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FEVRIER 2006 : L'ACTUALITE CORSE EN
PHOTO
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C.A.R : APPEL A MOBILISATION POUR JEAN ET VINCENT
LIBERTÀ
PER ANDRIUZZI È CASTELA
Le Comité Anti
Répression a tenu une conférence de presse mardi 28 février pour
annoncer une mobilisation populaire en soutien à Jean et Vincent. Ce
matin, jeudi 2 mars 2006, le C.A.R lors d'une conférence de presse
ou se trouvait des représentants du mouvement national, a de nouveau
appeler à manifester samedi à 17 heures à Bastia. Cet appel est
relayé par une quarantaine de mouvements, associations, syndicats et
de groupes culturels pour apporter un soutien à Jean et Vincent en
demander la libération pure et simple de ces deux militants. Voici
le contenu de la conférence de presse :
Alors que Vincent Andriuzzi et Jean Castela ont déjà
effectué plus de 7 ans de détention préventive, alors que Monsieur
Getti, président de la cour d'assises spéciale en appel, a mené le
débat contradictoire dans les règles, Jean et Vincent sont
aujourd'hui, une fois de plus, victimes d'un acharnement Judiciaire
du gouvernement français.
Avec un pourvoi en cassation introduit par le Parquet
de Paris, une fois encore, pour les Corses, l'exception devient la
règle. Nous rappelons qu'un pourvoi en cassation ne peut se fonder
que sur la forme, donc sur un problème d'application des règles
juridiques lors du procès en appel. Lors des débats, il est
clairement ressorti - et la presse française et internationale s'en
est fait largement l'écho - que s'il y a une entorse à la règle,
c'est du coté de la DNAT qu'il faut chercher. D'ailleurs, les deux
procureurs présents n'ont pas déposé de conclusions pendant les
débats.
Nous rappelons également que les attentats du FLNC de
1994 étaient prescrits quand la XIVème section anti-terroriste a
ouvert à nouveau le dossier en décembre 1998. Les avocats de Jean et
Vincent ont d'ailleurs porté le dossier devant la court européenne.
Cela n'a pas empêché la cour d'assises spéciale de condamner Jean et
Vincent pour ces faits prescrits, au prétexte que tous les attentats
du FLNC, depuis l'origine, poursuivent tous les même but : la
libération nationale. Cela implique que dorénavant il n'y a plus
aucune prescription possible, tous les attentats étant considérés
comme connexes.
Samedi, ce n'est pas dans les rues de Bastia que nous
aurions dû être, mais avec Jean et Vincent, en train de fêter leur
libération. C'était sans compter sur la volonté du gouvernement de
les maintenir en prison coûte que coûte. En effet, le pourvoi en
cassation est suspensif. Cela signifie que Jean et Vincent, même
acquittés dans l'affaire Erignac, retrouvent encore leur statut de
prévenus, c'est-à-dire qu'ils restent en maison d'arrêt, dans les
conditions d'incarcération que l'on sait.
La cour de cassation à un délai de 3 à 4 mois pour se
prononcer sur la recevabilité du pourvoi. S'il est jugé irrecevable,
Jean et Vincent seront libérés après de délai. S'il est jugé
recevable, c'est un nouveau procès qui aura lieu, sur les faits de
1994, à une date que bien entendu nous ne connaissons pas, dans un
délai qui peut être de plusieurs années.
Les problèmes que connaît la Corse aujourd'hui ne
peuvent pas et ne doivent pas être traités par le gouvernement comme
un problème de terrorisme international. Nous en avons plus qu'assez
des enquêtes truquées de la DNAT et des montages intellectuels
de la section anti-terroriste du Parquet de Paris. nous demandons
leur dissolution immédiate et une solution politique pour la Corse.
Les mouvements politiques, syndicats, associations et
groupes culturels suivants appellent l'ensemble des personnes qui
pensent qu'en Corse comme ailleurs, la paix passe par la justice et
la dignité, à venir manifester à Bastia, Samedi 4 Mars, à 17heures
au Palais de justice, sur un seul mot d'ordre
Libertà per Andriuzzi
è Castela
PARTIS POLITIQUES
Chjama Naziunale
Corsica Nazione Indipendente
Fronte Pupulare
Partitu di a Chjama
Partitu per a Nazione Corsa (PNC)
U RINNOVU
I VERDI CORSI
Voce Populare
SYNDICATS, ASSOCIATIONS
Andature Corsa per i Diritti Umani
Associu di i Parenti Corsi (APC)
Collectif des avocats pour la défense des prisonniers politiques
FDSEA
Ghjuventù Indipendentista
Ghjuventù Paolina
L'Artisgiani
A Riscossa Paisana
Sindicatu di i Travagliadori Corsi
Femu Aiacciu
Rinnascita
GROUPES CULTURELS
A Filetta
Alte Voce
Barbara Furtuna
Canta u Populu Corsu
Cinqui Sò
Diana di l'Alba
I Campagnoli
I Chjami Aghjalesi
I Mantini
I Muvrini
I Surghjenti
L'Abbrivu
L'Albinu
L'Arcusgi
L'Eredi
Petra Mente
Voce Ventu
I Vagabondi
Cumitatu
contr’à A Ripressione
Les noms des partis politiques, associations,
syndicats et groupes culturels seront rajoutés au fur et à mesure
des appels.
vous pouvez prendre contact via émail avec le Comité
Anti Répression :
carcorsica@wanadoo.fr
Source photo : Unità Naziunale
Source information : C.A.R |
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EMGANN : DE JEAN CASTELA A KRISTIAN GEORGEAULT
De
Jean Castela à Kristian Georgeault
EMGANN - Mouvement de la gauche indépendantiste bretonne - salut les
2 militants nationalistes corses qui viennent d'être jugés à Paris.
Innocents, ils passèrent quand même 7 ans en prison et furent
condamnés une première fois à 30 ans de prison en raison de leur
résumé rôle à la tête du commando "Erignac". Souvenons-nous que
beaucoup de gens de tous milieux furent arrêtés à ce moment-là, et
maintenant après la piste des agriculteurs c'est la piste des
enseignants qui vole en éclat, preuve flagrante des manipulations
dont les services anti-terroristes nous ont habitués.
De part l'adjonction d'autres faits Jean Castela et Vincent
Andriuzzi sont condamnés à 10 et 8 ans, ils devraient donc rejoindre
les leurs dans quelques mois. Bientôt sera jugé Yvan Colonna, autre
sacrifié de la "justice" française, et son innocence plusieurs fois
proclamée devra être reconnue. En Bretagne nous voulons voir le
retour de Kristian Georgeault parmi les siens. Il fut condamné à 11
ans de prison pour participation aux actions de l'Armée
Révolutionnaire Bretonne. Souvenons-nous qu'il
fut, lui et ses camarades, accusé à tort d'être en lien avec
l'attentat de Quévert. Il devrait selon la loi bénéficier d'une mise
en libération conditionnelle.
Justice pour nos peuples !
Liberté pour les prisonniers !
EMGANN - relations internationales
(Ce communiqué a été écrit avant l'appel du Parquet.
Nous sommes solidaires de tous ceux qui auront à souffrir de cet
appel injuste).
Emgann
Source photo :
Comité Anti Répression Corse
http://www.carcorsica.com/
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PROCES ERIGNAC :
COMMUNIQUE LDH/FIDH
Paris,
le 27 février 2006
Procès
Erignac / Acquittements
Nouvelle remise en cause du dispositif
antiterroriste français
Paris, le 27/02/06
- Le procès de Vincent Andriuzzi et de Jean Castella qui
vient de s'achever devant la Cour d'assises de Paris s'est
con! clu par le constat de l'innocence des deux accusés en
ce qui concerne leur implication dans l'assassinat du préfet
Erignac. Le Procureur général de Paris a, événement d'une
rareté extrême, formé contre cet arrêt un pourvoi en
cassation, sans dire en quoi il estimait que la Cour
d'assises spécialement composée de magistrats aurait violé
la loi. Ainsi, ce pourvoi prolonge au-delà de toute raison,
une détention provisoire qui dure déjà depuis sept ans et
demi, empêchant ceux - qui ont été condamnés pour d'autres
faits - de retrouver la liberté en bénéficiant des remises
de peine auxquelles ils ont droit.
Ce procès a révélé
publiquement les méthodes douteuses de la police
antiterroriste mise par ailleurs en cause dans d'autres
affaires : suspicions de mauvais traitements pendant des
gardes à vue, hypothèses de manipulations dans certains
dossiers au point que le ministre de l'Intérieur a diligenté
une enquête de l'Inspection générale de la police
nationale.
Les questions posées
aujourd'hui sur le fonctionnement de la police et de la
justice antiterroriste recoupent les constats déjà établis
par la Ligue des droits de l'Homme (LDH), par son comité
régional de Corse et par la Fédération internationale des
Ligues des droits de l'Homme ( FIDH)
: justice spectacle, atteintes aux droits de la défense,
détentions provisoires abusives et d'une longueur excessive,
sans parler des atteintes caractérisées à la présomption
d'innocence ; deux ministres de l'Intérieur ayant, par
exemple, affirmé publiquement la culpabilité d'Yvan Colonna
avant que celui-ci ne soit jugé.
Ces questions méritent plus
qu'une enquête interne à la police, et donc secrète. C'est
l'Etat de droit qui est atteint lorsque les procédures
spéciales prévues par la loi permettent de tels
comportements contraires aux droits de l'Homme.
Afin d'éclairer les
citoyens et d'envisager les con! ditions d'une réforme
nécessaire de la loi, dans le sens d’un retour à la justice
ordinaire, la LDH et la FIDH demandent la création d'une
commission d'enquête parlementaire sur le dispositif
législatif antiterroriste.
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Interview d'Alain Mosconi dans
le journal du pays basque
Projeté
dans le champ médiatique français l'automne dernier à la faveur du
conflit sur la privatisation de la SNCM, et surtout de la prise du
paquebot Pascal Paoli par les marins du STC, le responsable du
secteur maritime du syndicat corse Alain Mosconi a répondu
positivement la semaine dernière à l'invitation du syndicat LAB.
Nous avons rencontré cette figure du syndicat abertzale et
majoritaire en Corse peu avant sa conférence sur "l'Avenir des
services publics".
Quelle est votre situation
judiciaire ?
Je suis mis en examen pour deux
crimes qui sont le "détournement de navire", passible de 20 ans
d'emprisonnement, et la "séquestration" qui est une circonstance
aggravante et pousse l'addition à 30 ans de réclusion criminelle.
Aujourd'hui, c'est la première fois que des syndicalistes dans le
pays des droits de l'Homme, se voient inculper de deux crimes de
nature assez importante. Et c'est la première fois également qu'ils
devront répondre devant des Assises.
Où en est-on aujourd'hui dans
le conflit de la SNCM ?
Il me semble que les organisations
traditionnelles, les organisations françaises, semblent s'accommoder
pleinement de la privatisation de la SNCM. Ce qui est assez
paradoxal lorsqu'ils ont parfois la prétention de chanter
l'Internationale, de promettre parfois des lendemains qui chantent,
et de se réclamer, à d'autres, de la révolution permanente. Sans
être donneur de leçons, je constate que l'organisation majoritaire,
CGT, aurait pu avoir un autre rôle que celui qu'elle a eu,
c'est-à-dire un rôle d'accompagnement. Rôle confirmé par la CGT
elle-même en lieu et place du 61 boulevard des Dames [siège de la
SNCM] : on a pu voir dans la presse locale les responsables du
groupe Véolia en compagnie du secrétaire général de ladite centrale
tout sourire... En ce qui nous concerne, nous sommes clairement
opposés à la privatisation, en termes philosophique, parce que nous
pensons que des domaines stratégiques, tels que l'enseignement, la
santé, les transports (pour la Corse, territoire insulaire),Š
doivent rester à la puissance publique. Et nous, nous entendons par
là, Collectivité territoriale de Corse (CTC).
Dans certains médias le STC
était quelque peu raillé, "ah ah, des nationalistes corses réclament
un service public français !"...
J'ai effectivement vu des
journalistes parisiens qui croient toujours tout comprendre à tout,
faire ce reproche-là au STC. Je m'inscris en faux. Le STC n'a pas
défendu la cocarde républicaine. Le STC a tout simplement défendu
une logique de syndicaliste. Logique qui est de dire que ce secteur
d'activité ne doit pas être privatisé, il doit rester à la force
publique. Nous allions plus loin en disant pour nous force publique
équivaut à la régionalisation de l'entité. Il n'est pas juste de
dire que le STC cultivait le paradoxe en défendant la compagnie
d'Etat. On défendait d'abord un schéma public. On n'a jamais fait en
sorte de faire les actions que nous avons faites pour maintenir la
SNCM en l'état. Nous avons toujours souhaité une évolution organique
et juridique de la SNCM, qui passerait d'une entreprise publique
d'Etat, à une entreprise publique territoriale. Pour nous
l'important est de rester dans le giron public, et de permettre à la
Corse de disposer pleinement et entièrement des outils de
développement économique et social de son territoire.
Lire la suite
sur le site Indymedia :
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=51992
Source photo : U RIBOMBU |
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LE DVD DU MOIS, LE COUP DE CŒUR
UNITA NAZIUNALE
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CONFERENCE DE PRESSE DU C.A.R
CASTELA ANDRIUZZI : LE PARQUET FAIT APPEL
Suite
à la décision du parquet de faire appel du verdict d'acquittement de
Jean et Vincent, le Comité Anti Répression Corse a tenu une
conférence de presse à Bastia, samedi 25 février. Voici le texte
dans son intégralité :
Mercredi dernier, se terminait le procès Castela Andriuzzi. La Corse
entière s’était mobilisée pour demander un procès équitable. Le CAR
tient à remercier tous ceux qui ont su faire entendre leur voix et
qui ont permis à Jean et Vincent d’être jugés convenablement. A
l’issue de trois semaines de procès, au cours duquel le président a
instruit le dossier à charges et à décharges, Jean Castela et
Vincent Andriuzzi étaient acquittés pour les principales affaires et
condamnés à 10 et 8 ans pour les autres, peines couvertes par la
détention préventive qu’ils ont effectuée.
Alors
qu’ils s’apprêtaient à retrouver la liberté, nous apprenons avec
stupeur que le parquet de Paris vient de se pourvoir en cassation
contre ce jugement. Cet acharnement contre
Jean et Vincent n’a plus aucune limite, même pas celle du ridicule.
Afin
d’appréhender au mieux la situation, il convient de rappeler une
partie de la loi. L’article 572 du code de procédure pénale précise
que « Les arrêts d'acquittement prononcés par la cour d'assises
ne peuvent faire l'objet d'un pourvoi que dans le seul intérêt de la
loi, et sans préjudicier à la partie acquittée. » Cela veut dire
que dans l’affaire Erignac et dans les attentats de Strasbourg,
Vichy et Petrusella pour lesquels Jean Castela et Vincent Andriuzzi
ont été acquittés, cet acquittement ne peut pas être remis en cause.
Le pourvoi en cassation du parquet de Paris ne porte donc que sur
les attentats (prescrits) du FLNC en 1994 pour lesquels Jean et
Vincent ont été condamnés.
Nous
rappelons que le pourvoi en cassation ne concerne pas le fond du
dossier ni la peine prononcée mais uniquement la forme, c'est-à-dire
que la cour de cassation aura à juger si la loi a bien été
respectée, et au cas où cela ne serait pas le cas, elle a pouvoir
pour casser le jugement concernant les attentats de 1994. Si la cour
venait à casser ce jugement, un nouveau procès se tiendrait au cours
duquel Jean Castela et Vincent Andriuzzi seraient jugés de nouveau,
mais uniquement pour les faits de 1994.
Cette réaction haineuse du parquet de Paris est une insulte faite à
la Corse.
Si le
parquet tenait à faire respecter la loi à la lettre, les attentats
de Mende et de Paris de 1994 n’auraient jamais dû être jugés car ils
étaient tous les deux couverts par la prescription au moment où un
acte de procédure est intervenu, en l’occurrence la mise en examen
de Jean Castela.
Ce
pourvoi en cassation est un véritable appel à la révolte, mais le
CAR lance un appel au calme aux Corses, afin de ne pas tomber dans
les provocations grossières de l’Etat français.
Le
parquet vient de perdre tout honneur en se pourvoyant en cassation
dans cette affaire. Jean Castela et Vincent Andriuzzi ont fait des
années de détention préventive pour l’assassinat du Préfet Erignac
et pour les attentats de Strasbourg, Vichy et Petrusella. Leurs noms
ont été livrés en pâture à la presse. On en a fait des « bêtes à
sang froid » et des « commanditaires d’assassinat de préfet ». Après
un procès équitable, ils ont été acquittés, sans que cela ne puisse
souffrir le moindre doute. La presse nationale et internationale
unanime attendait un acquittement à l’issue du procès et l’a salué
comme tel. Les méthodes de la DNAT ont été mises au jour et la
France médusée a découvert que sa police dite antiterroriste ne
respectait aucune de ses lois, n’hésitant pas à aller déposer des
explosifs chez les gens, à en torturer d’autres en garde-à-vue, à
faire de faux procès-verbaux ou encore à détourner des procédures
pour régler des affaires personnelles. Ce
n’est plus la police antiterroriste mais la police terroriste !
Malgré ce flot d’injustices à l’encontre de Jean Castela et de
Vincent Andriuzzi, le parquet sensé représenté les intérêts de la
société se comporte aujourd’hui en véritable association de
malfaiteurs, en relation avec une police terroriste, à la recherche
de vengeance. Au lieu de présenter ses excuses aux acquittés, le
parquet se pourvoit en cassation pour empêcher la libération de Jean
et Vincent.
Le
CAR pose la question de savoir qui a pris cette décision et
pourquoi.
Désormais, ces deux Corses acquittés dans l’affaire Erignac se
retrouvent de nouveau, après 7 ans et demi d’incarcération en
détention provisoire et continuent de battre tous les records en la
matière. Dès lundi matin, leurs avocats déposeront une demande de
mise en liberté qui sera examinée certainement dans la semaine du 13
mars. Une décision autre qu’une mise en liberté mettrait la France
au banc des nations d’Europe, voire au banc des nations civilisées.
Nous
appelons une fois de plus les Corses à faire entendre leur voix et à
s’élever dans le calme et la dignité contre cette nouvelle
injustice.
Cumitatu
contr’à A Ripressione
Source photo :
Comité Anti Répression Corse
http://www.carcorsica.com/
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A FIARA EST EN KIOSQUE
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SCONTRI
INTERNAZIUNALI 2006
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ARRITTI EST EN KIOSQUE
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LE PARQUET FAIT APPEL !
LIBERATELLI !!!!
Le parquet général de la cour
d'appel de Paris a formé vendredi un pourvoi en cassation contre
l'acquittement de Jean Castela et Vincent Andriuzzi pour
l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en février 1998.
Les deux hommes ont été acquittés mercredi par la cour d'assises de
Paris des faits de complicité dans l'assassinat du préfet Erignac
mais ont été condamnés respectivement à dix et huit ans de réclusion
criminelle pour une série d'attentats commis en 1994.
"L'accusation devrait
savoir admettre l'échec d'une procédure dont les incertitudes et les
carences se sont révélées devant la cour d'assises d'appel",
a déclaré à l'Associated Press, Me Patrick Maisonneuve, l'un des
avocats de Vincent Andriuzzi.
Ce pourvoi, selon Me
Maisonneuve, devrait suspendre la décision de remise en liberté des
deux hommes. Le parquet général n'a pas souhaité s'expliquer sur les
moyens qu'il entend développer dans son pourvoi en cassation.
"J'aimerais que le
parquet général nous dise en quoi le droit a été violé. La Cour de
cassation n'est pas un troisième degré de juridiction", a
commenté Me Eric Dupond-Moretti, avocat de Jean Castela.
Le verdict de la cour
d'assises d'appel, spécialement composée de magistrats, a constitué
un revers important pour l'accusation qui avait requis lundi 30 ans
de réclusion criminelle contre les deux accusés. Peine à laquelle
les deux hommes avaient été condamnés en première instance en
juillet 2003 alors que le ministère public avait requis la réclusion
criminelle à perpétuité.
Les deux hommes avaient été
interpellés en novembre 1998 pour Jean Castela et mai 1999 pour
Vincent Andriuzzi. Ils étaient soupçonnés d'être les instigateurs de
l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac, abattu le 6 février
1998 à Ajaccio.
Le procès d'Yvan Colonna,
présenté comme le tireur du commando Erignac, devrait intervenir en
2007. Il nie les faits qui lui sont imputés.
http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060224.FAP9703.html?1903
Source photo :
Comité Anti Répression Corse
http://www.carcorsica.com/
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U RINNOVU : ACQUITTEMENT DANS
L'AFFAIRE ERIGNAC
RINNOVU,
23 février 2006
ACQUITTEMENT DANS L'AFFAIRE
ERIGNAC
Vincent Andriuzzi et Jean Castela ont été acquittés pour complicité
d'assassinat alors qu'ils avaient été condamnés en première instance
à 30 ans de réclusion. Ils ont donc effectués dans cette affaire 7
années de préventive alors qu'il n'y avait aucun élément à charge si
ce n'est l'intime conviction et le montage du dossier par la police
politique DNAT. Les magistrats n'ont pas suivi les réquisitions
folles du parquet, mais les ont tout de même condamné à 8 et 10 ans
de prison pour les attentats de 94 afin de ne pas reconnaître les
errements de la justice et couvrir la peine de préventive effectuée.
On se réjouit de leur retour prochain, on pense à eux ainsi qu'au
soulagement pour les familles.
LIBERTA
PER TUTTI L'ALTRIRINNOVU
"Strada diritta è resistenza"
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DOSSIER VIDE, DOSSIERS QUI
DISPARAISSENT
LIBEREZ YVAN COLONNA
Février 2006, les défenseurs d'Yvan Colonna l'affirme : des
pièces concernant Yvan Colonna auraient disparu de la procédure
judiciaire. Des écoutes téléphoniques et des rapports de
filature menées par les RG sur demande de la DNAT ne figurent plus
au dossier et l'instruction est terminée. Ces écoutes téléphoniques
et filatures tenteraient à prouver l'innocence d'Yvan, tout comme
des témoignages direct le soir de l'assassinat le mettant hors de
cause. Son père déclare aussi que son fils était avec lui le soir de
l'assassinat du préfet Erignac et qu'il a subit de la part de Roger
Marion des pressions pour lui faire changer son témoignage.
Libérez Yvan Colonna et tous les prisonniers politiques corses ! |
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PROCES
VINCENT ANDRIUZZI ET JEAN CASTELA
LIBERATELLI !!!!
ACQUITTEMENT DANS LE DOSSIER
ERIGNAC
8 et 10 ans pour les attentats
Acquittement
dans le dossier Erignac pour deux accusés
PARIS (Reuters) - La cour d'assises spéciale de Paris a acquitté en
appel Jean Castela et Vincent Andriuzzi de l'accusation de
"complicité d'assassinat" du préfet de Corse Claude Erignac en 1998.
Au terme de trois semaines de procès, Jean Castela a cependant été
condamné à 10 ans de réclusion pour sa participation à d'autres
faits, des attentats à l'explosif commis en 1994 à Paris et en
Lozère. Vincent Andriuzzi est condamné à 8 ans de prison pour les
mêmes faits.
En première instance, le 11 juillet 2003, ils avaient tous deux été
condamnés à trente ans de réclusion criminelle dans le dossier
Erignac.
Emprisonnés depuis 1998, Jean Castela est professeur agrégé
d'histoire-géographie et Vincent Andriuzzi enseignant en
mathématiques
A Paris, l'accusation avait demandé lundi la confirmation de la
peine de trente ans de réclusion criminelle contre les deux accusés.
Source photo :
Comité Anti Répression Corse
http://www.carcorsica.com/
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SERATA DI SULIDARITÀ
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI
LE S.T.C APPEL A UN RASSEMBLEMENT A 17H
"Ce
lundi 20 février à 17 heures, devant le palais de justice de Bastia
et D'Aiacciu, le S.T.C appel à un rassemblement afin de réclamer une
justice humaine et équitable pour Jean Castela et Vincent Andriuzzi.
Le S.T.C demande à l'ensemble de ses sections d'observer un arrêt de
travail d'une heure de 17 à 18 heures pour manifester concrètement
son soutien à toutes les victimes de la répression et plus
particulièrement aux militants actuellement jugés à Paris."
(source information ARRITTI N°1981). Un tractage aura lieu
devant les Palais de justice.
Voici le texte du tract :
NON AUX LOIS D’EXCEPTIONS
En Corse comme en
Guadeloupe des militants sont régulièrement interpellés. Le
« tout-répressif » infecte le système pénal français :
interpellations abusives, conditions de perquisitions scandaleuses,
gardes à vue prolongées, atteintes aux droits de la défense,
concentration des compétences au sein d’une section spéciale du
parquet de Paris, la 14° section, détention provisoire à rallonge,
délais excessifs avant la mise en jugement en première instance puis
en appel, Cour d’assises spéciale composée de magistrats
professionnels, conditions de détention rigoureuses et pénalisantes
pour les familles, refus d’accorder le statut de prisonnier
politique alors qu’une législation d’exception s’applique…
Le tout est
couronné par la remise en cause systématique de la présomption
d’innocence, principe qui pourtant est sensé caractériser la justice
de la « Patrie des Droits de l’Homme »…
Ces faits ne sont
pas nouveaux. Dès 1998, la Fédération internationale des droits de
l’Homme, épinglait la législation anti-terroriste française au
regard des principaux articles de la Convention européenne pour la
sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. Son
rapport « La porte ouverte à l’arbitraire » est d’une étonnante
actualité. Contentons-nous d’en reprendre les recommandations
finales :
-
En
finir avec les lois d’exceptions.
-
Supprimer l’incrimination « d’association de malfaiteur en relation
avec une entreprise terroriste ».
-
Supprimer la spécialisation de la 14° section du Parquet du Tribunal
de grande instance de Paris.
-
Renforcer les obligations légales de toutes les juridictions de
fournir les motivations et les preuves fondant toute décision,
ordonnance ou jugement qui affecte la liberté et les droits du
suspect et du prévenu- et de lui en fournir automatiquement copie
ainsi qu’à son avocat.
-
Assurer des conditions décentes de mise en œuvre des droits de la
défense.
-
Supprimer l’allongement systématique de la garde à vue.
-
Retirer au juge d’instruction le pouvoir d’ordonner la détention
d’une personne mise en examen.
-
Réduire la durée de la détention provisoire.
-
Garantir la présomption d’innocence et le secret de l’instruction.
Ajoutons-y ces
conclusions :
-
« …une politique exclusivement législative et répressive crée plus
de problèmes qu’elle n’en résout… »
-
« Les minorités nationales en Corse et au Pays Basque, leurs
aspirations et leurs revendications, ne disparaîtront pas, quelque
soit la fréquence des raids de la police judiciaire, et quelque soit
le nombre de nationalistes arrêtés et condamnés. »
-
Enfin, l’article 6 (3)( b) de la Convention précitée exige de
transférer les prisonniers corses et basques dans des prisons
proches de leurs foyers et de leurs familles.
La Commission Exécutive du STC appelle l’ensemble des salariés attachés
à l’exercice des droits fondamentaux à se mobiliser sur ces
revendications et à manifester pour soutenir et réclamer une justice
humaine et équitable pour les enseignants, Vincent ANDRIUZZI et Jean
CASTELA, qui sont emprisonnés depuis plus de 6 ans.
En participant aux rassemblements devant les Palais de Justice lundi 20
février à partir de 17 heures, le STC veut manifester concrètement
son soutien à toutes les victimes de la politique répressive de
l’Etat.
Source photo : AFFICHE DU STC
1984 |
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI
LE S.T.C APPEL A UN RASSEMBLEMENT A 17H
"Ce
lundi 20 février à 17 heures, devant le palais de justice de Bastia
et D'Aiacciu, le S.T.C a appellé à un rassemblement afin de réclamer une
justice humaine et équitable pour Jean Castela et Vincent Andriuzzi.
Le S.T.C a demandé à l'ensemble de ses sections d'observer un arrêt de
travail d'une heure de 17 à 18 heures pour manifester concrètement
son soutien à toutes les victimes de la répression et plus
particulièrement aux militants actuellement jugés à Paris."
(source information ARRITTI N°1981). Un tractage a eu lieu
devant les Palais de justice. Plus de 200 personnes se sont
rassemblées devant le palais de justice d'Aiacciu et autant devant
celui de Bastia.
Source photo : Unità Naziunale
2006 |
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI
CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE OCCUPE LE RECTORAT
lundi 20 février 2006 : Une action symbolique a été mené ce matin
par Corsica Nazione Indipindente au Rectorat D'Aiacciu en soutien
aux deux professeurs injustement incarcérés dont le procès se
déroule en ce moment même à Paris. Une cinquantaine de militants,
sympathisants et amis ont déployé deux banderoles de 6 mètres de
hauteur ou l'acquittement est clairement demandé. Voici le texte de
la Conférence de presse de Corsica Nazione Indipendente :
"La
section Corsica Nazione Indipendente d’Aiacciu vient aujourd’hui
délivrer pacifiquement un message aux Corses.
Depuis trois
semaines se déroule à Paris le procès en appel de Jean Castela et de
Vincent Andriuzzi. Nous tenons à rappeler que Jean et Vincent
étaient tous les deux enseignants au moment de leur interpellation
en 1998. Vincent enseignait les mathématiques au collège de
Lucciana, et Jean l’Histoire Géographie au lycée de Bastia, ainsi
que l’Histoire de la Corse à l’Université et il était également
chargé de cours à la préparation au CAPES de Géographie.
Cette
interpellation a eu lieu il y a 7 ans et demi, et depuis, Jean et
Vincent attendent d’être fixés sur leur sort, c’est-à-dire qu’ils
sont en toujours en détention préventive…
Face au vide
abyssal du dossier de l’accusation qui voulaient faire croire que
Jean Castela et Vincent Andriuzzi étaient les commanditaires de
l’assassinat du préfet, la chambre d’accusation a répondu en les
libérant tous les deux pour manque de preuves après une année
d’incarcération dans cette affaire.
Malgré cette
libération et l’absence de preuves matérielles, de mises en cause ou
même d’indices, lors du procès en première instance, Jean Castela et
Vincent Andriuzzi ont été condamnés à 30 ans de réclusion
criminelle, eux qui avaient comparu libres dans l’affaire du préfet…
Corsica Nazione
Indipendente s’interroge sur la raison pour laquelle Jean et Vincent
ont été condamnés en première instance. Cette condamnation ne peut
se comprendre que comme une vendetta d’Etat, à l’encontre de deux
enseignants Corses, une volonté de concrétiser cette fameuse piste
enseignante qui avait succédé à la piste agricole.
Nous soumettons à
l’appréciation générale l’extrait d’un article de presse publié à
l’ouverture du procès. Contrairement à ce que l’on pourrait croire,
ce n’est pas un journal nationaliste qui le publie, mais bien un
quotidien national français, plus connu pour ses idées de droite et
son soutien à la présidence de la République qu’aux idées
nationalistes corses ! Voici ce que nous pouvions lire dans Le
Figaro du mercredi 1er février 2006, sous la plume de
Stéphane Durand-Souffland :
« Le verdict, attendu d’ici à la fin du mois, devra établir une logique
qui faisait défaut à l’issue des premiers débats, décousus,
orientés, pollués par un référendum sur la Corse et l’arrestation
d’Yvan Colonna. Soit les accusés ont ourdi l’assassinat du préfet,
et la sévérité est de mise. Soit ils ont orchestré, entre 1994 et
1997, une campagne d’attentats non mortels, et le quantum doit être
revu à la baisse. Soit il est impossible de prouver leur culpabilité
et le doute doit leur profiter : la cour d’assises a beau être
"spéciale", le droit reste commun à tous. »
Une nouvelle
fois, nous le répétons, devant un dossier d’accusation vide, une
seule voie est possible, l’acquittement. CNI ne laissera pas Jean
Castela et Vincent Andriuzzi devenir les nouveaux Sacco et Vanzetti.
Aujourd’hui,
après trois semaines de débats, il apparaît de manière claire que ni
Jean ni Vincent n’ont été impliqués de près ou de loin dans
l’assassinat du préfet.
Et ce ne sont pas
les affirmations d’inspecteurs d’une DNAT qui a perdu toute
crédibilité à la suite de la publication du livre des journalistes
du Point, Place Beauvau, la face cachée de la police aux
éditions Robert Laffont qui a changé quelque chose. On apprend entre
autres dans ce livre que les inspecteurs de la DNAT ont pratiqué des
tortures aux cours de certaines garde-à-vue, qu’ils ont négocié avec
certaines personnes pour fabriquer de fausses preuves dans l’affaire
Erignac pour envoyer en prison Matteu Finidori ou encore que
certains inspecteurs ont utilisé leur service (en faisant de faux
PV) pour obtenir des renseignements sur leur ancienne compagne !
Malgré
cela, les inspecteurs de la DNAT qui sont venus témoigner à la barre
lors du procès Castela Andriuzzi ont continué à asséner leurs
contre-vérité, en se contentant de lancer quelques affirmations
gratuites, sans aucune preuve, et ils ont été discrédités par le
président lui-même : des faux PV jusqu’aux déductions douteuses, les
responsables de la DNAT ont été incapables d’apporter le début d’une
preuve de l’implication des deux enseignants dans l’affaire Erignac.
Les témoignages
des membres du commando qui a perpétré cet assassinat ont été
également clairs à ce sujet, et ce ne sont pas des revirements de
dernière minute, mais bien la confirmation de leurs déclarations en
garde-à-vue : c’est eux, et eux seuls, qui ont pris la décision
d’abattre le préfet, ils n’ont reçu d’ordre de personne, ils
n’avaient pas de « commanditaire ». Dans ces conditions il serait
scandaleux que des personnes autres puissent être condamnées à ce
titre.
Dans quelques
jours nous saurons si la cour d’assises spécialement composée de
Paris aura créé un nouvel Outreau, ou bien si, pour une fois, un
verdict juste et apaisant aura été prononcé.
Corsica Nazione Indipendente
Source photo : Unità Naziunale
2006 |
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VOCE POPULARE : APPEL DE
SOLIDARITE AUX JEUNES CORSES DE CLANDESTINI CORSI
Dimanche
19 février 2006: Communiqué VOCE POPULARE
APPEL DE SOLIDARITE AUX JEUNES CORSES DE CLANDESTINI CORSI
VOCE POPULARE apporte son appui a l’action du comite d’aide et de
soutien des parents des jeunes de CLANDESTINI CORSI incarcérés
depuis 460 jours dans l’attente de la fixation de la date du procès.
Nous soutenons la démarche pour faire cesser une détention
préventive de ces jeunes, extrêmement néfaste a leurs avenir
Des corses sont actuellement en prison, en attente d’un jugement qui
risque de les priver de liberté. Ils sont très jeunes, presque
gamins. Ce sont nos compatriotes, ils font donc partie de notre
chair.
L’injustice qui les frappe est si manifeste que les CLANDESTINI
CORSI sont en passe de devenir une bannière pour toute une partie de
la jeunesse corse. Leur nom est non plus synonyme de racisme mais
d’injustice. En effet, il apparaît aujourd’hui clairement que si les
CLANDESTINI CORSI sont l’objet d’un traitement injuste, c’est en
raison de leur appartenance à la société corse et d’un amalgame
facile avec une étiquette de terroriste médiatisé. Commis ailleurs,
leurs délits seraient sanctionnés à la mesure de leur gravité :
c'est-à-dire qu’on aurait pris en compte leur jeunesse, leur
immaturité, ainsi que le contexte social dans lequel ils ont agi
(accusations injustifiés de racisme agitant la société insulaire,
crise identitaire doublée d’une crise économique) ; bref, on leur
aurait donné une chance, à l’aube de leur vie d’adulte.
Pourtant, tous ces évènements ont bien été pris ailleurs en
considération, dans les peines requises à l’égard de jeunes de
banlieue et dans les commentaires sur leurs actes. Mais, s’agissant
de Corses, la clémence n’est pas à l’ordre du jour. L’exemple des
CLANDESTINI CORSI démontre une fois de plus, mais cette fois ci avec
des conséquences humaines gravissimes que les Corses sont devenus
l’objet d’une discrimination négative dont les plus faibles font les
frais.
Voila pourquoi, nous appelons tous les Corses, par delà les clivages
politiques, à s’intéresser à leur sort. Ce qui les a inspirés, ce
n’est pas la haine, c’est l’amour de leur terre et l’honneur de
leurs ancêtres. VOCE POPULARE participera à toute action de soutien
initiée par le comité de soutien.
Source photo :
Voce Populare |
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JEAN CHARLES CASANOVA A ETE LIBERE
Nouvelle Adresse carcérale de CONTADINI PAUL ANDRIA
Source photo :
Comité Anti Répression
http://www.carcorsica.com/ |
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IN MIMORIA D'EMILIU CORTICCHIATO
Samedi
18 février 2006 : A l'appel de Corsica Nazione Indipindente, plus de 200 personnes se
sont rendus à Santa Maria Sicchè pour rendre
un dernier hommage à Emile Corticchiato. Les militants et amis sont
venus déposer une plaque à la mémoire de leur frère de lutte. La
première plaque avait été enlevé sous la pression du parquet
anti terroriste. Le 18 janvier dernier, un militant de Corsica
Nazione Indipindente , "Cocò" Giannesini, avait été interpellé, mis
en examen et écroué, soupçonné d'avoir commandé une plaque mortuaire
signée "FLNC", déposée en novembre sur la tombe d'Emile Corticchiato
par un commando du FLNC. Au cours des obsèques, ceux-ci avaient tiré
une salve d'honneur pour saluer la mémoire du militant du Front.
Source photo : Unità Naziunale
2006 |
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EMILE CORTICCHIATO SEMPRE VIVU,
FLNC
Une action militaire a eu lieu dans la nuit du jeudi 16 février au
Vendredi 17. Une villa a été entièrement détruite par l'explosion.
Selon l'inscription retrouvée sur place, cette action rend un
dernier hommage à un militant du FLNC. "
"Emile Corticchiato, sempre vivu FLNC".
Source photo : France 3 Corse,
journal télévisé. |
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ATTENTAT CONTRE L'OFFICE DES HLM DE
BASTIA
Vendredi
17 février 2006, un attentat qui a fait
des dégâts minimes a visé dans la nuit de jeudi à vendredi un bureau
de l'office HLM de Bastia. La charge explosive, qui a détruit des
vitres, avait été placée sur une fenêtre. Un tract anonyme dénonçant
le "clientélisme" et la colonisation de peuplement a été retrouvé
sur place.
Source photo : Dvd Génération
FlNC |
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI
DISTRIBUTION DE TRACT D'UNIONE NAZIUNALE A PURTI VECHJU
Vendredi
17 février 2006 : Unione Naziunale a organisé une distribution de
tract au rond point des 4 chemins à Purti vecchju pour dénoncer
le sort fait à Jean Castela et Vincent Andriuzzi ainsi que pour
dénoncer la répression politique actuelle.
Source photo : Site Unità
Naziunale |
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CHARLES PIERI CONDAMNE EN APPEL A 8
ANS
CHARLES PHILIPPE PAOLI CONDAMNE A 6 ANS
La
cour d'appel de Paris a allégé jeudi 15 février 2006 la peine de
Charles Pieri en le condamnant à huit ans d'emprisonnement, au lieu
de dix ans en première instance, et 100.0000 euros d'amende pour des
malversations financières qui ont notamment servi à financer les
activités terroristes.
La cour d'appel a également réduit la peine
infligée à Charles-Philippe Paoli, de sept à six ans ferme.
La cour d'appel a mis Charles Pieri hors de cause pour une
partie des faits : une commission versée lors du transfert du joueur
de football Mickaël Essien de Bastia à Lyon à l'été 2003, d'une part
; le supposé financement du FLNC-Union des combattants par le
club de Bastia, d'autre part. Elle a également confirmé qu'il
était hors de cause dans le racket visant le
Club
Méditerranée en 2002 et Nouvelles Frontières entre 1994 et 2003, chantage
dont l'existence est néanmoins reconnue. L'ancien gardien de but
Fabien Piveteau, devenu agent de joueurs, voit sa peine passer de
deux ans avec sursis à dix mois avec sursis et l'obligation de payer
30 000 euros d'amende. Jean-Luc Romani, autre lieutenant de Charles
Pieri et ex-gérant de l'Hôtel du Golfe, voit, lui, sa peine passer
de huit mois à deux ans de prison ferme. La cour a délivré un mandat
d'arrêt à son encontre pour qu'il soit immédiatement écroué. |
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NOUVELLES ACCUSATIONS AU PROCES
CASTELA ANDRIUZZI
Un
ancien officier de la police antiterroriste a été accusé d'avoir
détourné une enquête de police à son usage personnel, au procès
en appel des commanditaires supposés de l'assassinat du préfet de
Corse Claude Erignac.
Me Eric Dupond-Moretti, un des avocats de la
défense, a lu à l'audience une lettre signée par un ancien officier
de la Division nationale antiterroriste (DNAT), actuellement en
poste à Montpellier (Hérault), qui relate une fraude d'un de ses
anciens collègues ayant travaillé sur l'affaire Erignac.
Dans ce courrier daté du 16 décembre 2003, le
policier explique que ce collègue, qu'il nomme, a utilisé une
commission rogatoire (délégation de pouvoirs du juge d'instruction)
pour tenter de retrouver au centre des impôts de Versailles la trace
de sa compagne qui venait de quitter le domicile commun.
"Quand on est capable de faire ça, on est capable
de tout. Ce n'est pas la même affaire qu'Outreau, c'est vrai, mais
ce sont les mêmes problèmes de principe", a dit à l'audience Me Eric
Dupond-Moretti.
Il a souligné que cet officier avait été un des
principaux intervenants sur le dossier Erignac. |
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Pierrot Poggioli a été
libéré aux alentours de 20H00 ce mercredi 15 après plus de 40 heures
de garde à vue...
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U STATU FRANCESE ASSASSINU !!!
GHJUVAN'BATTISTA
ACQUAVIVA, ALANU FERRANDI, MARCEL ISTRIA E TANTI ALTRI
Il
y a des questions que nous devons nous poser devant la longue liste
d'exaction de l'Etat colonial contre nos militants.
Nous pouvons nous poser la question légitime de
savoir pourquoi au bout de 19 ans, la police met autant de hargne à
enquêter sur la mort du gendarme "Aznar" en pratiquant les
prélèvements d'ADN et autant de "lascia corre" sur l'enquête
qui concerne la mort de Ghjuvan'Battista Acquaviva. A-t-on procédé à un
prélèvement d'ADN sur le COLON ROUSSEL depuis l'assassinat de notre
frère de lutte en 1987 ? Y a t il eu une véritable enquête depuis 19
ans ?
De la même manière que l'Etat colonial a organisé la
cavale de l'assassin de Ghjambattista, on peut se poser la question
de savoir si ce même Etat n'a pas organisé la cavale de celui qui a
essayé de tuer Alain Ferrandi l'année dernière.
Un
des protagonistes de la tentative d'assassinat contre Alanu Ferrandi
à bénéficié d'une permission de sortie et depuis il est en cavale.
Voilà comment on remercie les "assassins" de militants Corses en
France en les laissant partir en permission. Pendant que ceux qui
tentent de tuer nos militants se promènent en liberté, les
prisonniers politiques corses, eux sont entravés comme des animaux
pendant que les médecins opèrent ou pratiquent les soins de
premières urgences.
Ce qui est arrivé à Marcel Istria lors d'un parloir
est inadmissible, victime d'un problème
cardiaque,
il a du attendre plus de 4 heure qu'on l'emmène aux urgences de
l'hopital qui se trouve à 1/4 d'heure de la prison. Une fois arrivée
aux urgences, ses gardiens n'ont pas trouvé mieux que de partir en
emportant les clefs de ses menottes. Marcel Istria a du passer plus
de 4 jours menottés sans pouvoir se laver ou se changer.
Cette triste affaire n'est pas sans rappeler le cas
de notre Fratellu Michel Henry, militant du FLNC, emprisonné pour
Sperone en 1994.
Michel
Henry se plaignait d'atroces douleurs dans la bouche, les services
pénitenciers n'ont rien trouvé de mieux que de lui donner des
dolipranes alors qu'il avait un CANCER. Michel Henry est mort de
cette maladie non soignée quelques temps plus tard.
Quand on découvre que l'Etat et ses barbouzes avaient
projetés de tuer des militants de la Cause Corse, que ce même Etat
met le feu au paillotte, dépose des explosifs pour accuser des
nationaux ou fabriquent des faux procès verbaux pour garder plus de
7 ans en préventive des innocents, le mouvement national doit faire
l'Unité Nationale et cela rapidement.
LE REGROUPEMENT DES PRISONNIERS POLITIQUES, LE
RAPPROCHEMENT ET LA LIBERATION DE NOS PRISONNIERS DOIVENT ÊTRE MIS
EN PLACE LE PLUS TOT POSSIBLE !
LAZEZU |
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LE MOUVEMENT NATIONAL
APPELLE A SE RASSEMBLER MERCREDI 15 FEVRIER A 18H00 DEVANT LE
COMMISSARIAT D'AIACCIU EN SOUTIEN A PIERROT POGGIOLI |
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FRONTE POPULARE DENONCE "UNE GARDE A VUE POUR UNE MISE EN GARDE"
Mercredi
15 février : Fronte
Populare a tenu une conférence de presse au local de L'ANC à
Aiacciu. Plus d'une cinquantaine de personne de tous les horizons
politiques, associatifs ou syndicalistes du mouvement national ont
fait le déplacement dans le local de l'ANC, voici le texte qui a été
lu lors de cette conférence de presse.
Alors que des ouvrages mettent en cause la 14ième
section anti terroriste et les pratiques de la Place Beauvau, dans
une contexte où la France est encore accrochée par le rapport
européen des droits de l'homme, l'interpellation de Pierrot POGGIOLI
n'est pas pour nous le fruit du hasard.
Alors que le mouvement national est émietté,
l'initiative majeur de Fronte Populare dont Pierrot Poggioli est un
des promoteurs et un des porte paroles, constitue un rapprochement
qui semple inquiéter l'Etat français.
Fort d'une campagne commune en faveur du non à
l'Europe, Fronte Populare a continué à se renforcer, constituant
ainsi une nouvelle dynamique pour le mouvement nationale.
La réouverture 19 ans après, d'une enquête dans
laquelle Pierrot Poggioli n'a jamais été mis en cause, constitue
pour Fronte Populare une mise en garde et un écran de fumée.
A l'heure où les manipulations policières éclatent au
grand jour, Fronte Populare dénonce la saisie de matériel sans
rapport avec l'enquête dont son porte parole a fait l'objet.
Nous dénonçons également la mise en place d'un
fichier ADN qui est une porte ouverte à d'obscures pratiques déjà
employées
En ressortant l'affaire "AZNAR", certains personnes
chercher à faire oublier que Pierrot Poggioli fut une des cible à
abattre dans le cadre d'une opération confirmée aujourd'hui par un
ancien haut responsable de la police nationale.
Nous exigeons donc la libération immédiate de notre
porte parole, principale victime de cette chasse aux sorcières
organisée pour l'occasion
Fronte Populare appelle à une rassemblement à partir
de 18H devant le commissariat d'Ajaccio reconductible jusqu'à la
libération. |
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LE CAR APPEL A SE RASSEMBLER MARDI
14 FEVRIER A 19H00 DEVANT LE COMMISSARIAT D'AIACCIU EN SOUTIEN A
PETRU POGGIOLI
LE
CAR APPEL A SE RASSEMBLER MARDI 14 FEVRIER A 19H00 DEVANT LE
COMMISSARIAT D'AIACCIU EN SOUTIEN A PETRU POGGIOLI
"Avec l'arrestation de Pierrot Poggioli, c'est
la répression à outrance de la justice française qui se poursuit, en
exhumant des affaires vieilles de 19 ans, alors que la DNAT et la
justice française sont précisément sous les feux de l'actualité pour
des exactions et des méfaits, dont certains perpétrés en Corse", a
déclaré Olivier Sauli, l'un des porte-parole du Comité
anti-Répression (CAR).
Le CAR a organisé une manifestation de soutien à M.
Poggioli en fin de matinée devant le commissariat d'Ajaccio où il
est en garde à vue.
Cumitatu contr’à A Ripressione
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CONFERENCE DE PRESSE DE CORSICA
NAZIONE INDIPENDENTE POUR APPELER A DEPOSER UNE PLAQUE A LA MEMOIRE
D'EMILE CORTICCHIATO
Conférence
de presse CORSICA NAZIONE INDIPINDENTE
Le mardi 14 février à 10h30
Après la disparition tragique
d’Emile Corticchiato, patriote corse, de nombreux militants du
Mouvement National s’étaient rassemblés pour lui rendre l’hommage
que tout Corse qui se respecte doit à un proche qui s’en va, se
joignant à cette occasion aux habitants de tout le canton de Santa
Maria Sicchè.
Au moment de le mettre en
terre, un groupe d’hommes ont apposé sur sa sépulture une plaque
commémorative dont le texte révélait que notre ami appartenait au
FLNC.
Le climat délétère entretenu
en Corse par l’Etat et le clan a amené l’autorité d’occupation à
souiller cette manifestation de compassion fraternelle et à
déclencher une opération disproportionnée de répression policière
contre les amis et la famille du défunt.
Les autorités ont fait
officiellement pression sur la famille afin qu’elle fasse retirer la
plaque du cimetière puis ont envoyé des policiers pour dérober cette
plaque au domicile familial où elle avait été rangée ; cette action
lamentable s’est déroulée en présence d’élus de la municipalité de
Santa Maria ! Puis la dite « division anti terroriste » s’est saisi
de l’affaire et déporté une fois de plus un jeune militant national
après avoir « cuisiné » pendant deux jours un honnête chef
d’entreprise soupçonnés tous deux d’avoir passé commande de la
plaque diabolique, à l’occasion d’une procédure de basse police qui
rappelle aux plus anciens les méthodes de Vichy…
La Corse a connu tout au long
de son histoire bien des vicissitudes. Mais une telle profanation
nous ramène a ces moments sombres ou même la mort et le deuil sont
soumis au regard de l'ordre et judiciaire établi. Dans ce cas
d’espèce l’ignominie a été ourdie par ceux qui se posent en garants
de la morale, élus de la fraude et fonctionnaires de la haine ! Le
préfet, grand ordonnateur de notre vie publique a prêté la main à
cette barbarie étrangère à notre Peuple.
Cette bestialité, qu’aucun
Corse ne pourrait imaginer, annonce la résurgence du fascisme
pétainiste qui n’a jamais totalement déserté le paysage politique
français. Cette dérive de la pensée politique française constitue
une menace mortelle pour la démocratie. Elle est cautionnée en
permanence par l’exécutif de l’Assemblée de Corse.
Camille de Roccaserra et ses
amis de l’UMP ont voté la nouvelle loi dite anti terroriste qui
n’est qu’un prétexte pour restreindre un peu plus encore les
libertés et dont les Corses seront les premiers à subir les
conséquences; ils sont les complices actifs des manipulations
barbouzardes dont la Corse est le théâtre depuis de longues années
et qui ont pour seul objectif l’éradication du patriotisme corse.
En ces jours de deuil où la
politique de l’Etat se fonde uniquement sur la violence dissimulée
derrière la litanie des discours « politiquement corrects », la
notion même de droits de l’homme est devenue le signe d’une
hypocrisie hasardeuse et débile. C’est alors le devoir du citoyen de
démasquer l’imposture de la démocratie dénaturée mais c’est aussi
l’honneur de l’homme de se dresser pour résister à l’avènement du
totalitarisme.
Corsica Nazione
Indipindente appelle tout les militants du Mouvement National et
au-delà tous les Corses épris de justice et de paix, soucieux de
préserver nos valeurs ancestrales, à se rassembler le Samedi 18
Février devant l’hôtel Santa Maria à Santa Maria Sicchè à partir de
15h., avant de se rendre au cimetière pour y remettre une autre
plaque à la mémoire d’Emile. |
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PETRU POGGIOLI A ÉTÉ INTERPELLÉ CE
MATIN POUR UNE AFFAIRE DE 1987
LE COLON ROUSSEL EST TOUJOURS EN
LIBERTÉ
LIBERTÀ
PER PETRU POGGIOLI
Pierre Poggioli, aujourd'hui dirigeant d'un mouvement
nationaliste corse public, a été interpellé mardi à Ajaccio dans le
cadre d'une enquête sur le meurtre d'un gendarme en 1987 par des
clandestins du FLNC
Pierre Poggioli, placé en garde à vue, a été
interpellé tôt dans la matinée à son domicile, sans heurts, par des
policiers parisiens de la Division nationale antiterroriste (DNAT)
et du SRPJ de Corse, "pour des vérifications dans le cadre de cette
enquête", a expliqué une source policière à l'AFP.
Les policiers agissaient sur commission rogatoire du
juge antiterroriste parisien Jean-Louis Bruguière, dans le cadre de
l'enquête sur la mort du gendarme Guy Aznar en 1987, lors du
mitraillage d'un fourgon de la gendarmerie par les clandestins du
FLNC.
Selon une autre source policière, il a été interpellé
notamment "pour un prélèvement d'ADN et des questions sur le contenu
de ses livres" dans lesquels M. Poggioli parle du FLNC dont il
reconnaît avoir été l'un des principaux dirigeants. Il avait quitté
le mouvement clandestin pour créer en 1989 l'Accolta Naziunale Corsa
(ANC), un mouvement public dont il est encore aujourd'hui le numéro
1.
"Avec l'arrestation de Pierrot Poggioli, c'est
la répression à outrance de la justice française qui se poursuit, en
exhumant des affaires vieilles de 19 ans, alors que la DNAT et la
justice française sont précisément sous les feux de l'actualité pour
des exactions et des méfaits, dont certains perpétrés en Corse", a
déclaré Olivier Sauli, l'un des porte-parole du Comité
anti-Répression (CAR).
Cette association indépendantiste de "défense des
prisonniers politiques corses" a organisé une manifestation de
soutien à M. Poggioli en fin de matinée devant le commissariat
d'Ajaccio où il est en garde à vue. |
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André Corda accusé à tort de terrorisme
Andria
Corda témoigne de son interpellation puis de son incarcération
sur Europe 1 |
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LA DNAT AURAIT FAIT DEPOSÉ
DES EXPLOSIFS POUR ACCUSER UN NATIONALISTE CORSE
Source
photo DVD Génération FLNC.
Qu'elles sont les
révélations les plus choquantes de votre livre?
- Pour moi, la révélation la plus marquante est le
fait que certains policiers de
l'anti-terrorisme aient pu faire déposer des explosifs chez des
suspects nationalistes, en Corse, dans le but de les mouiller dans
une procédure liée à l'assassinat du préfet Erignac.
Notre livre représente un an et demi de travail et le
recueille de 200 témoignages de policiers de tous grades, de préfets
et de conseillers de ministres. Notre étonnement a été de découvrir
comment tout fonctionne à l'Intérieur, nous avons soulevé le
couvercle du ministère. Et il se trouve qu'il y a un vrai décalage
entre les communications faites par le ministère et la réalité. Par
exemple, le poids de la Franc-maçonnerie, la manière dont
fonctionnent les syndicats, les relations avec le pouvoir politique
en place, la guerre entre les services. Mais aussi le rôle des
"indics", qui est très importants, leurs rémunérations, l'argent
liquide qui circule, la sophistication de la tricherie pour les
chiffres sur la délinquance. Nous nous sommes donc demandés pourquoi
et comment il pouvait y avoir de telles dérives. (...)
Par Christophe
Labbé, journaliste au Point, auteur de "Place Beauvau, La
face cachée de la police" (avec Olivia Rescasens et Jean-Michel
Decugis,Robert Laffont, 2006)
Lire la suite sur le site du nouvel Observateur :
http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060211.OBS6129.html |
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TEMOIGNAGE : SUITE AUX
INTERPELLATIONS DE LA SEMAINE DERNIERE
"certains
n'ont pas été en garde à vue en Corse, mais ont été transférés
directement à Paris, via Solenzara, menottés, et cagoulés pendant 3
heures, lors de leurs transferts. "
Voici, famille d'interpellé, vivant
en région parisienne, notre vécu des évènements :
- Le lundi 06 février, en
région parisienne, nous étions informés, par notre famille de Corse,
qu'un membre de notre famille faisait partie des huit personnes
interpellées.
- Du lundi 06 février au jeudi 09 février, nous avons acheté
quelques journaux et surtout naviguer sur Internet pour trouver
d'autres informations sur ces arrestations.
Nous n'avons pas trouvé, pas lu, d'autre information : les sept
interpellés
de Corse étaient toujours en garde à vue en Corse !
- Pourtant le mardi 07 février,
par notre famille de Corse, nous savions que le celui de nôtre
famille avait été transféré à Paris !
- Le jeudi 09 février, au matin,
notre famille de Corse nous informait de sa libération, en plein
Paris. Nous avons, de suite, quitté notre travail et été le
rejoindre. Il nous attendait sur un trottoir parisien.
- Le jeudi 09 février, le soir,
nous l'avons « rapatrié » par avion dans son pays où l'attendait sa
femme, ses deux enfants, sa famille et ses amis.
Ma démarche, aujourd'hui est d'informer les journaux et les
associations vers lesquels nous avons recherché, ces derniers jours,
des informations pour leur dire :
- que certains des interpellés du lundi 06 février2006, sont
libérés.
- que certains n'ont pas été en garde à vue en Corse, mais ont été
transférés directement à Paris, via Solenzara, menottés, et cagoulés
pendant 3 heures, lors de leurs transferts.
- que ces interpellés ont eu en charge leur retour, et en cette
période de vacances les prix de la compagnie Air France sur la Corse
n'ont, peut-être, dans le monde entier, aucune concurrence. Et que
je pense à ceux, isolés, que la police et la justice libèrent en
pleine nuit ou au petit matin.
En ce samedi 11 février, à 6 heures, à l'aube d'un joli matin, je
vais essayer transmettre cet écrit à :
au mensuel Corsica
à l'hebdomadaire Journal de la Corse
au quotidien Corse Matin
au CAR, Comité Anti Répression de Corse
et Unità Naziunale
A Choisy le Roi, le 11 février 2006 - François Dominici |
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VOCE POPULARE : « Faire peuple pour éviter un
sacrifice inacceptable ! »
Bastia,
le 10 février 2006.
Prière d'insérer : « Faire peuple
pour éviter un sacrifice inacceptable ! »
Au regard des faits de l'instruction
et, des faits seulement, Voce Populare s'interroge : Que
reproche-t-on à Vincent ANDRIUZZI et à Jean CASTELA ?
Est-ce l'absence de mobile ? Est-ce
l'ignorance des modalités exécutoire ? Ou bien même la
non-identification du tireur présumé ?
Reproche-t-on à Andriuzzi et Castela
les négligences d'une enquête menée manu militari par la 14ième
section qui finalement ne révèle que la faillite du système
judiciaire français lorsque la souveraineté de l'Etat est ébranlée ?
Si tel est le cas, que nos
républicains de circonstance assument publiquement le sacrifice des
innocents comme la condition nécessaire à la survie d'un idéal
désuet !
Ces deux enseignants purgent de fait
une peine de prison que rien ne permet objectivement de justifier.
Voce Populare appelle donc les Corses
à faire peuple autour autour de Jean et Vincent pour que la parodie
de procès, orchestrée au nom de la raison d'Etat, ne se reproduise
pas en appel.
Lorsqu'un Etat révèle son fondement
sacrificiel et ses limites républicaines, lorsque le droit de l'Etat
sacrifie l'Etat de droit, il n'appartient qu'à la société civile de
rétablir le droit pour circonscrire la domination de l'Etat !
Pour Voce Populare, le secrétaire
général.
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CONFERENCE DE PRESSE DU C.A.R
LETTRE OUVERTE A MONSIEUR DEJENNE
Migliacciaru
le 11 février 2006, le C.A.R a tenu une conférence de presse et a
procédé à un tractage.
Lettre
ouverte à
Monsieur Dejenne
et à sa hiérarchie ministérielle
Directeur de la
division 1 de la Maison d’arrêt de la santé,
14, rue de la
Santé, Paris
Pour
responsabilité morale à messieurs les présidents Rocca Serra et
Santini (Assemblée de Corse)
Et pour
information à l’ensemble du peuple corse.
Aiacciu le 5
février 2006
Monsieur le
directeur,
La présente
lettre que nous avons l’honneur de vous écrire est le résultat d’une
rencontre que nous venons d’avoir avec des représentants de la
famille de monsieur Lucien Rocchi, prisonnier politique corse,
actuellement incarcéré dans votre établissement.
Comme le veut
le règlement, l’assistante sociale qui s’occupe de monsieur Rocchi a
constitué un dossier de rapprochement familial. Une fois ce dossier
terminé, vous avez rencontré monsieur Rocchi pour un entretien
d’orientation. La famille de notre compatriote nous a relaté avec
une rigoureuse et évidente fidélité les propos que vous avez tenus.
Lors de cet
entretien d’orientation, entretien habituel faisant suite à sa
condamnation définitive à 5 années de réclusion, monsieur Rocchi
vous a exprimé, comme la totalité de nos frères condamnés, sa
volonté d’être rapproché de sa famille exclusivement résidente en
Corse. Il vous a par conséquent demander d’envisager le plus
rapidement possible son transfère vers le Centre de Détention de
BORGU, comme le prévoit la loi et son décret d’application
N°2003259 du 23/03/2003.
Lire la suite... Cumitatu contr’à A Ripressione
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ANTONE PES
L'adresse
carcérale a changée : Cellule N°397, en préventive depuis Avril 2004 |
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LE SITE OFFICIEL DU RINNOVU EST EN
LIGNE
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A
RISCOSSA PAISANA : CONFERENCE DE PRESSE
Conférence
de presse Hôtel Napoléon Ajaccio le 7 Février 2006
En préambule de cette conférence de presse, nous
voudrions apporter notre soutien indéfectible envers, JEAN
CASTELA et VINCENT ANDRIUZZI engagés dans un combat juste. Et
l’espoir d’avoir un procès équitable, qui prouvera leurs innocences,
doit mobiliser au-delà de la Corse ,afin de faire triompher la
justice.
C’est avec le
sentiment le plus profond de nos responsabilités, en dépouillant
tout personnalisme, pour ne voir que l’intérêt de la Corse, en cette
période si décisive pour elle, que nous sommes déterminés à
intervenir dans le débat politique.
Nous sommes de
ceux qui en Corse, œuvrons jour après jour pour qu’on prenne en
compte la réalité de notre île, ses exigences de démocratie et de
modernité étroitement liées à la philosophie et à l’éthique des
droits de l’homme. (...)
Lire
la suite
A RISCOSSA
PAISANA
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LE
C.A.R DÉNONCE LES CONDITIONS DE DETENTIONS DES PRISONNIERS
POLITIQUES
Le CAR s’indigne des conditions de détention des prisonniers
politiques corses
Le monde très fermé des prisons
est depuis quelques années mieux connu grâce notamment au docteur
Vasseur. Les Français savent désormais que les prisons hexagonales
sont la honte de la République française. La Corse et les Corses
savent aussi que l’on peut même attenter à la vie de nos prisonniers
dans ces prisons. Le CAR dénonce aujourd’hui une nouvelle atteinte à
l’humanité de l’un des nôtres.
Au cours d’un parloir du mois
de janvier, Marceddu Istria qui est incarcéré à la centrale de Saint
Maure a été victime devant sa compagne d’un malaise. Les
surveillants présents ont tout d’abord voulu le renvoyer dans sa
cellule, en arguant du fait que Marceddu ne « leur appartient pas »
car il « appartient à la police ». Après que sa compagne se soit
révoltée, le chef de détention a finalement accepté d’appeler les
secours. Les pompiers sont intervenus et non pas le SAMU qui
refuse de pénétrer dans cette centrale…
Lire la suite
Cumitatu contr’à A Ripressione
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FRONTE POPULARE APPORTE SON SOUTIEN
A JEAN CASTELA ET VINCENT ANDRIUZZI
Ajaccio
le 7 février 2006 : Fronte Populare
Fronte Populare,
(PSI, l’ANC,Voce Populare et l’associu « Populu e Nazione »),
apporte son soutien total à Jean Castela et Vincent Andriuzzi.
L’opinion corse et au-delà toutes celles et ceux épris de véritable
justice ne peuvent demeurer silencieux face à la volonté affichée de
l’Etat, par justice et DNAT interposées, de faire à tout prix des
boucs émissaires de ces deux militants, intronisés penseurs de la
filière dite intellectuelle, dans l’affaire Erignac. Les dossiers
vides, voire fabriqués de toutes pièces, ne sauraient participer en
aucune façon à la recherche de la vérité. Aussi la justice doit-elle
en tirer toutes les conséquences en les relaxant.
Pour Fronte
Populare
Les porte-parole :
Pasquale Santoni, Jean-Noèl Paoli et Pierre Poggioli |
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U RIBOMBU EST EN KIOSQUE
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UNIONI
NAZIUNALI
7 / 02 / 06
UNIONI NAZIUNALI Extrême – Sud
La répression
policière et judiciaire est l’aveu de la faiblesse, sinon de la
lâcheté d’un gouvernement à ne pas mesurer politiquement – et à ne
pas prendre en compte – une aspiration d’une communauté à recouvrer
ses droits, notamment celui de décider librement de son avenir.
Les récentes
descentes survenues dans l’extrême – sud, région particulièrement
soumise à une spéculation immobilière et une dépossession
collective exacerbées en corrélation avec des élus dont le clanisme
se mélange avec un affairisme rampant, mettent en évidence une
répression orientée visant à affaiblir sinon neutraliser celles et
ceux qui pour la Corse expliquent, proposent et défendent qu’un
autre avenir est possible, basé sur l’émancipation identitaire et la
maîtrise réfléchie de nos potentialités sociales et économiques.
Le mouvement
patriotique est – et demeure – la cible privilégiée de Paris.
L’actuel
gouvernement ne conçoit la Corse que sous le prisme déformant de la
dépendance à son égard, agitant pour cela ses caciques de
circonstances qui, de la collectivité territoriale aux préfectures,
donnent une bien piètre image de cette Corse poussée dans l’impasse.
Sourd aux
appels au dialogue, aveugle face à une situation qui empire, le
gouvernement de M. Chirac s’empêtre chaque jour un peu plus dans une
furie répressive dont l’histoire récente de notre île nous enseigne
pourtant les limites et les conséquences dramatiques.
En ces moments
d’immobilisme et de réaction droitière, nous affirmons clairement
notre soutien envers toutes celles et ceux qui aujourd’hui comme
hier souffrent pour leur engagement politique, de la répression.
UNIONI
NAZIUNALI |
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CORSICA NAZIONE INDIPENDENTE
CUMMUNICATU
DI STAMPA
07 02 06
L’ani ditti bé certi
ispittori di a pulizia francesa : In u casu di u prucessu di
Ghjuvani CASTELA e Vincenti ANDRIUZZI, ani quantunqua missu l’aghjenti
in prighjo senza prova !!!
Eccu un novu
asempiu di cio ch’idd’hè in Francia a rialtà ghjudiziaria, missa a
mali pà via di certi affari isciuti pochi tempi fà. Ma u peghju hè,
che pa a Corsica, e contr’a i muvimenti naziunalisti parchi
rimettini in causa a pulitica di nigazioni di un populu annant’a so
tarra, cuntinuighja cume idda hé : AUTORITARIA !!!
Cuntinuighja cumé
idd’ hè : arimani ani dino intarpillatu parechji parsoni, fra quali
dui donni, sempri sott’a l’ordini di a Divisioni contra tarrurista e
di ghjudici di a sezzioni contra tarrurista.
Pochi tempi fà
aviani intarpillatu dop’a l’intarru di un ghjovanu travadaddori in
Santa Maria Sicchè, un militenti naziunalisti lampatu torna in
prighjò.
Pochi ghjorni fà, i
forza di riprissioni aviani circundatu cu mezzi impurtantissimi di
surviglienza un altr’intarru di un ghjuvanottu mortu pa ch’iddu
campessu u so populu…
A « ghjustizia
francesa » un rispetta in Corsica ne l’omini, né a morti !!!
Di fronti a ssi
pruvucazzioni pulizzieri e ghjudiziari hé tempu di allargà e
rinfurzà i nosci pussibilità di risponda tutti insembu pà arristà a
logica di i prighjò, di i dipurtazzioni, di l’inghjustizia e
supratuttu pà metta in ballu un andatura nova di surtita di crisa
chì a situazzioni oghji in Corsica impighjurisci.
CORSICA NAZIONI INDIPENDENTI |
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RIVOLUZIONE TELECHARGEABLE
RIVOLUZIONE
Le numéro 05 de
Rivoluzione au format PDF ( 8 pages, 1.7 Mo ) est intégralement
téléchargeable ici :
MANCA NAZIUNALE
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INTERPELLATIONS EN CORSE : LE CAR ET
LE STC APPELLENT A UN RASSEMBLEMENT
Interpellations
en Corse : 8 personnes ont été interpellées et une personne
entendue. Une personne a été interpellée sur Paris, deux femmes
ont été interpellée sur Bastia et Calinzana et 5 personnes
interpellées à Bunifaziu. Les 5 personnes interpellées sur Bunifaziu
ont été déportée sur Paris.
Suite à l’interpellation par la DNAT
d’une femme, militante du STC, le CAR et le STC appelle à un
rassemblement de soutien devant le commissariat de Bastia, ce soir
Mardi 7 Février 2006 à partir de 18H30. Un rassemblement a eu
lieu lundi soir avec une cinquantaine de personne. |
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI : LE CAR
COMMUNIQUE
Le
CAR tient à remercier l’ensemble des organisations politiques et
syndicales qui ont apporté leur soutien à Jean Castela et à Vincent
Andriuzzi, actuellement jugé en appel devant la cour d’assise
spécialement composée de Paris.
Plus que jamais, l’heure est à la mobilisation afin de voir triompher la
justice et afin de permettre le retour de deux patriotes sur leur
terre.
Dans cet esprit, nous tenons à féliciter la position particulièrement
courageuse du secrétaire général du STC et de son exécutif qui font
preuve de leur engagement aux côtés de ces deux victimes, Jean et
Vincent qui étaient tous deux syndicalistes avant leur
incarcération, en se mettant « à la disposition du CAR afin de
définir des modalités de lutte ».
Dans ce contexte, le CAR demande au STC d’investir le terrain social en
décrétant une grève nationale, dans tous les secteurs d’activités où
il est représenté.
Ce signe fort permettra de faire la démonstration que le mouvement
national, dans le respect de ses diversités, sait faire corps lors
des moments forts de la lutte de libération nationale.
Cumitatu contr'à A Ripressione
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI : A MANCA
NAZIUNALE COMMUNIQUE
Communiqué
du 06/02/2006
Procès Andriuzzi/Castela
Le procès de Vincent Andriuzzi et Jean Castela laisse apparaître
l’extrême fragilité des éléments produits par l’accusation. Ce
dossier vide de tout élément à charge devrait trouver son
aboutissement logique dans l’acquittement de ces deux hommes. Les
remous que traverse l’institution judiciaire atteste pour le moins,
d’une remise en cause des méthodes qui prévalent lors des
instructions.
La détention provisoire qui en droit, devrait revêtir un caractère
exceptionnel, est abusivement utilisée, constituant de fait une
peine déguisée. Aucun problème politique n’a jamais trouvé de
solutions dans l’usage de la répression.
L’institution judiciaire ne doit donc pas être utilisée comme un
outil destiné à faire taire les contradictions surgissant au sein
des sociétés..
MANCA NAZIUNALE
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STORIA CORSA MIS A
JOUR : 1996, 1997, 1998
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ARRITTI N°1979 EST EN
KIOSQUE
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LE JOURNAL
DE LA CORSE
s'INCLINE DEVANT LA DISPARITION
DU JEUNE ALEXANDRE
Avec
l'aimable autorisation du journal de la Corse. Article extrait du
journal N°10469 semaine du 03 au 09 février 2006 |
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Lutte Armée : 5 Actions EN CORSE
Trois
attentats et deux tentatives en corse du sud.
COGGIA : Une villa détruite vers 2H30.
Deux tentatives dans deux villas différentes. 80 à 100 Kg de charges
TIUCCIA : Deux villas détruites |
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI
U PARTITU DI A NAZIONE CORSA REAGIT
La
détention provisoire abusive bat tous les records d'injustice dans
l'affaire "Andriuzzi-Castela". Ils ont comparu libres à leur procès
en première instance pour en sortir avec 30 ans d'emprisonnement
sans que l'accusation n'ait pu apporter de preuve à ses affirmations
et alors qu'ils ne cessent de crier leur innocence depuis 7 ans
maintenant. Le libellé même de l'Ordonnance d'Accusation avoue que
celle ci ne repose que sur des éléments qui "laissent présumer"...
donc, sur rien. Pour leur procès en appel qui s'ouvre ce mercredi, U
Partitu di a Nazione Corsa réclame un vrai procès pour une vraie
justice qui ne peut être que leur libération et leur réhabilitation.
Le PNC apporte tout son soutien à Vincent Andriuzzi et Jean Castela
ainsi qu'à leur famille.
PNC
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Procès CASTELA ANDRIUZZI
LE C.A.R ET CORSICA NAZIONE
INDIPENDENTE S'INVITENT AU CONSEIL MUNICIPAL DE BASTIA
Le
2 février 2006 : Jeudi soir,
alors que le conseil municipal de Bastia s'apprêtait à débattre du
budget, une vingtaine de militants de Corsica Nazione Indipendente
ont pénétré dans l'enceinte du conseil en déployant une banderole
sur laquelle on pouvait lire « Castela Andriuzzi acquittement ».
Emile Zuccarelli, le maire de Bastia s’est alors emporté et a
bousculé un journaliste qui filmait la scène en lui donnant l’ordre
d’arrêter de filmer. Le maire de Bastia a par la suite quitté le
conseil municipal suivi par quelques élus. Ceux qui sont restés ont
pu entendre les militants nationalistes délivrer le discours
suivant :
« La section
Corsica Nazione Indipendente de Bastia vient aujourd’hui délivrer
pacifiquement un message à tous les élus.
Notre présence
dans cette salle n’est pas destinée à empêcher la tenue du Conseil
municipal de Bastia. Nous souhaitons simplement, calmement et
pacifiquement interpeller les élus municipaux sur le sort de deux
Bastiais, connus et estimés de tous.
Vous n’êtes pas
sans savoir que depuis hier a commencé à Paris le procès en appel de
Jean Castela et de Vincent Andriuzzi. Nous rappellerons simplement
que lors de son interpellation, Jean Castela habitait et travaillait
dans la ville de Bastia. Cette interpellation a eu lieu il y a 7 ans
et demi, et depuis, Jean et Vincent attendent d’être fixés sur leur
sort, c’est-à-dire qu’ils sont en toujours en détention préventive…
Face au vide
abyssal du dossier de l’accusation qui voulait faire croire que Jean
Castela et Vincent Andriuzzi étaient les commanditaires de
l’assassinat du préfet, la chambre d’accusation a répondu après deux
ans d’enquête en les libérant tous les deux pour manque de preuves.
Malgré cette
libération et l’absence de preuves matérielles, de mises en cause,
ou même d’indices, lors du procès en première instance, Jean Castela
et Vincent Andriuzzi ont été condamnés à 30 ans de réclusion
criminelle, eux qui avaient comparus libres dans l’affaire du
préfet…
Corsica Nazione
Indipendente s’interroge sur la raison pour laquelle Jean et Vincent
ont été condamnés en première instance. Cette condamnation ne peut
se comprendre que comme une vendetta d’Etat, à l’encontre de deux
syndicalistes Corses, une volonté de concrétiser cette fameuse piste
intellectuelle qui avait succédé à la piste agricole.
Nous soumettons
à votre appréciation cet extrait d’un article de presse.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas un journal
nationaliste qui le publie, mais bien un quotidien national
français, plus connu pour ses idées de droite et son soutien à la
présidence de la République qu’aux idées nationalistes corses !
Voici ce que nous pouvions lire dans Le Figaro du mercredi
1er février 2006, sous la plume de Stéphane Durand-Souffland :
« Le verdict,
attendu d’ici à la fin du mois, devra établir une logique qui
faisait défaut à l’issue des premiers débats, décousus, orientés,
pollués par un référendum sur la Corse et l’arrestation d’Yvan
Colonna. Soit les accusés ont ourdi l’assassinat du préfet, et la
sévérité est de mise. Soit ils ont orchestré, entre 1994 et 1997,
une campagne d’attentats non mortels, et le quantum doit être revu à
la baisse. Soit il est impossible de prouver leur culpabilité et le
doute doit leur profiter : la cour d’assises a beau être
« spéciale », le droit reste commun à tous. »
Une nouvelle
fois, nous le répétons, devant un dossier d’accusation vide, une
seule voie est possible, l’acquittement. CNI ne laissera pas Jean
Castela et Vincent Andriuzzi devenir les nouveaux Sacco et Vanzetti.
Aujourd’hui,
nous souhaitons nous adresser à chaque élu de ce conseil municipal à
titre personnel et quelle que soit sa couleur politique afin qu’il
prenne position, qu’il parle, qu’il dise ce qu’il pense et surtout,
que tous ensembles, nous puissions éviter la condamnation à une mort
sociale de Jean Castela et de Vincent Andriuzzi. Pour cela, nous
vous demandons de faire connaître votre opinion à l’image de la
ligue des droits de l’Homme, de monseigneur l’évêque, de certains
députés de la Corse ou encore d’élus de l’Assemblée de Corse comme
son président Camille de Rocca Serra et le président du groupe
majoritaire Jean Martin Mondoloni.
Ce procès durera
trois semaines. Avant la fin du mois de février, nous saurons si la
cour d’assises spécialement composée de Paris aurait créé un nouvel
Outreau, ou bien si pour une fois, un verdict juste et apaisant
avait été prononcé. »
Après avoir lu leur texte, les militants de CNI ont quitté la salle
de leur propre volonté. Il est surprenant de constater que tous les
médias ont annoncé qu’ils avaient dû quitter la salle sans pouvoir
lire leur communication, comme si le maire de Bastia les avait
repoussés. Le lendemain, CNI a d’ailleurs publié un communiqué pour
rectifier cette contre-vérité et pour expliquer, contrairement à ce
que certains avaient voulu faire croire, qu’ils avaient quitté la
salle de leur propre volonté, et après avoir lu leur texte.
(lire
aussi l'article d'Antoine Albertini sur le site Corsica) |
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SERATA
DI SULIDARITÀ
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PROCES CASTELA ANDRIUZZI
UNIONE NAZIUNALE REAGIT
Ce
1er février à Paris s'ouvre le procès en appel de Vincent Andriuzzi
et Jean Castela. Condamné à 30 ans de réclusion criminelle en
première instance, ils ont toujours clamé leur innocence et chacun
pu voir combien leur dossier est vide de toutes charges matérielles.
Ainsi la démonstration de l'accusation s'appuie sur "l'instinct
policier" de l'aveu même durant le procès du commissaire Marion,
patron de la DNAT!
Vincent et Jean ont déjà du subir 6 et 7 ans d'emprisonnement
préventif abusif insupportable. Unione Naziunale tient à leur
apporter son soutien total et indéfectible dans l'épreuve qu'ils ont
de nouveau à affronter. Pour Unione Naziunale, la justice pour
Vincent Andriuzzi et Jean Castela, c'est la reconnaissance de leur
innocence et leur retour libres dans leur ile.
UNIONE NAZIUNALE |
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