdise a une mère et son fils de rentrer en corse après une courte préventive. Qu'on laisse mourir d'un cancer un prisonnier politique en prison...

La fin justifie les moyens en corse, et un jour ou l'autre, le drame dont tout le monde parle, la bavure dont tout le monde sait qu'elle arrivera, ne sera surement pas condamné par nos trois spécialistes du communiqué "Je condamne dès que ca concerne une action nationaliste", ce jour là ils feront ce qu'ils font de mieux, rien voir, rien dire, rien entendre.

Les caricatures du Prophète Mahomet.

 

 

Elles ont déclenché, un émoi dans la communauté musulmane à travers le monde, le racisme est en France condamné à juste titre par une série de loi (http://www.justice.gouv.fr/publicat/antiraca.htm) qui concerne tout le monde ou presque. Sont exclus de ces lois, les corses, les basques, les bretons, les occitans, bref tous les peuples des nations sans Etat qui se trouve sur le territoire français (un et indivisible). Les caricaturistes se sont lâchés sur la Corse et sur les corses depuis de nombreuses années, Les humoristes aussi, les chanteurs, les politiques, les citoyens, les internautes, les joueurs de flute, les trapézistes, bref tout le monde, toutes les catégories sociales, professionnelles et culturelles peuvent se lâcher en toute quiétude sur la Corse et sur les Corses.

 Crachez sur la Corse et insultez les Corses, c'est légal.

Les caricatures et blagues humoristiques présentés ici ne sont donc en aucun cas raciste, mais drôle, tellement drôle que vous risquez à tout moment de faire pipi sur vous.

Nous autres Corses, étions pliés en deux, un jour de février 2004 ou Magà Barbarossa (président de la Maison de la Corse de Paris) s'est fait "prendre" à un drôle de jeu sur France 2 (1), ce soir là, l'équipe du très talentueux animateur Ruquier (2) se laisse aller à un humour corrosif : "les corses vous êtes tous des malades" (Claude Sarraute), Magà Barbarossa a explosé quelques jours après mais pas de rire. Il a porté l'affaire devant les tribunaux en pure perte, les corses n'existent pas. Le siège de la Maison de la Corse à Paris (vivement une Maison de la France à Corti) est victime d'un attentat murale et d'une revendication en place publique "Sales Corses on va vous renvoyer chez vous". En décembre 2004, l'auteur de cet acte de bravoure humoristique passe au tribunal et déclare devant la Cour "On sait bien que tous les corses sont des racistes !". Ca vous fait pas rire ? Bizarre.

L'année précédente, Eddy Mitchell, Monsieur "Dernière séance sur FR3", déclare dans Paris Match en septembre "Depuis que Sardou s'est entiché de son île de crétins, je ne le vois plus...", relayant le drolissime sketch de Virginie Lemoine et Yves Lecoq sur France Inter demandant "l'euthanasie des Corses" (sic!) (3) ! La liberté de la presse étant en France, une des grandes richesses de ce pays, elle permet cette liberté de publier tout et n'importe quoi sur la communauté corse, pardon elle n'existe pas, du peuple corse, pardon il n'existe pas, sur ce ramassis de fainéant et voleurs (là c'est plus parlant pour le français moyen). C'est donc un trésor de la littérature française, "La vie parisienne", qui a osé publié "22 raisons de dire merde aux Corses" (4) !

Le racisme anti corse n'existe donc pas et n'a jamais existé, puisque qu'on vous dit que vous n'existez pas !

Depuis que la Corse a demandée à être Française en 1769 en faisant exprès de perdre Ponte Novu pour mieux être pacifiée, les déclarations sur la Corse et les Corses se sont ajoutées les unes aux autres (5).

Pour ne citer que deux grands représentants Français, Daniel Gélin, acteur français doué d'un immense talent qui déclara en 1996 que "De tous temps les corses ont été des cons" en passant par Alphonse Daudet " Toutes les mêmes, ces grandes familles corses : crasse et vanité. Ca mange dans de la vaisselle plate à leurs armes des châtaignes dont les porcs ne voudraient pas... "

En conclusion, le racisme anti Corse n'existant pas, il fallait bien trouver quelque chose pour additionner le mot "racisme" et "corse".  Bingo (je sais c'est pas un terme digne d'un journaliste, mais en même temps, je suis pas journaliste mais corse), le racisme corse est né d'une volonté commune en France, de faire du peuple qui n'existe pas un peuple raciste à toutes les sauces.

Quand un fait divers en Corse touche une communauté qui a le droit de porter plainte pour racisme donc que je ne peux pas citer, c'est forcement un acte raciste dans la seconde ou la dépêche est publiée sur les téléscripteurs. Repris immédiatement en UNE de la PRESSE NATIONALE et INTERNATIONALE, pour mettre au pilori ces corses racistes qui n'existent pas en terme de peuple ou de communauté mais qu'on montre du doigt collectivement. Ce qui ne veut pas dire qu'en Corse, le racisme n'existe pas, mais seulement que le racisme en Corse est présent comme partout ailleurs.

La presse à tendance a dire que l'actrice Française Laetitia Casta (dont tout le monde sait qu'elle est corse) a tourné dans un film remarquable, et que le braqueur de la banque de Toulouse est Corse. C'est à ce moment là que le peuple corse existe, que la communauté corse existe, quand le racisme en corse est montré du doigt ou quand ce peuple qui n'existe pas se rend coupable d'un braco, d'un attentat, d'un vol de mobylette, ou d'avoir pissé sur un réverbère. La presse s'empresse de citer cette Corsitude synonyme d'assassinat, d'attentat, de vols, de terrorisme, de racisme...

Quand un Corse joue en équipe de France, et qu'il gagne c'est la France qui gagne et il devient le français idéal, mais quand ce corse perd, il retrouve de suite son appartenance au peuple (qui n'existe pas) Corse...

 

"Va comprendre Charles". Pendant que le bon peuple français (il existe, il est un et indivisible) s'occupe des corses et de la corse, il ne se préoccupe pas de ses problèmes quotidiens.

Les Corses sont responsables du chômage en France, ils sont responsables du trou de la sécurité sociale, de la guerre en Irak, de l'assassinat de Kennedy et de la pollution mondiale.

 

LAZEZU
 

Source internet :
(1) http://www.corse-presse.org/articles/ruquier.htm
(2) http://zengun.org/weblog/archives/2005/02/du-racisme-anti-corse
(3) http://www.atechja.com/pages/lamentable5.htm
(4) http://www.atechja.com/pages/lamentable.htm
(5) http://membres.lycos.fr/culturacorsa/ra.php

(6)
http://www.atechja.com/pages/ilsnousaiment.htm
 

Source photo : Archives Unità Naziunale (dessin caricatural de la Corse chiée par la France dessinateur Heran et de napoléon faisant ses besoins =  source inconnue, Dessin Casta/Braqueur Jean Jacques Carcassi, caricaturiste de génie du Journal Arritti)

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source vidéo : www.forzabastia.com
Source info :  Unità Naziunale

© UNITA NAZIUNALE 1999 - 2006

 

©©©©©©©La reproduction des informations ou articles sur un site, un forum, un blog, un quotidien, un hebdomadaire, un mensuel est soumis à une simple formalité : Nous contacter par email à infurmazione@"nospam"unita-naziunale.org, ensuite,  une fois l'autorisation acceptée :  Reproduire le document photo, audio, communiqué, vidéo, photo, dessins (etc..) sans aucune retouche ni modification et de citer la source suivante "Unità Naziunale, Portail d'information de la Lutte de Libération Nationale http://www.unita-naziunale.org/". Unità Naziunale s'engage à citer les sources qui servent à mettre à jour ce portail, pour favoriser les liens et faire circuler l'information. Nos partenaires (sources) se trouvent sur la page suivante : "Les sites D'Unità Naziunale". Unità Naziunale se réserve le droit de refuser l'utilisation des ces informations sans accord préalable par émail.